Les scientifiques expliquent l'augmentation rapide de cette année par des fortes émissions de CO2 humaines et par un phénomène d'El Nino, qui provoque des années chaudes, et des sécheresses.
En été, le poids de la photosynthèse est bien plus important que celui de la respiration. Suffisamment pour faire infléchir la courbe du taux de CO2 dans l'atmosphère. En hiver, c'est l'inverse, la respiration prend le dessus. Et la courbe repart à la hausse.
Les origines de cet excès sont connues: la déforestation et, surtout, une consommation effrénée de combustibles fossiles: mazout, essence, gaz, charbon. Notre civilisation dégage aussi dans l'atmosphère d'autres gaz à effet de serre, tels le méthane, le protoxyde d'azote et les gaz fluorés.
Or, l'utilisation humaine des énergies fossiles, dont la combustion dégage du dioxyde de carbone (CO2), transforme la composition chimique de l'atmosphère. Les gaz à effet de serre, de plus en plus concentrés, retiennent trop de chaleur et la température terrestre monte.
La principale source de gaz à effet de serre d'origine humaine est l'utilisation de l'énergie. En brûlant des énergies comme le charbon, le gaz ou le pétrole pour produire de l'énergie ou pour alimenter les moteurs de nos moyens de transport, on émet du CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
Deux processus physique : il y a d'abord la dissolution naturelle des gaz présents dans l'atmosphère (y compris du CO2) dans les océans, à la surface entre l'air et l'eau. Cette dissolution est favorisée à basse température. Ainsi, les zones froides des océans absorbent plus de CO2 que les zones chaudes.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
800 ppm : provoque des maux de tête, vertiges et nausées. Cette concentration en CO entraîne la perte de connaissance en 45 min, et la mort en 2 à 3 heures. 12 800 ppm : entraîne la perte de connaissance immédiate et la mort entre 1 et 3 minutes.
Le CO2 simplement et sa mesure :
Le taux de CO2 normal dans l'air est de 350 à 450 ppm. Le CO2 est un gaz inodore, incolore et ininflammable.
Quand il fait un peu plus chaud, le cycle du carbone et la solubilité de CO2 dans les océans sont modifiés : le dioxyde de carbone est relâché dans l'atmosphère, ce qui augmente la température, avec effet boule de neige (c'est l'inverse quand il fait plus froid).
LES ACTIVITÉS HUMAINES EN PREMIÈRE LIGNE
Les activités telles que l'utilisation de carburants d'origine fossile (charbon, pétrole ou gaz), l'élevage, l'utilisation de produits chimiques et la déforestation sont en effet à l'origine d'émissions de GES.
Il joue un rôle primordial dans le cycle du carbone sur la planète : l'être vivant transforme l'oxygène en CO₂ tandis que les plantes transforment le CO₂ en oxygène. Le dioxyde de carbone participe ainsi activement à la respiration des êtres vivants et à la photosynthèse des plantes.
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.). C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq.
Ces émissions sont stimulées par l'épandage d'engrais minéraux azotés et d'engrais organiques, et par l'excès d'azote minéral provenant des engrais organiques et de synthèse dans un milieu faible en oxygène, tel que les sols compacts et mal drainés.
Le CO2 atteint actuellement d'énormes concentrations dans l'atmosphère. Ce gaz est responsable aux deux tiers de l'effet de serre additionnel. L'homme augmente aussi la production de méthane avec l'élevage intensif d'animaux, mais surtout avec la céréale la plus cultivée sur Terre : le riz.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Le Danemark est considéré comme étant le pays le plus écologique du monde, à la tête de nombreux de classement, ou y intégrant au moins le top 5, car les critères peuvent être différents, son score EPI est de 77,90.
D'après ses derniers résultats, le Bangladesh obtient les pires résultats en matière de pollution atmosphérique (76,9 microgrammes de polluants/m³) après l'analyse des données de 6 475 villes dans 117 pays. Le Tchad (75,9 µg/m³) et le Pakistan complètent le podium (66,8 µg/m³).
Pour extraire du CO2 de l'atmosphère, il faut d'abord faire passer l'air sur ce qu'on appelle un absorbant à l'aide de ventilateurs. Cet absorbant fixe le CO2 jusqu'à ce que sa capacité d'absorption du gaz à effet de serre soit épuisée.
L'Iroko : l'arbre miraculeux qui stocke le CO2 pour le transformer en calcaire. L'Iroko est un arbre tropical africain poussant principalement en zones chaudes et humides, qui a une capacité remarquable à absorber le CO2 pour le transformer en calcaire.
Le réchauffement climatique est comme un gros bateau. Une fois lancé, il faut du temps pour le freiner ou le faire changer de cap. Est-ce que tu savais que la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère est d'environ 100 ans ? Ainsi, il sera d'autant plus difficile de le limiter que les mesures seront prises avec retard.