Les frais de scolarité permettent de la faire fonctionner avec l'aide des parents, la coopération de l'équipe pédagogique, tout en étant dans la recherche constante d'autres sources de financement.
Excellence académique, éducation, respect des autres, épanouissement personnel, voire spirituel… Les établissements scolaires privés, dits libres, cultivent leur différence, offrant une alternative aussi originale qu'indispensable à l'enseignement public.
Cet argent sert notamment à rémunérer les enseignants, dont la formation est similaire à leurs confrères du public. Un forfait est aussi versé aux écoles sous contrat pour l'embauche de personnels de direction, du conseiller principal d'éducation et des surveillants.
L'éducation nationale gratuite et obligatoire vise une liberté commune, un bien commun : celle de la liberté réciproque des révolutionnaires, celle qui fonde l'égalité et permet l'émancipation collective. Cette liberté réciproque n'a rien à voir avec « l'égalité des chances ».
Elles dépendent en grande partie des financements de l'État. Une centaine d'écoles d'ingénieurs publiques demandent des frais de scolarité qui s'élèvent à 601 euros par an. Ce montant est fixé par arrêté ministériel.
20 400 euros l'année, les élèves de Union School, une nouvelle école bilingue dans le XVIe arrondissement de Paris, sont très gâtés.
Les jeunes Danois ont droit à une aide qui peut atteindre jusqu'à 860 euros par mois, à laquelle s'ajoute la possibilité de souscrire un emprunt garanti par l'Etat. Lecture 3 min.
Les lois Jules Ferry sont une paire de lois sur l'école primaire en France votées en 1881-1882 sous la Troisième République, qui rendent l'école gratuite (loi du 16 juin 1881 ), l'instruction primaire obligatoire et participent à laïciser l'enseignement public (loi du 28 mars 1882 ).
Lorsque, sous la IIIe République, Jules Ferry, président du Conseil et ministre de l'Instruction publique, décide d'instaurer la gratuité absolue de l'enseignement primaire, la loi promulguée par lui le 16 juin 1881 n'est donc pas une mesure vraiment nouvelle.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France.
Selon la Cour des comptes, « le financement apporté par l'État aux établissements privés sous contrat est prépondérant dans leur modèle économique ». Suivant les années, la subvention de l'État représente autour de 55 % du budget total des écoles maternelles et primaires, et 68 % du budget total des collèges et lycées.
Les professeurs des écoles privées sous contrat sont rémunérés par l'Etat et selon les grilles de rémunération du public. Ils n'appartiennent pas à la catégorie des fonctionnaires mais sont tout de même recrutés dans les mêmes conditions que dans le public et doivent justifier des mêmes diplômes.
L'école publique est financée par l'État et offre une éducation gratuite aux élèves. Elle est ouverte à tous, sans distinction de statut social ou économique. En revanche, l'école privée est financée par des fonds privés, tels que les frais de scolarité payés par les parents, les dons ou les subventions.
UN ACCOMPAGNEMENT
L'école reconnaît que chaque enfant est unique, se développe à son propre rythme et a des besoins spécifiques. Chaque élève y reçoit donc l'attention dont il a besoin pour s'épanouir. Les écoles privées sont à l'écoute des attentes des jeunes et des parents.
Les enfants pourront dans le cadre scolaire assister à des messes et des célébrations. Cela peut leur permettre de questionner leur foi et d'accroître leur appartenance au monde catholique. Cela leur permettra aussi de partager des moments privilégiés entre eux et avec leurs professeurs.
Les frais de scolarité sont ainsi plus accessibles que dans un établissement hors contrat. En moyenne, une école privée sous contrat coûte 366 euros par an en maternelle et en primaire puis 650 euros par an au collège. Dans une école hors contrat, le tarif est en moyenne de 190 à 350 euros par mois et non par an.
En France, l'école publique est gratuite et l'instruction est obligatoire pour les filles et les garçons âgés de 31 à 16 ans. Le parcours de l'élève commence à l'école maternelle à 3 ans (voire 2 ans dans la limite des places disponibles) et peut se poursuivre au-delà de 16 ans.
La laïcité assure aux élèves l'accès à une culture commune et partagée. La laïcité permet l'exercice de la liberté d'expression des élèves dans la limite du bon fonctionnement de l'École comme du respect des valeurs républicaines et du pluralisme des convictions.
En 1836, l'enseignement primaire public pour les filles est autorisé. Mais l'enseignement féminin est surtout assuré par des institutions religieuses soucieuses de former des épouses et des mères chrétiennes.
Avec la loi Ferry, du 16 juin 1881, la gratuité devient générale : " Il ne sera plus perçu de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques, ni dans les salles d'asile publiques [écoles maternelles] ", précise le premier article. Le libre accès est ainsi généralisé à toutes les communes du pays.
1874 : loi interdisant le travail des enfants avant l'âge de 12 ans. 1880 : les filles ont le droit d'aller au collège et au lycée. 1881-1882 : les lois Jules Ferry (nom du ministre de l'Instruction publique) rendent l'école primaire publique gratuite et laïque. L'enseignement devient obligatoire.
Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Église et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs.
Les écoles les plus chères coûtent plus de 17.000 euros la première année d'études et sont HEC Paris, l'ESSEC et l'ESCP.
Selon un rapport sénatorial remis en juin 2022, les Français travaillent en moyenne 720 heures par an au collège comme au lycée. En Allemagne, où les enseignants sont mieux rémunérés, cette moyenne tombe à 641 heures au collège et 610 heures au lycée.