pour défier l'autorité et affirmer son indépendance ; pour le plaisir ou par pulsion artistique ou pour se bâtir une réputation ; par goût du risque ou acquérir le respect de ses pairs ; pour fréquenter des jeunes qui ont fait le même choix qu'eux ou par désoeuvrement.
Le « tag » est une signature ; il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et pour lui-même.
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
La plupart du temps, le street art est un art réalisé par des artistes inconnus qui veulent faire passer un message politique fort ou dénoncer la société. Réalisés illégalement sur des biens privés ou publics, les graffitis sont interdits. Mais avec des autorisations, ils sont considérés comme un art public.
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps. Si on se fait prendre, c'est dommage, mais ça ne freine pas les vrais tagueurs. Que faudrait-il pour que les mûrs des villes soient moins tagués?
Graffitis illégaux
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
Le graffiti agit également comme moyen d'expression d'une protestation, d'un soutien, ou au contraire d'un rejet… Sa force réside dans son pouvoir de diffusion. Comme un panneau publicitaire, le graffiti qui occupe l'espace urbain est destiné à être vu par les masses.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
« Graffiti is a Crime » est la première oeuvre de cette expérience à New-York de Bansky. L'oeuvre appartient au mouvement du Street Art ( ou Art Urbain ). C'est un mouvement qui utilise les rues, les trottoirs, le paysage urbain pour s'exprimer. C'est aussi un art subversif car interdit.
Les tags sont apparus à New York et ont été révélés au public par un article de presse du New York Times daté du 21 juillet 197 17 qui présente le cas d'un jeune homme de dix-sept ans, d'origine grecque, qui signe, sur les monu¬ ments et le métro, TAKI 183.
Le graffiti pourrait s'apparenter à du bruit : omniprésent, dérangeant pour certain, agréable/supportable pour d'autre. Le street art est quant à lui correspondrait à de la musique : on y retrouve de nombreux styles, et il y en a pour tous les goûts.
-‐ La couleur locale (couleur réelle des éléments) est-‐elle respectée ? -‐ Les couleurs sont-‐elles chaudes ou froides ? -‐ Y a-‐ t-‐il une couleur qui domine ? -‐ Y a-‐t-‐il des jeux de contrastes ? -‐ Les couleurs ont-‐elles un rôle particulier ? d) -‐ Contrastes et lumieres.
Les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule, sont considérés comme des actes de vandalisme. Une contravention de 5e classe, soit 1 500 € ou plus, s'il n'en résulte qu'un dommage léger (Article R. 635-1 du Code Pénal).
Le Street Art est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d'art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. En français, on l'appelle « art de rue » ou « art urbain ». C'est un art instantané, rapide, interdit, dont le but est de faire passer un message, sans autorisation.
La pratique du street art peut donner lieu à l'application du droit pénal à l'encontre des artistes qui le pratiquent. Toutefois, il s'agit également de l'exercice d'une liberté fondamentale d'expression et de la libre création artistique.
Si l'art se dresse aujourd'hui régulièrement contre le pouvoir, il a été instrumentalisé dans l'Histoire par les pouvoirs politiques et religieux pour dévoiler leur puissance et leur autorité. L'art et le pouvoir entretiennent des rapports tout à la fois féconds et complexes.
Les neurosciences nous enseignent que l'art stimule des émotions intimes et profondes mais aussi que leur pratique développe les capacités cérébrales des enfants. Au delà, il satisfait d'abord un besoin esthétique en procurant une satisfaction désintéressée, le contraire des besoins primaires.
L'art est engageant. Chaque artiste a un message à faire passer. Peu importe qu'il soit joyeux, triste, ou encore humoristique, chaque oeuvre vous impose une émotion. Et chacun d'entre vous pourra la percevoir différemment.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
Le graffiti, la trace d'un geste spontané
Les graffitis gardent souvent le mouvement qui les a créés dans leur forme. Cette action est spontanée, elle ne suit pas un dessin préalable et est souvent réalisée de manière impulsive, à la différence d'une oeuvre réalisée par un artiste.
Crew. Communauté, groupe de graffeur qui se réunit pour peindre ensemble.