La glossophobie est souvent liée à de mauvaises expériences passées lors d'une prise de parole en public, notamment à la suite d'une invitation à parler à un groupe sans préparation préalable. En effet, si cela ne s'est pas bien déroulé, la crainte de parler en public peut alors surgir et rester ancrée sur la durée.
La peur de parler en public provient d'un manque de confiance en soi. Une impression qui se dissipera certes au fur et à mesure des prises de paroles, l'habitude de s'exprimer devant les autres aidant à relativiser cet exercice.
La peur de la prise de parole en public est principalement une peur de jugement. Or, si des personnes vous jugent parce que vous rougissez, perdez vos mots ou ratez une présentation, ces personnes ne méritent même pas votre attention ! L'art de la prise de parole en public, implique de renoncer à la perfection.
Avoir une bonne respiration
Prendre le temps de bien respirer rendra votre prise de parole plus fluide et plus intelligible. Une respiration calme et profonde est essentielle pour prendre la parole. On parle de respiration abdominale ; respirer « avec le ventre » fluidifie les mouvements du diaphragme.
En pratique
Entrez en relation avec les membres de votre public, créez des liens de sympathie en discutant avec eux. Apprenez à les connaître. Généralement, nous sommes beaucoup plus à l'aise, lorsque nous connaissons notre auditoire. ► Considérez que vous êtes porteur(se) d'un cadeau ou d'une opportunité.
Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.
Le Trouble d'anxiété sociale (ou Phobie sociale)
Cela peut être aussi la peur de situations de performance. La personne est en contact avec des gens non familiers ou exposée à l'éventuelle observation d'autrui. La personne craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.
On se concentre, on fait le vide et on pense à autre chose." "Ne révisez surtout pas dans les dernières minutes, complète Nelson Kamen. Il vaut mieux vous occuper avec quelque chose que vous avez l'habitude de faire : lire un livre, écouter de la musique ou même aller sur Tik Tok. Cela calmera vos angoisses !"
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
« Arrivez la tête haute, avec le sourire et regardez l'assemblée pour capter son attention », explique Philippe Janiaux. Et si vous ne vous sentez pas à l'aise, mieux vaut le dire. « Il faut éviter de masquer son émotion à tout prix, soyez honnête et dites à votre auditoire que cet exercice n'est pas évident pour vous.
La glossophobie est la peur de parler en public, devant un groupe plus ou moins grand. C'est une peur commune et répandue, jusqu'à 75 % de la population ressent un certain degré de peur pour parler en public. La glossophobie est l'une des phobies les plus courantes qui existent.
La phobie sociale, qui est la peur d'interagir avec les autres, est la plus citée du monde, devant l'agoraphobie (peur de la foule) et l'émétophobie (peur du vomi) ! Vous êtes probablement atteint de glossophobie si vous avez les symptômes suivants : Vous évitez des événements qui vous forceraient à parler en public.
Dans la majorité des cas, l'anxiété sociale se traite efficacement par des autosoins, de l'éducation psychologique en groupe, une intervention, une psychothérapie, de la médication, ou par une combinaison de certains de ces traitements.
Le traitement le plus efficace. Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.