C'est tout à fait normal de ne pas savoir qui vous êtes ! Et cette impression peut survenir à n'importe quel moment de la vie. En effet, il s'agit d'une crise d'identité où l'individu se questionne sur lui-même et sur sa place dans le monde. On se sent étranger à nous-même et à notre vie.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
Nous avons tous connu des moments où la phrase "Je ne sais pas quoi faire de ma vie" résonnait dans notre tête. Dans de nombreux cas, c'est le signe qu'il y a une insécurité en nous ou que nous avons simplement besoin d'un changement dans notre vie.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
Pour se connaître soi-même, il faut être capable de s'auto-observer. Ce qui veut dire qu'il faut s'observer comme si l'on regardait une autre personne. Il vous revient donc de faire attention à tout ce qui vient de nous, de notre intérieur : pensées, réactions, comportements.
La connaissance de soi, comme pleine conscience de soi-même, est donc impossible. Spinoza ne rend toutefois pas caduque l'idée de liberté : si nous ne sommes pas libres, dit-il en substance, il est toutefois possible de le devenir.
Connaitre la notion de « moi ». Le moi désigne, de façon générale et courante, l'ensemble des éléments qui constituent l'individualité, la personnalité d'un être humain. C'est ce qui permet à chacun d'entre nous de se sentir singulier et distinct d'autrui.
Affirmer sa personnalité pour trouver sa place
Pour trouver sa place, il ne faut jouer aucun rôle. Au contraire, il est judicieux faire preuve de beaucoup d'honnêteté et d'affirmer sa personnalité. Trouver sa place, c'est se faire accepter des autres tout en s'acceptant soi-même.
Comment connaître sa personnalité ? Observer nos comportements, nos réactions, tout en étant détaché de la situation permet de mieux se connaître. L'introspection amène à une profonde connaissance de soi. Il existe aussi de nombreux tests de personnalité pour connaître son profil psychologique.
L'exacte réponse à la question « qui suis-je ? » consisterait donc en une affirmation de la permanence de ma personne que symbolise, par exemple, mon nom. Il faut en outre ajouter que cette question « qui suis-je ? » apparaît comme fondamentalement première.
La connaissance de soi nous permet de prendre conscience de nos besoins, nos valeurs, nos aptitudes particulières, nos limites, de ce qui nous inspire, nous fait vibrer, ce qui nous rend heureux(se) ou pas,...
"Le mot du champion : altruiste."
Le moi existe-t-il? Telle serait la question analogue à celle que nous nous sommes proposées après avoir montré comment nous était donnée l'idée d'extériorité. Mais ici, l'expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence.
· Entre 6 et 8 mois: il découvre que l'autre n'est qu'une image et non un être réel. C'est un leurre, l'enfant passe du réel à l'imaginaire; · Vers 1 an: il comprend que l'image du miroir, c'est son propre corps. Il se perçoit comme un tout et aussi comme extériorité.
Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Il a identifié la conscience de soi comme étant constituée d'une conscience émotionnelle, d'une auto-évaluation précise et de la confiance en soi. En d'autres termes, il s'agit de connaître vos émotions, vos forces et vos faiblesses personnelles et d'avoir un sens aigu de votre propre valeur.
Il est impossible de ne pas être soi parce que la conscience est notre manière d'exister or la conscience est présence à soi et au monde. J'ai conscience de moi et j'ai conscience du monde, telle est la donnée immédiate.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Pourquoi les gens disent ce qu'ils ne pensent pas vraiment au fond d'eux même ? Par peur de blesser l'autre personne. Par peur de créer un conflit. Parce qu'on se dit que de toute façon ce qu'on pense n'est pas si important.
Les personnes introverties disent oui par peur d'être rejetées. La peur de dire non concerne également les personnes extraverties. Par ailleurs, la peur d'être rejetée n'est qu'une des multiples peurs qui maintiennent en place la problématique.