La fonte des glaciers et l'érosion modifient la force verticale s'exerçant sur la croûte terrestre, ce qui peut générer des séismes. Certains accroissements de la sismicité ont été aussi observés à la suite d'événements exceptionnellement pluvieux (mise en charge hydraulique de réseaux de failles).
Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques).
L'Alsace, le Midi-Pyrénées, le littoral méditerranéen et les Alpes sont les régions les plus menacées. Selon la cartographie du ministère de l'Environnement, la Gironde est située dans une zone à faible risque. La Charente-Maritime, elle, fait partie des zones à risque modéré.
Les Antilles davantage concernées par le risque sismique
Comme le montre cette carte, c'est aux Antilles (Martinique, Guadeloupe...) que la zone de sismicité est la plus forte. En métropole, les Pyrénées, les Alpes et le Jura sont les plus concernés par de possibles secousses.
La Guadeloupe et la Martinique ont des risques sismiques forts, les deux îles étant situées à cheval entre la plaque Caraïbes, la plaque nord-américaine et la plaque sud-américaine, une zone de subduction (rencontre entre plusieurs plaques tectoniques) où les séismes sont davantage fréquents et intenses.
La France n'est pas classée dans les pays sismiques. Le dernier événement mortel dû à un séisme remonte à 1909. Mais le séisme du 14 décembre 1994 près de Bonneville est venu pour rappeler que cet aléa existe. Comparée à la Grèce et à la Turquie, la France métropolitaine est une région à sismicité moyenne.
3.000 morts en Guadeloupe en 1843
Le séisme le plus dramatique de l'histoire de France.
La fonte des glaciers et l'érosion modifient la force verticale s'exerçant sur la croûte terrestre, ce qui peut générer des séismes. Certains accroissements de la sismicité ont été aussi observés à la suite d'événements exceptionnellement pluvieux (mise en charge hydraulique de réseaux de failles).
La France métropolitaine et de nombreux territoires d'outre-mer sont en effet relativement éloignés de la frontière des plaques tectoniques.
En 1993, un séisme de magnitude 5,5 avait frappé Guérande, en Loire-Atlantique. En 1996, ce sont les Pyrénées-Orientales qui avaient été touchées par une secousse de magnitude 6. Des séismes de magnitude 5,4 avaient également été ressentis dans le Morbihan en 2002, dans les Vosges en 2003 et dans la Drôme en 2019.
La France métropolitaine est considérée comme une zone à sismicité modérée. Seule une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5 sont enregistrés chaque année.
Dans la zone que vous avez choisie (Paris), le risque de séisme est très faible, d'après les informations actuellement disponibles. Cela signifie qu'il existe une probabilité inférieure à 2 % qu'un séisme susceptible de causer des dommages survienne au cours des 50 prochaines années.
Un séisme dure en moyenne moins d'une minute. Pour assurer votre sécurité et celle de votre famille, votre réactivité face à un tel événement doit être spontanée et efficace ! Pour limiter les conséquences, pensez aux reflexes qui sauvent et gardez à l'esprit la protection des personnes et ceux de vos biens.
Le séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Son épicentre était situé dans le sud du Chili, près de Lumaco, à environ 570 kilomètres au sud de Santiago du Chili.
Il n'y a pas de différence fondamentale entre un séisme, terme scientifique, et un tremblement de terre, terme populaire. Les deux termes désignent les secousses à la surface provoquées par la tectonique des plaques en profondeur, et leur rupture.
On ne peut pas prévoir l'arrivée d'une secousse. Mais parfois, une secousse est immédiatement précédée de signes annonciateurs : un bruit sourd lié aux vibrations de la terre, imperceptible pour certains ou un comportement inhabituel d'animaux sensibles aux vibrations.
Des villes comme Annecy, Grenoble ou encore Pau sont exposées, la ville de Nice étant probablement la grande ville française la plus menacée.
En France métropolitaine, l'Est du pays (Alsace, Jura, Alpes), le Sud-Est (Alpes-Maritimes, Provence) et les Pyrénées sont les plus concernés. Un risque plus diffus existe du Cotentin aux Charentes.
Ils se produisent surtout dans les chaines de montagnes, près des fosses océaniques et aussi le long des axes des dorsales.
Les cycles sismiques d'une région ne sont pas forcément réguliers, loin s'en faut. Il est donc impossible à partir d'une simple analyse historique de prédire un séisme. Les sismologues doivent donc baser leur prévision sur d'autres observations : celles des phénomènes précurseurs. - variation du champ géomagnétique.
La Bretagne, composée de très anciennes montagnes, comporte donc « énormément de failles sur son territoire ». Ces énergies sont donc libérées de manière aléatoire en Bretagne, ce qui provoque des séismes régulièrement un peu partout dans la région.
D'autres régions du monde sont particulièrement sensibles : le domaine de convergence entre l'Afrique, l'Eurasie et l'Inde - soit les pays du pourtour de la Méditerranée, la région Iran-Pakistan-Afghanistan, l'Asie centrale, le nord de l'Inde et la Chine -, ainsi que les arcs volcaniques comme les Antilles et les ...