Désignant les premiers militants organisés de la cause des femmes, le mot "féministe" remonte à la fin du XIXe siècle, à la période de la IIIe République.
Le terme « féminisme » est utilisé en 1872 par Alexandre Dumas fils avec un sens péjoratif dans un pamphlet anti-féministe, puis employé et popularisé à partir de 1882 par Hubertine Auclert, militante féministe et suffragiste française, qui lui donne son sens actuel.
Personne appartenant à un mouvement politique qui prône l'égalité réelle entre les hommes et les femmes dans la vie privée et dans la vie publique. Au sens large, le féminisme inclut l'ensemble argumentaire qui dénonce les inégalités faites aux femmes et qui énonce des modalités de transformation de ces conditions.
L'histoire du féminisme commence dans la seconde partie du XIX e siècle, lorsque le mot féminisme apparaît sous la plume d'Alexandre Dumas fils puis sous celle d'Hubertine Auclert. Cependant, dès la fin du Moyen Âge, des auteurs critiquaient la place accordée aux femmes dans la société.
Olympe de Gouges est considérée comme une des pionnières du féminisme français. Elle est notamment la rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Simone de Beauvoir est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Son livre "Le deuxième sexe" est un des plus grands livres de la philosophie contemporaine sur le féminisme.
Le terme apparaît en 1872
En savoir plus : Olympe de Gouges, une femme du XXIe siècle... Parmi les premières occurrences du mot "féministes", celle la plus souvent citée figure dans un essai du romancier Alexandre Dumas fils, datant de 1872, intitulé L'Homme-femme.
Misogyne signifie : « a qui une aversion pour les femmes, du mépris pour elles ». Cet adjectif qualifie le plus souvent un homme.
réformateur, réformatrice, réformiste[Hyper.]
Ces hommes décrivent la société moderne féministe comme étant en leur défaveur au niveau économique aussi bien que sentimental. Ils ont décidé de bannir les femmes de leur vie pour se concentrer sur leur vie professionnelle qu'ils mettent en avant.
Merle bleu, chat, épingle en forme de cellule de prison... Autant de symboles que les militantes du 20e siècle ont utilisé pour défendre le droit de vote des femmes. Au début du 20e siècle, les suffragettes exprimaient leur solidarité au travers de divers symboles.
26 août 1970 : "C'était la première fois que l'on apparaissait publiquement en tant que féministes" Entretien. Le 26 août 1970, un acte symbolique d'une dizaine de féministes a marqué le début du Mouvement de libération des femmes qui a œuvré pour leurs droits.
Définitions de « androgyne »
Les suffragettes anglaises : la symbolique de la couleur
Une des membres de l'organisation, Emmeline Pethick-Lawrence explique ce choix : “Le violet en couleur dominante symbolise le sang royal, qui coule dans les veines de chaque femme luttant pour le droit de vote, la conscience de la liberté et de la dignité.
La féminité est l'ensemble des caractères morphologiques, psychologiques et comportementaux spécifiques, ou considérés comme spécifiques aux femmes. Ils sont liés au sexe ou au genre, et fortement influencés, voire conditionnés par l'environnement socioculturel.
Un autre trait du féminisme d'aujourd'hui est son caractère réformiste. Le mouvement en faveur de la parité est à cet égard symptomatique. Il a renoué avec le suffragisme et marqué une rupture avec le MLF.
Le mouvement féministe a fondé sa « revendication sociale » d'égalité entre les hommes et les femmes sur un projet politique s'opposant au capitalisme.
Le féminisme universaliste est notamment représenté par Elisabeth Badinter, Zineb El Rhazoui, Céline Pina, Caroline Fourest et Françoise Laborde, tandis que le féminisme intersectionnel est représenté par Rokhaya Diallo, Caroline de Haas, Fatima Benomar ou Françoise Vergès.
La misandrie (du grec ancien μῖσος / mîsos (« haine ») et ἀνήρ / anếr (« homme ») est un terme désignant un sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des hommes. Ce terme est sémantiquement le correspondant inverse de celui de misogynie (sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard d'une ou des femmes).
Définition "misandre"
adj. Qui hait ou méprise les hommes.
hostilité, de dédain qu? éprouvent certains individus à l'égard des femmes. La plupart du temps les misogynes sont des hommes, mais une femme peut aussi être misogyne.
Osez le Féminisme ! est représentée publiquement par 5 porte-paroles, élues par le Conseil d'Administration le 25 juin 2022 : Alyssa Ahrabare, Fabienne El-Khoury, Elsa Labouret, Laetitia Crouzet et Ursula Le Menn ; cette dernière est également chargée de communication de l'association.
Delphine Gardey peut ainsi conclure en affirmant que les féminismes ont permis aux femmes de « devenir sujet de droit et sujet politique, devenir actrice de [leur] vie sexuelle et pouvoir la choisir, faire advenir des formes nouvelles de la subjectivité » (p. 118).
Quelques femmes de l'élite, comme la dramaturge et essayiste française Olympe de Gouges (1748-1793) et la philosophe anglaise Mary Wollstonecraft (1759-1797) ont objecté et ont défendu les droits des femmes en publiant respectivement la Déclaration des droits de la femme (1790) et la Défense des droits des femmes (1791 ...