Certain·e·s collègues prennent des notes pendant les séances pour se rassurer de ne rien manquer, se sentir en sécurité par rapport aux assurances et aux médecins qui exigent des données anamnestiques complètes, avoir l'impression de respecter leur client·e ou aussi pour maintenir leur attention éveillée.
Un massage de pieds, une séance de sport, une promenade en forêt, chacun a ses petits trucs pour terminer sa journée de travail et laisser les tranches de vie dans leur cabinet.
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
Après quelques séances, on se sent généralement mieux. On peut remarquer aussi la diminution des symptômes. Puis lorsque l'on avance un peu plus dans le suivi, des choses que l'on avait refoulées peuvent resurgir. C'est dans ces moments-là qu'en effet on peut se sentir moins bien.
Vous ne vous sentez pas à l'aise avec votre psy
Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer. Vous avez le sentiment que votre psy ne vous comprend pas.
REMERCIEMENT ET RECONNAISSANCE ENVERS MA PSY
Je garde en tête tous les outils et exercices car ils peuvent me servir encore aujourd'hui ! Je remercie ma psy car elle m'a permis d'être libérée, de guérir, d'accepter ce que j'ai vécu, de comprendre et surtout d'être la femme que je suis aujourd'hui.
Qu'il demeure indifférent devant quelqu'un qui vient de rompre ou de perdre un parent, c'est cela qui signale le mauvais psy ». « Un psy soigne d'abord avec ce qu'il est, avec son désir de guérir, insiste Pierre André, psychothérapeute.
Un bon thérapeute, c'est celui qui sait écouter, pas celui qui sait parler. Ceux qui vous expliquent comment faire pour se sentir mieux, pour devenir autonome, sont en réalité ceux qui vont créer une dépendance vis-à-vis d'eux.
Quand la connexion avec le psychologue ne se fait pas et que l'on sent, au bout de quelques mois, que l'aide apportée n'est pas à la hauteur de notre mal-être. Mais aussi, quand la connexion se fait trop bien et qu'elle entrave la neutralité bienveillante auquel le thérapeute est soumis.
Les causes de l'irritabilité
L'irritabilité peut avoir de nombreuses causes, les principales étant : Le stress : vivre une période stressante, comme perdre un emploi ou une rupture de couple, peut rendre une personne plus irritable que la normale.
Le psychiatre est le seul spécialiste des maladies mentales qui peut poser un diagnostic basé sur une évaluation complète incluant un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l'imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.
Quand une analyse ou une psychothérapie sont " vraiment " finies, cela s'impose en général à l'analyste comme au patient : le patient sent qu'il a retrouvé sa route et l'analyste " l'entend ". Comme une évidence.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
L'exacte réponse à la question « qui suis-je ? » consisterait donc en une affirmation de la permanence de ma personne que symbolise, par exemple, mon nom. Il faut en outre ajouter que cette question « qui suis-je ? » apparaît comme fondamentalement première.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
Car le manque d'échange constructif entre un patient et son thérapeute au début de la relation peut aussi annoncer une « mésalliance thérapeutique » qui est l'une des principales causes de la stagnation, voire de l'échec du processus, toutes écoles confondues.