L'Afrique oscille entre rareté et abondance et dans les pays d'Afrique qui ne manquent pas d'eau, la population, elle, manque d'eau, car le continent ne possède pas les infrastructures de distribution et d'assainissement nécessaires.
Dans son sous-sol, le continent africain recèle 660 000 kilomètres cubes de réserves d'eau. Cette ressource est cent fois supérieure à la quantité d'eau en surface. Et pourtant, 330 millions d'Africains, soit 40 % de la population, n'ont pas accès à l'eau potable, rappelle le quotidien espagnol El País.
Stress hydrique élevé
Les tensions sociales grandissent et la santé des Africains empire dans ces zones géographiques où l'eau manque. Des zones souvent délaissées par les politiciens locaux.
Les principales raisons : le changement climatique, l'augmentation de la demande et la pollution des réserves d'eau, parmi de nombreux autres facteurs. Examinons à continuation les principales causes de la pénurie d'eau dans le monde.
Chaque habitant y dispose en moyenne de moins de 1 000 mètres cubes d'eau douce par an, une situation dite de "pénurie chronique". Par ailleurs le gaspillage croît avec le niveau de vie des populations, les nombreux équipements qui apparaissent dans les foyers facilitant l'usage de l'eau.
Ainsi, 29% de la population du continent, soit environ 353 millions de personnes, n'ont pas accès aux services d'eau potable de base. L'Érythrée, le Soudan, la Guinée-Bissau, la Somalie, le Tchad et le Niger sont les pays classés en bas de la liste.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Deux solutions sont à explorer. Créer des infrastructures pour fournir de l'eau de façon massive et encourager le secteur privé à prendre des risques pour s'aventurer dans les zones non explorées par les gouvernements.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
Les régions qui souffrent le plus du manque d'eau sont situées le long des tropiques : il s'agit des régions arides des grands déserts chauds de l'Afrique du Nord et du Sud, mais également des régions situées au Moyen-Orient et en Asie du Sud : l'évaporation y est très forte et les précipitations sont exceptionnelles.
65% de la population africaine sera affectée par le stress hydrique en 2025. L'eau disponible en Afrique est de 5 000 milliards de mètres cube d'eau dans ses nappes phréatiques, mais 320 millions d'habitants ne bénéficient pas d'eau potable.
Quelque 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n'ont toujours pas accès à des services d'alimentation domestique en eau potable et 4,4 milliards, soit 60 %, ne disposent pas de services d'assainissement gérés en toute sécurité, d'après un nouveau rapport commun de l'Organisation mondiale de la ...
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
La rareté de l'eau peut être définie2 comme «une situation de déséquilibre en eau à long terme, provoquée par la demande en eau dépassant le niveau des ressources en eau disponible»3.
On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie. Résultat: en 2012, un Terrien sur sept n'a pas accès à une eau potable de qualité.
En 2050, 5,7 milliards d'êtres humains pourraient vivre dans des régions où l'eau manque au moins un mois par an. Ce sera presque six humains sur dix. Voilà le constat alarmant qu'a fait l'ONU lors du 8ème forum international de l'eau qui s'est terminé vendredi à Brasilia, au Brésil.
Pesticides, bactéries, engrais et déchets industriels peuvent contaminer durablement les nappes . C'est le cas des nitrates utilisés en agriculture, qui s'infiltrent dans le sol et polluent les eaux phréatiques.
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
Parmi eux, certains pays n'ont quasi pas de ressources en eau : le Koweït, Bahrein, Malte, Gaza, les Emirats Arabes Unis, Singapour, la Jordanie, la Lybie. En chiffres, cela donne selon UNESCO : - 2.4 milliards de personnes sont privées de systèmes d'assainissement de base.
L'eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L'eau douce, elle, représente donc 2,8 % de l'eau totale du globe.