On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
Au surplus, la Corse fait pleinement partie de la France métropolitaine. Sa singularité ne saurait donc conduire à l'assimiler ou à rapprocher sa situation de celle des collectivités d'outre-mer auxquelles les articles 73 et 74 de la Constitution sont exclusivement consacrés.
La France acquiert un territoire de culture italienne, qui lui permet désormais de protéger les côtes de Provence et de surveiller la péninsule italienne. Elle impose son administration et sa langue, mais elle offre aussi aux Corses de nouveaux emplois dans ses armées.
Traité de Versailles (1768)
La Corse n'est française que depuis 242 ans. Une vaste île au cœur de la Méditerranée occidentale, cela aiguise les appétits. Ses côtes ont reçu la visite de moult envahisseurs : Phéniciens, Grecs, Etrusques, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes.
Durant leurs victoires et notamment celle contre les maures, les corses auraient décapité et empalé leurs têtes sur des piques pour dissuader les futurs envahisseurs. Ces têtes seraient devenues le symbole de défense du peuple corse.
La tête de Maure : une histoire incertaine
Sur ce drapeau blanc est représenté la tête d'un jeune homme avec un bandeau blanc. Au départ, cette tête comportait des boucles et avait un bandana sur les yeux, mais le général Paoli l'a fait relever afin de symboliser la nouvelle liberté du peuple corse.
La position géographique de la Corse en mer Méditerranée a suscité les convoitises depuis l'Antiquité. Les Phéniciens et les Sardes commercent avec l'île, mais seuls les seconds prennent pied sur l'île. Les Phocéens fondent Aléria (appelée alors Alilia) en 565 av.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
Les Corses, eux, reconnaissent rapidement le pinzutu : le Français du continent.
Le 15 mai 1768, à l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
30 janvier 1735 - Déclaration d'indépendance des Corses - Herodote.net.
L'affaire est conclue par le Traité de Versailles, ce 15 mai 1768. La France rétablit l'ordre dans l'île et, en échange, elle va pouvoir administrer la Corse et profiter de sa position stratégique.
La Corse, un bout de continent devenu île
Au Miocène (-23 à -5 millions d'années), l'ouverture de la dorsale méditerranéenne conduit la Corse et la Sardaigne à se séparer de l'actuelle Provence par un vaste mouvement rotatoire de 30 degrés, impliquant tout l'ensemble.
Plusieurs langues sont parlées dans l'île de Corse. Outre le français et le corse, on trouve l'arabe marocain, le portugais, l'italien, l'espagnol, le grec, le bonifacien, etc. Le français demeure la langue la plus parlée en Corse, langue maternelle et langue seconde réunies.
Pascal Paoli, le Père de la Patrie Corse. Toujours installés sur l'île, les génois, ruinés et affaiblis, cèdnte la Corse à la France par la signature du Traité de Versailles en 1768. Pour conserver ce qu'il a construit, Paoli doit faire face aux forces françaises en organisant une résistance armée.
Les falaises de Bonifacio, au sud de la Corse
L'un des plus beaux endroits de Corse se trouve certainement à Bonifacio. Cette ville située à l'extrême sud de l'île fait face à la Sardaigne. Elle est surtout célèbre pour ses grandes falaises de calcaire blanc et sa citadelle dominant la mer. La vue est impressionnante.
Elle tient son nom de Boniface II, marquis de Toscane. Auparavant, était mentionnée à l'extrême sud de la Corse une cité antique appelée « Pallae » dont le nom s'est conservé pour désigner le détroit entre Corse et Sardaigne et la campagne autour de Bonifacio (cette dernière est aujourd'hui appelée « Piali »).
Toponymie : « Corsica » et « Cyrnos » Bien des légendes existent sur l'origine du nom donné à l'île de Corse. Parmi les plus tenaces, celle qui veut que les Grecs l'aient appelée Kallistê (en grec ancien Καλλίστη : « la plus belle ») et dont on sait maintenant qu'elle est fausse.
Origine. Selon l'archéologue Giovanni Ugas il est probable que les Corses appartiennent à la famille des peuples Ligures qui peuplaient pendant les périodes préhistoriques et protohistorique une grande partie de l'Italie septentrionale et de la France méridionale.
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Le drapeau de la Corse (A bandera testa mora) est l'un des principaux symboles de la Corse, avec le chant Dio vi Salvi Regina. Il a été adopté par la région Corse, désormais collectivité de Corse, en 1980. Il représente le profil gauche d'une tête noire dite tête de Maure , coiffée d'un bandeau blanc.
Le Maure est un habitant du Sahara qui vit principalement en Mauritanie. L'image de sa tête décapitée avait pour but d'intimider les adversaires. Peu de gens le savent mais à l'origine, la tête de Maure portait son bandeau sur les yeux et non pas sur le front comme on le voit aujourd'hui.
tête-de-Maure adj. inv. D'une couleur brun foncé.