La sécheresse est la principale raison invoquée par les éleveurs de vaches laitières pour justifier cette augmentation attendue du prix du lait, mais aussi des produits laitiers tels que le beurre et les fromages. La chaleur a en effet produit une réduction de la production laitière des vaches.
Le réchauffement climatique a des conséquences bien concrètes sur l'alimentation et notamment sur le lait. Déjà à un niveau très élevé, le prix de ce produit devrait encore augmenter. En cause, la sécheresse historique que traverse la France et qui impacte la production d'herbe nécessaire pour nourrir les vaches.
« La raison est toute bête, et tient aux deux teneurs qui servent à catégoriser le lait : la teneur en matière protéique, et la teneur en matière grasse. Le lait entier a un taux plus important des deux, surtout la matière grasse.
En 2021, les prix du lait de vache payés aux producteurs s'élevaient à environ 390 euros les 1.000 litres en moyenne, en hausse de 4,3% par rapport à 2020.
Une fois le lait produit, il doit être acheté. Ainsi, dans les faits, le prix est fixé par le fabricant. Ce pouvoir des fabricants est même accru en temps de crise.
Les modalités sont négociées différemment selon les cours, et les prix d'achat du lait diffèrent aussi selon les régions de France, les collecteurs, et les primes (prime "super qualité" par exemple). Certains producteurs, à cause de leur situation géographique n'ont pas le choix de leur collecteur.
L'Inde est le premier producteur mondial de lait, avec 22 pour cent de la production mondiale, suivie par les États-Unis d'Amérique, la Chine, le Pakistan et le Brésil.
Après l'huile de tournesol ou encore la moutarde, la France est à nouveau menacée par une pénurie : celle du lait. En cause ? La sècheresse, l'inflation et la baisse du nombre d'éleveurs.
«Les produits laitiers ont une inflation qui est quand même très inférieure à différents produits qu'on peut observer dans les épiceries», a ajouté M. Gobeil. Cette deuxième hausse consentie sur le prix du lait à la ferme en 2022 est une avance sur l'ajustement annuel aux producteurs prévu pour le 1er février prochain.
Nouvelle-Zélande : 334 EUR.
Définition de laitier Votre navigateur ne prend pas en charge audio. , laitière nom et adjectif. vieux Personne qui vend du lait. ➙ crémier.
La Bretagne est la première région productrice de lait en France. Tous les grands groupes laitiers y sont implantés (Lactalis, Bongrain, Bel, Sodiaal, Danone, Entremont Alliance, Senoble…) et près d'un tiers des vaches laitières françaises y sont élevées.
C'est une conjonction de plusieurs facteurs : l'énergie et le carburant coûtent plus cher, donc la production de nombreux produits alimentaires transformés aussi. Le traitement de la betterave sucrière ou le séchage du lait en poudre par exemple ont vu leurs coûts de production flamber à cause du prix de l'énergie.
L'augmentation du prix des matières premières, de l'énergie et du transport ont provoqué une hausse significative du prix de certains aliments. La guerre en Ukraine risque également de faire porter une pression supplémentaire sur les produits alimentaires d'ici l'été 2022.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Caviar d'Almas
En fait, le Guinness Book of World Records l'a nommé l'ingrédient le plus cher de la planète ! caviar noir est récolté à partir d'une espèce rare d'esturgeon albinos de 100 ans qui ne se trouve que dans la mer Caspienne, et il peut coûter jusqu'à 20 000 $ la livre !
Entre le manque de pluie, les températures caniculaires, l'explosion des prix de l'énergie et des matières premières, mais aussi un métier qui peine à séduire les jeunes générations d'éleveurs, cet hiver 2022 risque d'être synonyme de pénurie de lait.
Invasion russe de l'Ukraine
Le responsable du Programme alimentaire mondial, David Beasley, avertit en mars 2022 que la guerre en Ukraine pourrait porter la crise alimentaire mondiale à « des niveaux dépassant tout ce que nous avons vu auparavant ».
Les rares à consommer moins de 10 litres par an sont l'Ukraine, la Turquie et la Bulgarie. Au Nord de l'Europe, le lait frais règne en maître, et dès qu'il fait plus chaud, c'est le lait UHT (dont la conservation est de 3 mois) qui s'impose au Sud de l'Europe.
On constate aussi une nette progression des achats pour les autres fromages au lait de vache mais aussi au lait de chèvre et au lait de brebis » relève FranceAgriMer. Côté appellation, c'est l'emmental qui se hisse sur la première marche du podium avec près de 164 500 tonnes vendues, soit +7,8% par rapport à 2019.
Le lait UHT se conserve 3 à 4 mois. C'est le lait le plus consommé en France (97% du marché). Vous l'aurez compris, plus on chauffe le lait, plus il se conserve mais moins on a de nutriments. Si la chaîne du froid est respectée, le lait cru reste la meilleure option.