Cela vient de ce que la religion lui ôte la responsabilité angoissante de prendre son destin en main et de lutter pour changer l'ordre des choses. La religion le délivre de l'angoisse de la liberté. C'est là un gain à court terme qui correspond à un désir réel et fait de la religion une illusion.
La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale. Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.
Définition. L'illusion est une perception erronée, qui peut avoir pour cause soit une apparence trompeuse (Platon), soit une erreur de nos sens (Descartes), soit une mauvaise interprétation de nos perceptions sensorielles. Pour Freud, l'illusion est le fait de croire en la réalité de nos désirs.
Le savant croit en la vérité. Tel est donc le paradoxe, sinon la contradiction, de l'attitude scientifique. Elle prétend rejeter toute croyance et maintient cependant une croyance en la vérité. C'est au nom de cette croyance en la vérité que le savant abolit toutes ses autres croyances.
Définitions de la religion par les Philosophes :
« Si un homme atteint le cœur de sa propre religion, il atteint également le cœur des autres religions. » – Marx : « La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit d'une époque sans esprit.
Or la religion, c'est à la fois ce qui relie les hommes à une puissance qui les dépasse, tout en les reliant entre eux. Mais c'est aussi un retour méditatif sur soi-même (« recueillement ») propice au respect, non seulement d'un Dieu, mais aussi éventuellement, de l'Humanité.
Des études sociologiques ont démontré l'apport positif de l'appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien‑être et la contribution à la vie communautaire[2]. Les religions sont également le cadre des rites de passage marquant la naissance, le mariage et la mort.
Selon Richard Dawkins, « la science n'est pas seulement corrosive envers la religion, la religion est corrosive envers la science. Elle enseigne aux gens à se satisfaire de pseudo-explications surnaturelles et triviales et les aveugle au sujet des explications merveilleuses et réelles que nous avons à portée.
Cependant, il est clair qu'aujourd'hui, le développement de la connaissance scientifique n'a pas supprimé la pensée religieuse.
Elle est imputable à la volonté qui se permet d'affirmer quelque chose alors qu'elle n'en a pas les moyens théoriques. D'où la nécessité d'éviter la prévention et la précipitation,comme le conseille Descartes, afin de ne pas juger à tort et à travers.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Du latin illudere (« se jouer de », « se moquer »). Perception erronée du monde extérieur ou de ses propres états internes, l'illusion est une croyance fausse. Le propre de l'illusion est d'être incorrigible, ce qui la distingue de l'erreur.
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
C'est ainsi que l'idéologue est amené à préciser sa conception de la loi, de la nation, de l'Etat. Plus que la religion proprement dite, la violence surgit le plus souvent de la confrontation de plusieurs systèmes idéologiques incompatibles et - surtout - des intérêts matériels qui y sont impliqués.
Les agnostiques s'opposent aux croyants, qui considèrent probable ou certaine et connaissable l'existence de telles divinités, mais éventuellement aussi aux athées estimant que l'improbabilité ou l'impossibilité d'existence de dieu est également inconnaissable.
EXCLUSIF - Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de la complexité du vivant, de la mort thermique de l'Univers et, surtout, du Big Bang sont-elles suffisantes pour convertir les incroyants d'aujourd'hui?
La science fait reculer le champ d'application des croyances, mais elle ne prétend pas tout expliquer. À toutes les époques, les croyances peuvent se répandre dans un monde rationnel et la volonté de faire preuve de raison peut se développer dans une société en proie à de nombreuses croyances.
La science s'occupe de questions de fait, la religion de questions de valeur. Ce sont des « registres » différents. La religion s'occupe de questions « ultimes ».
Hegel et Kierkegaard, Marx et Nietzsche, chacun à leur manière, le questionnent et l'accusent par leur critique du christianisme 4. de la critique interne et externe, de l'histoire des religions, des systèmes économiques et des institutions. Le théologien ne peut ni s'en passer, ni ignorer ses résultats.
Historiquement, la philosophie de la religion peut aussi désigner un moment de l'histoire de la pensée centré sur les auteurs allemands que sont Kant, Schleiermacher et Hegel. Ceux-ci sont les principaux philosophes à avoir traité de la religion au tournant des XVIII e et XIX e siècles.
Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : l'homme fait la religion, la religion ne fait pas l'homme. La religion est en réalité la conscience de soi et le sentiment de soi de l'homme qui, ou bien ne s'est pas encore trouvé, ou bien s'est de nouveau perdu.
Le sens du terme « religion » n'est pas restrictif et rien, dans la déclaration, ne limite la religion à des groupes « officiels » ou « historiques ». Au contraire, la définition donnée est bien plus vaste : elle recouvre la « pensée », la « conscience » et la « conviction » tout autant que la religion au sens strict.
Une telle distinction subjective entre croyances et savoirs présente deux inconvénients: premièrement, elle prive les deux notions de toute valeur descriptive; deuxièmement, elle dissimule le fait que la plu- part des croyances contemporaines – la plupart des idées auxquelles nous croyons – sont aujourd'hui associées ...
Les religions proposent une interprétation du monde qui rend celui-ci compréhensible. Mais elles structurent également la société en rendant possible la cohabitation des hommes entre eux, par l'intermédiaire d'une même croyance (la « religion » a pour origine le terme latin religare, qui signifie « relier »).