Des couleurs vives, souvent joyeuses, et qui étaient rarement choisies par hasard. Car si la monarque devait rester neutre, le choix de ses robes et tailleurs lui permettait de montrer ce qu'elle ne pouvait dire. Décédée jeudi dernier à l'âge de 96 ans, Elizabeth II était aussi la reine de l'élégance.
Sa couleur favorite était le bleu mais elle ne supportait pas les tons gris et beige, trop fades, tandis que le noir était réservé aux périodes de deuil.
En réalité, ils respectaient simplement le protocole. L'auteure raconte ainsi : "Les couples aristocratiques ont toujours eu des chambres séparées. Cela évite d'être dérangé par des ronflements ou par des mouvements de jambes un peu brusques. Puis quand on se sent à l'aise, on peut parfois partager sa chambre.
L'usage voudrait que l'on ne puisse lui serrer la main que si elle nous la tend. Cette coutume vient de l'héritage protocolaire de la monarchie anglaise. Pendant longtemps, l'ancien monarque tenait son pouvoir de Dieu. Lui comme sa famille étaient alors intouchables.
Les céréales Special K, le péché mignon d'Elizabeth II
Darren McGrady, ancien chef cuisinier de la reine Elizabeth II, ayant aussi travaillé pour Lady Diana et ses fils les princes William et Harry, a confié dans une de ses vidéos Youtube les aliments favoris de la souveraine.
Un Dry Martini en apéritif
Elle sirotait aussi chaque midi un "Dubonnet and gin", ce qui ne l'a pas empêché de mourir à 101 ans au début des années 2000.
À chaque fois, l'un des péchés mignons de la reine d'Angleterre Elizabeth II, le foie gras, était au menu.
La veuve du prince Charles avait donc banni quelques plats. Parmi les aliments que l'on ne retrouvait jamais dans les assiettes du palais, il y avait l'ail, qui a non seulement un goût trop fort, mais en plus donne une trop mauvaise haleine les heures qui suivent, voire le lendemain.
Le titre traditionnellement utilisé pour s'adresser à Sa Majesté la Reine, lorsqu'on lui est présenté et dans la conversation, est « Majesté » ou « Madame ». On s'adresse aux autres membres de la Famille Royale comme suit : Sa Majesté le Roi Albert : « Sire ». Sa Majesté la Reine Paola : « Majesté » ou « Madame ».
La famille Royale ne peut pas manger de fruits de mer
Bien que l'on se doute de la fraîcheur des aliments servis aux membres royaux, la famille ne mangera ni crustacés ni poisson lors des déplacements, afin d'éviter toute intoxication alimentaire.
Qui oserait toucher la reine Elizabeth II ? Le protocole, très ancien, fixe plusieurs règles, dont l'interdiction de toucher la souveraine. Au même titre qu'il convient de l'appeler "Votre Majesté" ou "Ma'am". Il est cependant possible de lui serrer la main, mais uniquement lorsqu'elle fait tend la sienne en premier.
La reine consort est l'épouse du roi. Comme le stipule le mot « consort », la reine consort a un sort commun à celui de son mari, avec les mêmes titres, mais elle ne partage pas la souveraineté du monarque, ni son pouvoir militaire de chef des armées.
Dans on cercueil, la reine Elizabeth II portera son alliance et une paire de boucle d'oreilles.
Lors de sa dernière apparition publique, la reine Elizabeth II s'est montrée canne à la main, laissant apparaître ce qui ressemblait à un hématome.
Selon l'historien britannique Robert Lacey, le port du chapeau rappelait que la reine s'était engagée à servir le peuple. L'historien a comparé la garde-robe et les accessoires d'Elizabeth II à un uniforme militaire.
Quel était le thé préféré d'Elizabeth II ? Que ce soit le matin ou l'après-midi, la reine choisissait toujours du thé noir, soit Earl Grey de la marque Twinings, fournisseur officiel du palais royal, soit du thé Assam. Notez que la monarque n'utilisait pas de sachets, mais préférait le thé en vrac.
Son fils, Charles II, qui a récupéré le trône en 1660, a lui aussi connu un règne difficile. Entre l'épidémie de peste, le grand incendie de Londres en 1666, et son incapacité à obtenir un héritier, il n'est pas non plus resté le roi le plus glorifié de l'histoire.
C'est peut-être de sa mère, fervente francophile, qu'Elizabeth hérite de sa fascination pour la langue française. Dès 1940, la jeune Lilibeth apprend la langue en compagnie de Marie-Antoinette de Bellaigue, une aristocrate francophone belge qui en 1940, par un jeu de relation, est recommandée à la famille royale.
S'il vous arrivait de rencontrer la reine d'Angleterre, ce serait la façon de la saluer ! Pour faire la révérence de la cour, allongez votre pied droit derrière votre pied gauche, en vous appuyant sur la demi-pointe. Pliez vos genoux vers l'extérieur en gardant votre dos droit et votre tête baissée.
Le cocktail favori de la monarque associait le gin avec un peu de Dubonnet, apéritif français à base de quinquina. Après l'annonce de sa disparition le 8 septembre dernier, les ventes de cette marque de Pernod Ricard se sont envolées.
Une pratique de plus en plus rare
La doublure du cercueil en plomb permet de sceller hermétiquement le cercueil, empêchant l'air et l'humidité d'y pénétrer. Cela a pour but de ralentir la décomposition de la dépouille.
Plus qu'un simple accessoire, les gants portés par Elizabeth II sont davantage un choix pratique qu'esthétique. Amener à serrer beaucoup de mains, le gant protège des germes. Leurs longueurs varient également en fonction des évènements.
Elle aimait tout particulièrement les pêches blanches du Château de Windsor et les fraises cultivées à Balmoral. Des fruits d'été également très appréciés par ses voisins français ! Selon le Chef McGrady, la reine d'Angleterre était aussi une fervente consommatrice de chocolat.
Cela signifie donc que Sa Majesté évite de consommer des pâtes auxquelles elle préfère une salade composée, du poisson grillé ou encore du poulet accompagné de légumes de saison. En plus des pâtes, la reine d'Angleterre refuse également les pommes de terre en raison de leur forte teneur en amidon.
Pourquoi deux célébrations ? La tradition de ces deux anniversaires vient directement du roi George II qui est né en novembre 1683. Cette période se situant en hiver, la météo n'est également pas clémente à cette période de l'année. Ce qui empêchait le roi de faire une fête publique.