Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
Le fait de se réveiller plusieurs fois pendant une longue nuit revient exactement au même que de dormir très peu de temps, voire de ne pas dormir du tout, avec toutes les conséquences néfastes pour la santé que cela peut entraîner, démontre une étude publiée le 8 juillet 2014 dans la revue américaine Sleep Medicine.
La mélatonine
Un médicament sous forme de comprimé à libération prolongée dosé à 2 mg de mélatonine est disponible sur ordonnance. Il est utilisé pour lutter contre certaines insomnies chez les personnes de plus de 55 ans. Il doit être pris 1 à 2 heures avant le coucher après la repas.
Vous avez une pathologie : Les pathologies notamment : le diabète, l'hyperthyroïdie, l'asthme ou encore les troubles du système gastrique altèrent aussi votre sommeil. Traiter la pathologie directement peut permettre d'éviter le réveil nocturne dans ce cas-là.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Plusieurs facteurs peuvent entraîner des réveils nocturnes : le stress, l'angoisse, l'anxiété, les cauchemars, qui peuvent être liés à des soucis amoureux, amicaux ou familiaux, des problèmes de santé, un surmenage au travail ou encore une dépression.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
La Zopiclone, en favorisant la somnolence et la perte de vigilance, peut s'avérer dangereux en cas de conduite d'un véhicule.
Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil. Le diagnostic est confirmé par un enregistrement du sommeil qui précise également le degré de sévérité du syndrome d'apnée du sommeil.
Les conséquences d'une insomnie
Une augmentation du risque de développer des maladies métaboliques (obésité, diabète, etc…) et des pathologies cardiovasculaires ; Une baisse des défenses immunitaires ; Une accélération du processus de vieillissement.
Vous vous réveillez entre 3h et 5h
Au beau milieu de la nuit, ce sont vos poumons qui travaillent. Ils approvisionnent l'organisme en oxygène et éliminent le gaz carbonique.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Si vous vous réveillez entre 1h et 3h du matin, c'est que vous devez avoir un foie qui a du mal à faire son travail. Cet organe est particulièrement sollicité la nuit pour éliminer les toxines après que vous avez pris un repas copieux.
De nombreuses études ont décrit l'impact négatif à long terme du manque de sommeil sur l'état de santé : au-delà d'une dégradation de la qualité de vie, l'insomnie aggraverait les symptômes de maladies somatiques ou psychiatriques associées (douleurs chroniques, hypertension, dépression…).
Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète. D'après une étude américaine de 2010, des nuits de moins de 6 heures augmentent le risque de diabète de type II de 28% !
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Le yaourt comporte très peu de sucre, ce qui est un parfait atout en tant qu'aliment du soir. En effet, consommer des produits sucrés à une heure aussi tardive, provoquera l'augmentation de votre glycémie et bonjour l'insomnie !
Le yaourt fait partie des aliments probiotiques naturels. En effet, manger du yaourt au coucher réduit les symptômes gastro-intestinaux. Il est facile à digérer et abondant en nutriments, ce qui en fait une bonne collation au coucher riche en calcium et qui, surtout, ne fait pas grossir.