La boucherie halal implique un abattage rituel, qui est considéré comme plus humain que les abattoirs mécanisés utilisés par les supermarchés nationaux. Dans la boucherie halal, l'animal est tué par une seule entaille à la gorge, ce qui réduit la douleur et le stress.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
Les clients achètent par kilos et les marges des bouchers se dégagent ainsi. Pourtant, à la sortie de l'abattoir, la viande halal est un peu plus chère. Au prix normal s'ajoute la taxe pour la certification.
En effet, la viande halal est réputée pour sa qualité et ses avantages nutritifs. Lors de l'abattage, l'animal est égorgé selon les principes religieux musulmans, ce qui permet de garantir une viande pure et exempte de substances nocives.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût.
L'abattage halal est appelé halal parce qu'il est « permis » aux musulmans de le manger. Cela signifie que la viande halal est toute la viande des animaux qui sont halal tels que les moutons, les bovins et les chèvres. La viande halal comprend également certaines volailles comme le poulet et le canard.
La certification halal est une étape nécessaire pour qu'une viande soit déclarée propre à la consommation au regard de la loi islamique. La certification est accordée après vérification que la viande répond à tous les points d'un cahier des charges strict.
Il n'existe pas de différence de qualité entre viande non halal et viande halal. La méthode d'abattage n'influe pas sur les qualités gustatives et organoleptiques de la viande. Du côté de l'hygiène, les abattoirs pratiquant l'abattage rituel sont soumis aux mêmes contrôles vétérinaires et sanitaires que les autres.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Le sang dans la viande la rend plus sensible à la putréfaction et a également un impact négatif sur le goût. La viande halal est non seulement plus saine, elle est également plus tendre et a meilleur goût, car elle reste fraîche plus longtemps en raison de l'absence de sang, ce qui la rend résistante aux bactéries.
La très grande majorité de l'argent qui circule bénéficie à des investisseurs privés, ceux qui contrôlent le monde du halal. Quant aux dons des fidèles, leur collecte et leur usage manquent de transparence.
Les familles des deux parties peuvent contribuer à ces dépenses, mais le marié est le principal responsable.
Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi. La tête de l'animal doit être tournée vers la Mecque et des paroles sacrées doivent être prononcées par le sacrificateur au moment où il coupe la carotide et les jugulaires.
Mais il existe des dérogations pour l'abattage rituel, qu'il soit halal ou casher, au cours duquel l'étourdissement est proscrit. Pendant l'incision de la gorge, le sacrificateur doit prononcer au moment de l'égorgement, seul mode de mise à mort reconnu, une phrase rituelle.
L'explication est purement économique : "Cet abattage, lorsqu'il est pratiqué de manière industrielle, coûte moins cher", explique l'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, parce qu'il nécessite moins d'opérations.
Le poulet est la moins onéreuse des viandes, mais également des volailles. On retrouve également les blancs de dinde à un prix quasi identique.
"Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah." Ainsi parle le Coran. « Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah.
La consommation de la viande est soumise à certaines conditions : « Voici ce qui vous est interdit : la bête morte, le sang, la viande de porc ; ce qui a été immolé à un autre que Dieu ; la bête étouffée, ou morte à la suite d'un coup, ou morte d'une chute, ou morte d'un coup de corne, ou celle qu'un fauve a dévorée – ...
Selon les religions, tout le monde ne mange pas la même viande. Les musulmans et les juifs, par exemple, n'ont pas le droit de manger de porc. Les hindous, pour qui la vache est sacrée, ne mangent pas de bœuf.
Elle permet d'éviter toute douleur, peur ou agitation des animaux, de protéger les employés et de leur permettre d'assurer un bon étourdissement.
La plus grande différence entre une viande Halal et une viande casher est avant tout leur attachement à la religion. Le terme « Halal » est propre à la religion musulmane. C'est la traduction arabe du terme licite qui est l'opposé de « Haram » qui veut donc dire illicite.
Le rite islamique est très précis sur le caractère halal d'un aliment et en particulier d'une viande. La viande est dite halal lorsqu'il s'agit d'animaux autorisés et abattus conformément aux prescriptions rituelles. Certaines conditions doivent être respectées.
En effet, la certification halal est obligatoire selon la loi islamique, et la viande ne peut être consommée avant cette dernière étape. Il s'agira alors de vérifier point par point du respect du rituel d'abattage, retranscrit dans un cahier des charges strict.
Pour certains musulmans, qui s'appuient sur le verset 5 de la sourate 5 du Coran, il n'est pas nécessaire de manger halal, puisque la nourriture des gens du Livre est dite licite pour les musulmans.
Les animaux vivant dans l'eau (salée ou douce) comme les poissons : ils sont tous Halal sans condition sur leur abattage. Si les poissons de mer (eau salée) sont retrouvés morts, ils sont licites (Halal) et propres à la consommation humaine.