L'investissement dans une résidence secondaire est idéal pour profiter d'une meilleure qualité de vie. À vous les grands espaces, les parcs et les jardins ! La crise sanitaire a révélé ce besoin d'espace extérieur pour se ressourcer.
Acheter une résidence n'est pas un investissement ! Il n'y a aucune rentabilité à attendre car le propriétaire devra inévitablement entretenir, payer les charges fiscales telles que la taxe foncière ou d'habitation, … et consacrer une partie de son budget annuel pour sa résidence secondaire.
Lieu de retrouvailles, souvent chargé de souvenirs, la maison secondaire est une véritable maison de famille. Elle occupe à ce titre une place à part dans le cœur des Français. Plaisir coûteux il est vrai, elle permet aussi de se créer un havre de paix pour les week-ends, les vacances et les vieux jours…
Les inconvénients des résidences secondaires
En investissant dans une résidence secondaire, il faut prévoir un surplus de charges. Cette seconde maison implique, en effet, des dépenses non négligeables, notamment en termes de charges fixes (impôts/taxes, travaux, électricité et eau, chauffage, Internet...).
Une résidence secondaire coûte en moyenne 214 600 € en France (Source : baromètre LPI-SeLoger).
Comme la taxe foncière, la taxe d'habitation varie selon la valeur cadastrale des logements et les taux fixés chaque année par les collectivités locales. La taxe d'habitation d'une résidence secondaire est souvent plus élevée que celle d'une résidence principale pour plusieurs raisons.
Une façon de réduire l'impôt exigible consiste à désigner votre résidence secondaire comme résidence principale à des fins d'impôt, ce qui vous permet d'exonérer une partie ou la totalité des gains en capital lors de la disposition de la résidence secondaire.
Qu'il s'agisse de couvrir les frais d'entretien ou d'en tirer un vrai profit, louer sa résidence secondaire est souvent une bonne idée. Le point sur les démarches et sur la fiscalité. Louer sa maison de vacances quelques semaines peut permettre de couvrir ses charges (impôts locaux, chauffage, entretien ...).
Qu'est-ce qu'une résidence secondaire pour les impôts ? Dans le domaine fiscal, une résidence secondaire correspond à une habitation qui n'est pas votre résidence principale. Cette dernière est le logement dans lequel vous passez plus de 6 mois par an.
Par opposition à la résidence principale, qui est « l'habitation occupée de façon habituelle et à titre principal » par un ménage, la résidence secondaire se définit comme le lieu où vous ne résidez pas durant la majeure partie de l'année.
Peu de gains lors de la revente d'une résidence principale
Si l'on ajoute à ces dépenses, le fait que l'on achète pour soi dans une ville jugée « bien », où les prix augmentent plus lentement que dans les villes « à potentiel », alors autant dire que l'on capitalise peu sur son achat durant les premières années.
Dans le cas où une plus-value est imposable (lors de la vente d'une résidence secondaire ne bénéficiant pas d'une exonération), celle-ci est soumise à l'impôt sur le revenu au taux de 19 % et aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et assimilés (17,2 %).
La prime Coup de Pouce Isolation. Les revenus de votre foyer ne vous classent pas dans la catégorie des foyers modestes. Vous avez donc droit à 10 € d'aide par m² d'isolation posée, soit 1 000 € de prime.
En France, la plus-value réalisée lors de la cession d'une résidence secondaire (détenue depuis moins de 30 ans) est imposée à un taux de 36,2 %. Dès lors que le vendeur est domicilié sur le territoire français, il doit s'acquitter de cette taxe pour tout bien situé en France ou à l'étranger.
Fiscalement, vous ne possédez qu'une résidence principale et c'est par rapport à elle que vos biens immobiliers vont être considérés comme secondaires. En clair, le logement dans lequel vous n'habitez pas au moins 8 mois par an est considéré par l'administration comme une résidence secondaire.
La plus-value d'une résidence secondaire est exonérée d'impôt sur le revenu au bout de 22 ans de détention du bien. Au-delà de 30 ans de détention, elle sera complètement exonérée, puisqu'elle sera aussi exempte d'impôt pour les prélèvements sociaux.
Le propriétaire d'une résidence secondaire doit donc payer la taxe d'habitation, et ce même s'il paye la taxe de sa résidence principale.
Au regard de l'administration fiscale, vous ne pouvez pas avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux logements, il vous revient de signaler lequel est votre résidence principale lors de votre déclaration annuelle de revenus. Cette décision a des conséquences fiscales non négligeables.
Pour aérer votre logement secondaire et faire le ménage
Pour éviter que la poussière ne s'accumule ou que l'humidité ne provoque des moisissures, il faut donner régulièrement un coup de frais à l'image de votre résidence principale ! Et éviter le moindre sinistre en votre absence !
Il est préférable de faire appel à un prestataire qualifié pour assurer la gestion administrative du bien, faire le ménage, adapter la consommation d'énergie et le chauffage, ou encore s'occuper de l'ouverture et de la fermeture des volets.
Si vous vendez votre maison ou votre immeuble d'habitation, vous devez généralement déclarer le gain (ou la perte) en capital réalisé lors de la vente. De façon générale, la moitié (50 %) d'un gain en capital est imposable.
Le gain en capital correspond à l'augmentation de la valeur subie par votre bien immobilier entre le moment où vous en avez fait l'acquisition et celui où vous vous en séparez. En d'autres termes, il s'agit de la différence entre le prix de vente et le prix d'achat original, moins certaines dépenses déductibles.