La viande est trempée avant d'être salée, afin de dissoudre le sang qui se trouve à sa surface et de la ramollir pour faciliter l'absorption du sang par le sel. La viande ne doit donc pas être chauffée ou salée (même très partiellement) avant le salage à proprement parler.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
Pour obtenir une viande halal ou casher, l'animal sacrifié doit être abattu selon un rituel précis. Chez les juifs, le rite ne peut être effectué que par un shohet, un sacrificateur formé et reconnu par un rabbin. Ce dernier saisit l'animal et doit lui sectionner la trachée et l'œsophage sans les couper totalement.
Une pièce de viande ou de volaille, même issue d'un animal abattu rituellement, comporte encore du sang, et doit en être débarrassée avant d'être cuisinée. Ce processus doit être réalisé dans les trois jours suivant l'abattage, sans quoi le sang se fige.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
La conclusion cite : « L'abattage sous forme rituelle avec incision, s'il est exécuté correctement, est sans douleur pour les moutons et veaux d'après les résultats des mesures électroencéphalogrammes. » L'étude précise également que « trois secondes après l'incision, l'électroencéphalogramme montre en effet un état de ...
Les animaux arrivent généralement à l'abattoir dans un état physique et psychologique fragilisé. Ils ont faim, sont exténués et souvent confus et apeurés. Lorsqu'ils arrivent à l'abattoir, d'autres facteurs peuvent s'ajouter à leur stress et à la douleur, comme des sols glissants.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah. L'esturgeon, la raie, l'anguille, le congre, etc.
Judaïsme : le pur et l'impur
Par exemple, les mammifères ruminants purs doivent avoir le sabot fendu [2][2]Le texte énumère dix animaux purs : le bœuf, le mouton, la… ; dans le cas contraire, ils sont réputés impurs. C'est le cas du chameau, du lapin et du daman qui ruminent mais n'ont pas de sabots fourchus.
La chair des animaux impurs et leurs dérivés (lait et œufs) : seuls les mammifères qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont autorisés. Le lapin est interdit ainsi que le porc, il a bien le sabot fendu mais il ne rumine pas. Tous les autres mammifères sont également interdits.
Le sabot fendu est un problème courant qui peut toucher tous les chevaux. Il existe de nombreuses causes différentes, mais la plus courante est le surmenage ou un mauvais entretien. Les sabots des chevaux sont une partie complexe de l'anatomie du cheval.
La différence proviendrait de ce que la viande halal serait issue d'un animal complètement vidé de son sang, ce qui modifierait son goût. La preuve manifeste de cette différence serait la clarté de la viande halal comparée à la couleur rouge de la viande vendue dans les boucheries non islamique.
"Voici ceux que vous ne mangerez pas parmi ceux qui ruminent ou qui ont le sabot fourchu et fendu : le chameau, le lièvre, le porc, et vous ne toucherez pas à leur cadavre". Sont donc aussi exclus chevaux, félins, chiens, lapins, ainsi que le gibier (lièvres, sangliers).
L'abattage des animaux sans étourdissement
Pour l'abattage sans étourdissement préalable, la contention des animaux (tête et corps) est obligatoire. L'opérateur pratique donc directement la phase de saignée, qui consiste à sectionner les principaux vaisseaux sanguins et tissus de la région cervicale.
Se dit d'un aliment, en particulier de la viande, conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme, ainsi que du lieu où il est vendu. (Pour la viande, une des principales prescriptions est l'ablation du nerf sciatique de l'animal et l'élimination du sang qui peut rester après l'abattage.)
Le principe de base, c'est que ce qui provient d'un animal interdit est interdit (par exemple ses œufs ou son lait), et que ce qui provient d'un animal autorisé peut être consommé. Pour les œufs, il faut vérifier qu'ils ne contiennent aucune trace de sang. Un œuf fécondé sera jeté.
Concernant les poissons, il n'y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n'est pas cacher : "Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n'a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous." (Deutéronome, XIV, 9-10).
Aliments non-permis :
Porc, reptiles, amphibiens et insectes. Fruits de mer (homard, crabe, crevettes, pétoncles, huitres, moules) et mammifères marin.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
Poisson et fruits de la mer
Cette interprétation est toutefois rejetée par les Sunnites Hanafites et les Chiites. Ceux-ci considèrent le poisson comme seul produit de la mer dont la consommation serait licite et relèguent les fruits de mer dans la catégorie des aliments interdits.
avec étourdissement après égorgement (« post-stunning ») : les animaux sont étourdis immédiatement après la section des jugulaires. La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal.
L'ornithorynque : L'ornithorynque est sans doute l'un des animaux les plus étranges et distincts de la planète.
En revanche, les insectes en sont dépourvus (un criquet continue à manger pendant qu'il se fait dévorer par exemple). On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur.