Toute critique, quelle qu'elle soit, retentit comme un signal de changement qui indique que quelque chose ne va pas dans son mode de communication ou son fonctionnement. C'est pourquoi nous réagissons toujours à la critique, même constructive, car elle est toujours vécue comme un choc plus ou moins important.
De plus, par opposition et de manièr déguisée, critiquer l'autre permet de se mettre en avant, de se convaincre que l'on vaut mieux que lui et ainsi de se rassurer sur sa propre valeur ! Reconnaître que "parfois, moi aussi je me mets à critiquer" est honnête bien que douloureux.
Le besoin d'appartenance à un groupe.
Il peut alors arriver que certaines personnes basent leurs relations sociales sur la critique des autres pour affirmer leur appartenance à un groupe. Ce comportement traduit alors généralement un manque d'estime de soi et un besoin d'être admiré et remarqué.
Ce que vous pouvez répondre, c'est un “Je suis peut-être susceptible, mais je n'accepte pas ce genre de remarque condescendante”. Vous avez le droit de fixer vos limites et de ne pas accepter qu'on vous rabaisse. Le plus important, c'est toujours que votre réponse soit en accord avec votre langage non verbal.
Soyez détendu et riez. Les piques sont censées vous énerver alors restez de marbre, en apparence. Lorsqu'une personne vous blesse, essayez de faire comme si ses paroles ne vous ont pas atteintes, quoi qu'elle ait pu dire. Riez et laissez couler.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.
Utilisez plutôt des techniques d'écoute et d'empathie lorsque quelqu'un vous critique. Répétez simplement ce que cette personne vous dit. Cela lui montre que vous l'écoutez sans vous forcer à répondre à ses demandes déraisonnables. C'est une meilleure technique que si vous commenciez à vous disputer.
détractrice. Celui ou celle qui critique, déprécie la valeur de quelqu'un ou quelque chose.
Les personnes psychorigides manquent en réalité souvent de confiance en elles. "Il faut", "c'est comme ça et pas autrement", "il n'y a que cette manière de faire qui soit la bonne": ces injonctions reviennent sans cesse dans la bouche d'une personne psychorigide.
Montrez-leur que vous êtes fier de votre corps et le risque qu'ils vous harcèlent diminuera. Vous pouvez par exemple leur dire que vous aimez votre corps tel qu'il est, même si ce n'est pas vrai. Dites-leur que vous êtes heureux comme ça et que vous vous moquez de leur opinion.
Le processus d'acceptation s'apparente beaucoup au processus d'un deuil. En fait, c'en est un, c'est le deuil de notre réalité qui a changé. La clé pour avancer est l'acceptation de cette nouvelle réalité, peu importe qu'elle soit banale comme une crevaison, ou intense comme la perte d'un être cher.
Anne-Laure Buffet utilise le mot d'emprisonneur pour désigner les bourreaux, auteurs de violence psychologique (ces emprisonneurs peuvent être des hommes ou des femmes, de tout âge et de toute classe sociale).
Un reproche exprime ce que la personne qui l'émet ne sait pas voir d'elle-même. C'est un besoin qu'elle ne sait pas identifier et combler seule. Aussi elle renvoie la responsabilité de son insatisfaction à l'autre.
Bon à savoir : le pervers narcissiqueUn pervers narcissique est une personne qui souffre d'un trouble de la personnalité. Celle-ci a une mauvaise image d'elle-même et tente de la changer en dévalorisant et en rabaissant les autres, le plus souvent des proches.
– Leurs critiques reflètent la plupart du temps leur désir d'expérimenter ce que la vie leur a refusé ou ce qu'elles n'ont pas réussi à obtenir. – Elles ne cherchent pas à s'améliorer. Elles considèrent que la meilleure façon de se mettre en avant c'est de réduire la valeur des personnes qui les entourent.
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Se dit d'une personne hautaine, arrogante.
La blessure de l'humiliation est une souffrance émotionnelle liée à la peur constante d'être rabaissé, dénigré ou jugé. La personne qui en souffre manque de confiance en elle et a tendance à revêtir un masque dans son couple, avec ses amis, au travail...
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.