Souvent, l'absence de sentiments amoureux provient de ce que nous ne sommes pas en mesure de les verbaliser. C'est à partir des premiers "je t'aime" que nous commençons à vivre pleinement le sentiment amoureux. En effet, aimer c'est, d'abord une perception personnelle, puis une offrande faite à l'autre.
Les raisons sont nombreuses : parmi les principales, nous trouvons les conflits et les douleurs de notre vie, tels que la perte de quelqu'un que nous aimons, à cause d'un deuil ou d'une relation terminée, ou un mal d'amour, une crise de n'importe quel nature ou certains inadaptation organique et hormonale.
L'aromantisme, c'est le fait de ne ressentir aucune attirance romantique pour son ou sa partenaire. Autrement dit, pas de sentiment amoureux.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
Des blessures mal guéries ou d'anciennes expériences négatives peuvent faire que nous n'ayons pas confiance d'ouvrir notre cœur à une nouvelle personne. Et par la suite, nous pouvons aussi nous éloigner de l'intimité car elle suscite des sentiments de douleur, de perte, de colère ou de rejet.
L'érotomanie, ou syndrome de Clérambault, est la conviction délirante d'être aimé.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Se couper, ou être coupé de ses émotions, a pour but de se protéger de soi-même (éventuellement, protéger les autres de leurs débordements). Cela fait beaucoup de mal, nous éloignant de notre personnalité, ceci peut aller jusqu'à la dépersonnalisation, laissant une sensation de vide intérieur.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
«Blocage émotionnel» est un terme couramment utilisé dans l'espace du développement personnel, mais que signifie-t-il réellement ? L'expression peut être définie comme des blessures émotionnelles refoulées ou non cicatrisées subies par des expériences de vie antérieures.
L'absence de larmes serait également – dans certains cas - l'un des symptômes de troubles psychologiques, comme la dépression, les troubles bipolaires, ou le stress post-traumatique. about-tearing-up). Il est donc important que la personne n'arrivant pas à exprimer ses émotions puisse consulter un professionnel.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Le manque affectif se ressent par une douloureuse sensation de vide intérieur et une tendance aux conduites addictives. Identifiable comme symptôme de la dépendance affectif, le manque d'affection s'exprime dans le cadre des relations affectives.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Dans une situation comme dans l'autre, ce sentiment de gâcher sa vie est concomitant d'une relation conflictuelle à soi-même. Il s'accompagne souvent d'une souffrance psychique qui peut rendre le quotidien très problématique, jusqu'à obstruer les perspectives d'avenir.
"Le phénomène consiste à mettre tous les moyens qu'un individu a à sa disposition pour s'autodétruire, se mettre à mal. La personne est davantage à la recherche du plaisir dans la douleur, voire du déplaisir", précise Catherine Raverdy, psychologue clinicienne.
Sachez qu'il existe plusieurs raisons qui peuvent expliquer un tel comportement autodestructeur et qui revient souvent dans toutes vos relations. D'abord, cette tendance à saboter une relation amoureuse cache souvent une grande crainte d'avoir mal, d'être blessé. e ou même abandonné.
Votre peur de l'abandon et du rejet resurgit. La peur d'aimer chez les femmes remonte souvent à l'enfance… Un rapport douloureux avec un père absent ou, au contraire, une mère trop présente. Aujourd'hui vous êtes terrifiée à l'idée de souffrir en étant rejetée, vous avez peur de ne pas être à la hauteur de l'être aimé.
Pour surmonter un blocage émotionnel ou un blocage amoureux, il faut donc reconnaître et accepter ses torts et accepter d'en parler à une personne de confiance ou à un professionnel. C'est une étape très difficile, mais indispensable dans le processus. Si vous la passez avec brio, vous n'en sortirez que plus fort.
L'alexithymie ou le silence des émotions.