Grâce au cycle de l'eau, nous savons que les sels minéraux ne cessent d'alimenter les océans. L'eau des océans s'évapore sous l'effet de la chaleur pour former des nuages. Cependant, le sel, ne s'évaporant pas contrairement à l'eau, charge davantage les océans en chlorure de sodium.
La mer ne déborde pas car elle s'évapore en permanence : elle n'est pas l'étape finale du cycle de l'eau où toute l'eau de la Terre s'accumulerait mais bien une étape comme une autre.
L'eau des mers s'évapore dans l'atmosphère sous l'effet de la chaleur du soleil. Elle forme ensuite des nuages qui vont se déplacer sous l'impulsion des vents.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
La présence d'eau liquide sur Terre est le résultat d'une pression atmosphérique suffisante à sa surface et du fait que l'orbite terrestre est située la zone d'habitabilité du Soleil, celle-ci étant quasi circulaire et stable.
Il y a des milliards d'années, énormément de météorites sont tombées sur la Terre, apportant ainsi beaucoup d'eau. Les scientifiques pensent aussi qu'une partie de l'eau provient des roches qui ont formé la Terre. Cette eau emprisonnée serait sortie du sol quand la Terre était couverte de volcans.
Un sol humide est un sol où l'eau stagne. Le sol humide retient donc l'eau, car les pluies s'écoulent très difficilement. Par exemple, les terres argileuses sont des terres humides qui conservent l'eau après une averse. Un sol humide se situe souvent en point bas, au fond d'une vallée.
Conclusion : à marée basse, l'eau ne va nulle part. Elle baisse simplement. Et si une bouteille à la mer peut voyager sur de grandes distances, ce n'est pas par un déplacement de l'eau (sauf dans un grand courant), mais plutôt à ce qui peut contrarier les marées, en l'occurrence les vents.
Dans un environnement de montagnes arides, la mer Morte, qui n'est finalement qu'un lac salé aux eaux bleu turquoise, fascine depuis toujours et apporte ses bienfaits thérapeutiques. Étendue sur 51 kilomètres de long et 18 kilomètres de large, elle est partagée entre Israël, la Jordanie et la Cisjordanie.
Le corps humain flotte dans la mer Morte parce qu'il est moins dense que l'eau qui s'y trouve à cause du sel, de fait, la poussée qui fait monter le corps vers le haut est plus important que le poids ou la force qui l'attire vers la Terre.
Du fait d'un mouvement saisonnier, la mare nostrum baisse d'une dizaine de centimètres chaque année. Cette diminution s'explique par une eau plus froide du fait de la saison hivernale et donc d'un volume d'eau moins important.
Comme son nom ne l'indique pas, la mer Morte est en réalité un lac (situé entre La Jordanie et Israël). Elle était autrefois reliée à la mer Méditerranée, mais le niveau des océans baissant, elle est devenue lac isolé. La chaleur aidant, l'eau a continué à s'évaporer, gardant ainsi une très grande concentration de sel.
Entre réchauffement climatique, surexploitation du fleuve Jourdain et coopération en berne entre Israéliens et Jordaniens, la mer Morte recule d'un mètre chaque année. Si rien n'est fait, elle disparaîtra d'ici à la fin du siècle.
➙ aqua-, hydr(o)-. L'eau est formée d'hydrogène et d'oxygène (H2O). Eau lourde (composée d'hydrogène lourd).
La première, la plus ancienne, avance que l'eau proviendrait du dégazage du manteau de la Terre pendant l'Hadéen, il y a plus de 4 milliards d'années. Les gaz volcaniques, riches en vapeur d'eau, se seraient alors refroidis et auraient formé les premiers nuages.
Le manteau terrestre a peu à peu absorbé l'eau des océans, permettant l'émergence des continents et de la vie sur Terre.
Éloignée de toute source de chaleur stellaire, la seule température baignant l'espace est celle du fond diffus cosmologique, soit -270.45 °C. Cette température étant bien inférieure au point de congélation de l'eau, cette dernière devrait donc logiquement directement geler dans un tel environnement.
Formation des geysers. L'eau s'infiltre dans le sol et s'accumule dans un réservoir tout près d'une poche de magma brûlant. Ainsi surchauffée, l'eau se transforme peu à peu en vapeur. La pression s'élève et propulse vers la surface un puissant jet de vapeur.
Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
2050, OUVRONS LES YEUX - Les premiers signes de la hausse du niveau de la mer viendront de l'augmentation de phénomènes météorologiques extrêmes mais, à terme, des zones entières de l'Hexagone pourraient se retrouver sous l'eau.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
À partir de 2050, les sécheresses « exceptionnelles » devraient se produire désormais une année sur deux — au lieu de une année sur trente. Il y aura de moins en moins d'eau tout au long du XXIème siècle et certains territoires sont plus vulnérables que d'autres.