Louis XVI sait que ces troupes sont dévouées à la monarchie. Il compte sur elles pour marcher sur Paris, renverser l'Assemblée constituante, mettre fin à la Révolution et restaurer ses prérogatives de souverain absolu.
Beaucoup de Parisiens se persuadent qu'il faut aller à Versailles, pour demander au roi du pain et du travail, et pourquoi pas le ramener à Paris pour qu'il se rende compte de la situation.
La famille royale comptait fuir Paris dans le but de rejoindre ses alliés afin qu'ils marchent sur Paris pour renverser l'Assemblée nationale constituante, mettre fin à la Révolution française et rétablir la monarchie absolue.
Ramené à Paris, Louis XVI, devenu suspect aux yeux des patriotes, est dès lors tenu sous bonne garde aux Tuileries. Sa fuite a pour effet d'éveiller des sentiments républicains dans une opinion restée jusqu'alors monarchiste.
La fuite à Varennes a confirmé les craintes des patriotes radicaux : faire confiance à Louis XVI était une erreur. Elle ouvre la porte à l'hypothèse républicaine. À Varennes, la nuit est encore longue. Chez Sauce, où la famille royale a admis son identité, le roi mange, indifférent à son destin, semble-t-il.
Avoir refusé de contresigner l'abolition des privilèges, votée le 4 août 1789 , et la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, votée le 26 août 1789 ; 5. Avoir tenté de corrompre certains députés de l'Assemblée constituante, notamment Mirabeau ; 7.
Janvier 1649. Depuis l'été 1648, la révolte gronde à Paris contre les nouveaux impôts levés par la couronne. Louis, roi à 10 ans, est réveillé en pleine nuit par Anne d'Autriche et Mazarin, afin de fuir à Saint-Germain en secret, et de permettre le siège de la capitale par le prince de Condé.
Au relais de Sainte-Menehould, le maître de poste Jean-Baptiste Rouet reconnaît la reine, puis Louis XVI. Comprenant que la famille royale est en fuite, il saute sur un cheval pour la précéder à Varennes.
Varennes est une commune du Canton de Clermont-en-Argonne dans le Grand-Est, où vivent environ 700 habitants, bordé à l'ouest par la forêt d'Argonne, à la limite des départements des Ardennes et de la Marne.
Pierre-Jean de Bourcet, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis, ancien valet de chambre du premier Dauphin de France.
C'est la fin de la monarchie. Après la marche des femmes des 5 et 6 octobre 1789, la famille royale, les ministères mais aussi la cour doivent quitter le château de Versailles pour s'établir aux Tuileries.
Alors que Louis XVI est de plus en plus critiqué, le document réduit la figure de la famille royale à un vulgaire troupeau de porcs. Par contraste, les révolutionnaires apparaissent comme les seuls détenteurs de l'autorité. Cette caricature est révélatrice des évolutions politiques de l'époque.
La fuite de Varennes eut lieu dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, lorsque le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette tentèrent de fuir Paris pendant la Révolution française.
Le roi souhaite surtout construire un palais qui surpasserait la beauté et le luxe du château de Vaux-le-Vicomte construit à grands frais par son ministre des Finances, Nicolas Fouquet.
Elles réclament du pain pour nourrir leurs familles mais elles portent aussi des revendications politiques. Parce que le roi traîne des pieds pour approuver la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et l'abolition des droits féodaux.
L'installation de Louis XIV au château de Versailles répond à la fois à une volonté du roi d'exposer toute sa grandeur et à un désir de contrôler et de soumettre la noblesse.
Varennes est un petit village français situé dans le département de l'Yonne et la région de Bourgogne-Franche-Comté (anciennement région Bourgogne). Ses habitants sont appelés les Varennois et les Varennoises.
La famille royale est repérée progressivement, et la route qu'emprunte leur voiture est bientôt connue. Le carrosse royal est finalement stoppé à Varennes le 21 juin 1791 au soir. Le roi est démasqué. Sous escorte, la famille royale est contrainte de reprendre le chemin de la capitale.
L'abolition de la royauté le 21 septembre 1792
Collot d'Herbois et Nicolas-Marie Quinette sont deux députés à la Convention nationale.
Louis XVI se place, au début de la Révolution, en tête du mouvement réformiste. Indécis, il hésite toutefois à ratifier les textes proclamant l'abolition des privilèges et la Déclaration des Droits de l'Homme, établis peu de temps après la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.
Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États Généraux. Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays.
Ils furent reconnus et rattrapés à Varennes, située à environ 250 km à l'est de Paris, et à environ 50 km au nord de Verdun. Le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette et leurs enfants furent ramenés à Paris sous bonne escorte.
Les Princes et les grands seigneurs s'y essaient à leur tour mais sans plus de succès. Les uns et les autres, représentants des classes privilégiées, ont été poussés à la révolte par l'augmentation des impôts et le besoin pour l'État d'accroître ses recettes fiscales.
Il favorise le développement du commerce et de l'industrie dans le cadre d'une politique mercantiliste qu'on appellera plus tard le « colbertisme ». Louis XIV s'entoure donc de ministres et nomme des intendants en Province tout en réduisant le rôle des corps intermédiaires : noblesse et parlements.
Ainsi, la fuite à Varennes a été un tournant dans la Révolution Française car elle a sapé la confiance du peuple envers le roi, a conduit à une polarisation politique en France et a affaibli la position du roi face à l'Assemblée nationale constituante.