Le général de Gaulle avait été, lui, nommé sous-secrétaire d'État à la Défense nationale et à la Guerre le 5 juin. N'acceptant pas l'armistice défendu par Pétain, il quitte la France dès le 17 juin pour poursuivre la lutte de l'Angleterre.
27 avril 1969
Le référendum portant sur la régionalisation et la réforme du Sénat est rejeté par 52,4% des voix. Charles de Gaulle s'était engagé à quitter le pouvoir en cas de non. Fidèle à sa promesse, il démissionne le lendemain.
Il veut cesser le combat et négocier un armistice avec le pouvoir hitlerien. Charles de Gaulle refuse ce choix. Le 17 juin 1940, il repart pour Londres rejoindre Churchill, convaincu lui aussi que le combat contre les nazis doit se poursuivre.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration. Il est condamné à mort, une sentence commuée en détention à perpétuité.
Le début de la campagne de France commence par l'invasion de la Belgique par l'armée allemande. Adolf Hitler viole la neutralité de la Belgique, pour mener une offensive vers la France, et vaincre les troupes alliées.
En quittant le commandement militaire intégré de l'OTAN, le général de Gaulle cherchait moins à réformer l'Alliance qu'à redéployer la politique étrangère de la France en toute indépendance.
Lors d'une manifestation en Algérie le 15 mai, le général Salan sort de son rôle et empiète sur les prérogatives du pouvoir civil : il fait appel au général de Gaulle pour sortir de la situation de crise, de l'instabilité politique, et pour conserver l'Algérie française.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le Reich allemand et les représentants du tout nouveau gouvernement Pétain. Les conditions des Allemands sont extrêmement lourdes pour la France. Le but est alors pour Hitler d'empêcher la France de se relever d'une telle défaite et de lui infliger une terrible humiliation.
Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi.
A l'été 1942, la France Libre apparaît donc comme une organisation structurée administrativement et politiquement, forte des succès militaires remportés par les Forces Françaises Libres et de l'action menée par les 500 comités français libres à travers le monde.
Dès lors, de Gaulle entre dans l'opposition. En 1947, il lance un mouvement, le Rassemblement du peuple français (RPF), qui compte rapidement de très nombreuses adhésions. Son but est de lutter contre le poids excessif des partis et de favoriser une réforme constitutionnelle.
La philosophie politique de saint Thomas d'Aquin, le droit imprescriptible des peuples à rejeter l'oppression, la morale et les lois républicaines : tout est bon à Jean-Marie Bastien-Thiry, qui voulut assassiner de Gaulle en 1962, pour justifier son geste.
La démission du général de Gaulle, le 20 janvier 1946.
Le 27 avril 1969, le peuple français est consulté par référendum sur une réforme du Sénat associée à la mise en oeuvre d'un ambitieux projet de régionalisation. Cette réforme proposée par le président Charles de Gaulle est rejetée à la majorité de 52,41% des suffrages exprimés.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas. Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait. Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une.
Il est notamment chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République, fondée en 1958 ...
En 1958, la IVe République est confrontée à une grande instabilité gouvernementale et à la crise algérienne. Le 13 mai, des Algérois d'origine européenne manifestent pour conserver l'Algérie française et réclament De Gaulle au pouvoir.
Bilan : Le Général de Gaulle fonde la Cinquième République dans une situation de crise et, s'il est attendu comme l'homme providentiel susceptible de la résoudre, son action est contestée. Il cherche ici à la légitimer et à obtenir une approbation de la nation la plus large possible pour son projet constitutionnel.
Le général de Gaulle a en réalité d'après l'histoire reçu une balle à la main gauche pendant la Grande Guerre. Ce qui a pour conséquence de lui infliger d'atroces douleurs dans ses doigts. Afin de souffrir moins, le général de Gaulle alternait donc son port d'alliance.
Quand la défaite tourne à la débâcle, Pétain demande l'armistice tandis qu'un général inconnu allume la flamme de l'espoir. C'est un coup de dés comme l'Histoire n'en a jamais connu en France.
En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie. L'Allemagne nazie détient une supériorité militaire accablante sur la Pologne.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.