L'envie de manger est souvent provoquée par de multiples causes : des émotions négatives notamment. On parle de faim « émotionnelle », qui nous incite à avaler tout ce que l'on a à proximité pour compenser un manque d'affection, un vide, nos angoisses, l'ennui.
Vous avez l'impression d'avoir toujours faim et de n'être jamais rassasié(e) ? Mauvaise alimentation, manque de sommeil, médicaments, maladies, règles... Plusieurs raisons peuvent expliquer cette faim permanente et insatiable.
"Si l'on consomme des aliments avec un indice glycémique élevé, des glucides vite assimilés par l'organisme, on va rapidement avoir faim après le repas", continue la spécialiste. Plus précisément, en augmentant le taux de sucre dans le sang, ces aliments entraîneront ensuite rapidement une chute de ce taux.
C'est d'autant plus difficile d'arrêter de manger! Les réponses de votre corps aux restrictions alimentaires sont une modification du système hormonal, l'activation de gènes agissant sur les dépôts de gras et une augmentation du stress, en particulier dans le cerveau.
Besoin excessif de manger, qui n'est pas limité par le sentiment de la satiété. (Elle peut constituer un des signes d'alerte du diabète.)
La boulimie est un TCA caractérisé par une consommation excessive ou compulsive de nourriture (hyperphagie) associée à des comportements de purge (tentative d'éliminer la nourriture ingurgitée, le plus souvent par vomissements provoqués). La boulimie affecte principalement les femmes (environ 90 % des cas).
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
Le syndrome cardinal est une association de plusieurs symptômes rencontrés chez les patients présentant un diabète de type 1 en situation d'insulino-requérence et lorsque la glycémie dépasse 3g/l.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
Penser constamment à manger peut également être l'expression d'un mal-être lié à la dépression, aux troubles d'anxiété ou encore aux troubles obsessionnels compulsifs.
Celle-ci est conçue pour stimuler le sentiment de sécurité : il s'agit de faire en sorte que les personnes anxieuses se comportent comme si elles étaient dans la peau de personnes « sécurisées », capables de faire face aux événements négatifs de la vie.
Avec une diète de moins de trois jours, il y aura bien une perte de poids, mais elle sera plutôt faible. Si le jeûne dure une à deux semaines, comme certains le préconisent, vous allez effectivement pouvoir perdre plusieurs kilos. Mais ce genre de pratique n'est pas sans conséquences.
Quels sont-ils ? une lassitude du goût, à savoir une sensation de « saturation » concernant l'aliment en cours de consommation. Vous sentez que l'aliment que vous mangez vous répugne car vous en avez mangé assez. une sensation de plénitude : lorsque vous êtes rassasié, votre organisme a fait le plein d'énergie.
On parle alors de maigreur constitutionnelle, et les personnes qui en sont atteintes ne peuvent pas grossir même si elles mangent des quantités normales de nourriture. Ils ou elles agacent et sont souvent soupçonnés d'anorexie.
C'est même l'assurance de maigrir. "La faim protège notre poids, elle annule l'effet grossissant des aliments, car elle signale un déficit énergétique du corps. De plus, on mange moins quand on respecte sa faim", insiste le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.
La polyphagie, l'hyperphagie ou la suralimentation est un symptôme caractérisé par une faim excessive avec une absence de sensation de satiété, traduisant un excès dans le comportement alimentaire.
Les symptômes communs incluent la faim, les tremblements, l'anxiété, les vertiges, la transpiration, la fatigue, et des sauts d'humeur. Une sous-alimentation peut facilement provoquer une l'hypoglycémie, en particulier lorsqu'elle est combinée avec un entrainement sportif intense.
L'hyperphagie, que l'on appelle aussi hyperphagie boulimique est un trouble alimentaire caractérisé par une surconsommation d'aliments. Il ne s'agit pas d'un besoin métabolique ou énergétique mais d'un trouble issu d'une atteinte psychologique et/ou psychique.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. »
On sait que l'ingestion d'une grande quantité de nourriture, surtout si celle-ci est très riche en graisses, peut provoquer, entre autres, une augmentation des triglycérides, ce qui présente un risque pour les personnes à la santé fragile.