Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux. Sigmund Freud, Malaise dans la culture (1929).
Parce que le passé peut être traumatisant et que le traumatisme pourrait nous empêcher d'« avancer ». Mais il se peut aussi que le passé soit meilleur que le présent et les perspectives d'avenir.
Se fonde sur l'idée que de notre passé subsiste un héritage psychosocial qui continue de vivre à travers nous en influençant notre quotidien et que nous avons tendance, consciemment ou inconsciemment, à retransmettre à nos descendants.
En fait, oublier le passé n'est possible que si l'on peut mettre des mots sur ce que l'on a ressenti et sur ce qui s'est passé. En effet, en nommant les choses, elles deviennent plus concrètes et on peut plus facilement passer à autre chose.
Oublier pour vivre
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
Dans une société toujours tournée vers l'avenir et les progrès technologiques, s'arrêter sur le passé pourrait sembler être une perte de temps. Ce qui est passé est passé nous dit le dicton et l'on n'y peut plus rien.
La connaissance de l'histoire est généralement tenue pour nécessaire. Il faut donc que la raison y trouve un intérêt. Cette étude nous donnerait d'indispensables leçons. Machiavel justifie la lecture des historiens car elle permet de faire des rapprochements éclairants pour notre présent.
Le site du CNRTL définit le passéisme comme un « attachement excessif au passé » et le passéiste comme une personne « excessivement attachée au passé », présentant donc le terme comme étant lié à une exagération du sentiment de nostalgie.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Les traces du passé représentent notre histoire et notre patrimoine. En les conservant et en les étudiant, nous ouvrons une porte sur notre passé et donc sur nos réussites et nos erreurs. Parmi d'autres, les musées sont ces lieux où la mémoire est explicite et palpable.
Les bons souvenirs sont souvent utilisés en psychologie pour créer des liens avec des expériences personnelles significatives de notre passé. Tout ce qui est chargé positivement, ce qu'on a vécu à un moment de notre existence, a le potentiel de nous recharger en bonne humeur dans le présent.
L'homme accorde beaucoup d'importance à son passé. En effet, on constate un profond attachement aux souvenirs, et la nostalgie que nous ressentons en nous remémorant certains événements nous montre bien que notre passé a une place importante dans notre vie.
Il n'est pas nécessaire de déterminer ce qui va se passer pour prédire l'avenir et réduire l'incertitude. Nous devons simplement penser à ce qui pourrait arriver. Imaginer toutes les options possibles qui pourraient se produire et écarter celles qui sont les plus improbables en fonction des preuves.
Le passé est important pour connaître nos erreurs et nos réussites. Y penser est fondamental pour comprendre notre présent. Notre parcours a besoin d'avoir un sens, et savoir d'où nous venons est fondamental pour savoir dans quelle direction nous allons.
pratiquer la méditation de pleine conscience. lorsque des pensées du passé surgissent, les laisser simplement s'exprimer un instant avant de se concentrer à nouveau sur la respiration. Ce processus continu de retour au présent est la base de la pleine conscience.
Derrière la jalousie se cache parfois une stratégie inconsciente de protection. Par peur de la dépendance ou d'une souffrance dévastatrice en cas de rupture, nous empoisonnons les jolis moments. « S'occuper du passé de l'autre, c'est ne pas se tourner vers l'avenir », explique Marie-José de Aguiar.
Pour aller de l'avant, il faut se focaliser sur le présent et viser loin. Le passé, tirez-en des leçons et c'est tout. La première habitude à avoir est donc quelque chose que vous connaissez bien. Cependant, vous devez intégrer cette pratique à votre quotidien de façon plus rigoureuse à partir d'aujourd'hui.
Il y a plusieurs raisons derrière l'impossibilité d'oublier son ex. La première raison est qu'on se sent incapable de vivre sans cette personne. Après avoir passé plusieurs années aux côtés de quelqu'un, des habitudes de vie s'installent et rendent la rupture dévastatrice.
L'Histoire, autrement dit l'exploration du passé, nous aide à entrevoir d'où nous venons... et où nous allons. En nous faisant mieux connaître le beau pays auquel nous avons le bonheur d'appartenir, elle nous prépare à bâtir ensemble notre avenir.
L'intérêt peut être motivé par un désir de connaissance (curiosité intellectuelle) L'intérêt peut aussi être motivé par une utilité pratique (quel profit en tirer ?)
Quelle que soit l'épistémologie, implicite ou explicite, à laquelle on se rattache, on pense toujours qu'il y a une forme de logique dans le développement scientifique, et donc que l'étude du passé peut permettre de la comprendre, et d'éclairer notre présent.