Le lithium agirait sur le taux de la leptine15 et peut perturber le fonctionnement de la thyroïde. Il possède également un effet « insuline-like » augmentant la pénétration du glucose dans les adipocytes et il stimule l'appétit.
"Le lithium agit au niveau de l'hypothalamus mais aussi au niveau de la thyroïde. Dans ce cas, on a une double peine car il va y avoir une perturbation endocrinienne qui va favoriser la prise de poids de type hypothyroïdie."
L'appétit est stimulé par l'arrêt du tabac, la consommation de cannabis, mais aussi par de nombreux médicaments. Plus de la moitié des malades traités pour troubles bipolaires par le lithium (Teralithe) ou le valproate (Depakine, Depakote, Depamide) grossissent.
Le lithium est utilisé pour traiter la manie et prévenir les épisodes de manie et de dépression. Parmi les effets secondaires courants du lithium, citons la soif, un besoin accru d'uriner, des nausées, un gain de poids et un léger tremblement des mains.
Les thymorégulateurs :
le lithium (Teralithe ®) l'acide valproïque (Depakote ®) par contre, la lamotrigine est parmi les thymorégulateurs le moins susceptible de faire grossir.
Elle lutte contre les revirements incontrôlables et extrêmes de son humeur, oscille entre un abattement profond et des poussées d'euphorie débordante. Pendant les phases dépressives, Kay se sent misérable et le moindre effort lui paraît écrasant.
Faiblesse ou spasmes musculaires; nausée, vomissements ou diarrhées intenses; fatigue, somnolence ou étourdissement; trouble de l'élocution, vision brouillée, maladresse ou confusion; maux de tête, tremblements, crises d'épilepsie (convulsions), évanouissements, pouls irrégulier (cela pourrait se produire si votre ...
Ce médicament peut interagir avec les médicaments suivants : AINS, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, neuroleptiques ou médicament contenant de la carbamazépine.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Autre alternative au lithium : les neuroleptiques. Près de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires en reçoivent, seuls ou en association, pour traiter des symptômes psychotiques. L'halopéridol (Haldol®, Janssen Cilaq), un neuroleptique de première génération, s'utilise lors d'épisodes maniaques aigus.
"La prise de poids est alors faible ou absente" constate le Docteur Neveux. Les conseils qu'ils prodiguent sont donc liés à la dépression plus qu'au fait de la prise d'antidépresseur : "Il s'agit d'adopter un régime alimentaire équilibré, un rythme de sommeil régulier, de faire de l'exercice.
La fluoxétine est un médicament utilisé pour le traitement de la dépression, et qui a comme effet secondaire de réduire l'appétit. Par conséquent, on pense que la fluoxétine pourrait être utilisée comme traitement pour les personnes en surpoids ou obèses.
Cette maladie ne se guérit pas encore, mais la bonne nouvelle est qu'elle peut être traitée. La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
Les médicaments psychotropes perturbent ses signaux et provoquent un dérèglement des mécanismes de faim et de satiété par un effet orexigène, c'est-à-dire qui stimule l'appétit et diminue la dépense énergétique, induisant en conséquence une prise de poids.
Certains médicaments du système nerveux et donc certains antidépresseurs ouvrent l'appétit. Mais dans la dépression, il y a aussi des difficultés, des troubles alimentaires. Si on associe les deux, même si on ne connaît pas la part de l'un et de l'autre, ça va se multiplier et le patient va prendre du poids.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Globalement, elles considèrent que leur corps réagit mal et surtout trop violemment aux événements de vie problématiques, et que cela implique, avant toute chose, de prendre impérativement des médicaments, essentiellement des régulateurs de l'humeur, sans jamais céder sur ce point.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Une des hypothèses du mécanisme physiopathologique du tremblement serait que le Lithium provoquerait un stress oxydatif au niveau des noyaux gris centraux. De nombreux facteurs peuvent favoriser ou aggraver les tremblements induits par le Lithium.
La toxicité chronique du lithium se manifeste entre 1.2 et 2.0 mmol/l et des concentrations supérieures à 2.5 mmol/l peuvent être fatales.