Elle est importante dans l'infection tuberculeuse et surtout dans les zones de faible prévalence. Un résultat négatif reste fiable à trois mois d'une exposition documentée, vis-à-vis du risque de développement d'une tuberculose maladie pendant une période de 2 ans.
Deux tests, QuantiFERON-TB® et le T-SPOT. TB®, permettent de mettre en évidence cette réponse immunitaire protectrice à l'égard de M. tuberculosis, et ont récemment été commercialisés. Après stimulation par des protéines mycobactériennes, les lymphocytes T spécifiques de M.
Il ne faut jamais réaliser un test QuantiFERON moins de 3 semaines après le contage supposé, puisque c'est toujours négatif. Idéalement, il faut attendre 2 mois après le contage pour réaliser ce test. Il existe un intérêt évident à l'utilisation de ces nouveaux tests QuantiFERON-TB ® T-SPOT.
Dans le cas d'utilisation d'épi-cranienne, purger la tubulure avec un tube sec. Remplir les tubes jusqu'au trait (1 mL), le remplissage est lent. Une fois prélevés, agiter les tubes vigoureusement pendant 10-15 secondes ; le sang doit mousser. Acheminement effectué à température ambiante dès le prélèvement effectué.
Il faut le rappeler, la tuberculose est une maladie qui guérit dans l'immense majorité des cas grâce aux traitements antibiotiques antituberculeux.
Envoyer au laboratoire à température ambiante dans les 16 heures (sur le site du CHU : du lundi au vendredi 18h au dispatching, en dehors de ces heures au laboratoire des Urgences. Sur le site de NDB, au laboratoire).
Pourquoi la TB-MR est-elle plus dangereuse? Outre les difficultés croissantes que pose le traitement de la maladie, le patient demeure infectieux plus longtemps, ce qui accroît le risque d'exposition de la population et des travailleurs de la santé.
Initialement, la tuberculose provoque généralement des troubles peu typiques. Au nombre de ceux-ci figurent la toux, une sensation de faiblesse et une légère fièvre. À un stade plus avancé, des symptômes tels que perte de poids, manque d'appétit et douleurs dans la poitrine peuvent aussi se manifester.
Le traitement d'une infection tuberculeuse latente
Une infection tuberculeuse latente (ITL) détectée grâce à une intradermoréaction positive ou un test à l' interféron -gamma est traitée pour éviter que la maladie ne se déclare : soit par isoniazide pendant 9 mois, soit par rifampicine et isoniazide pendant 3 mois.
La tuberculose ganglionnaire est une forme évoluée de tuberculose, toujours précédée d'une primo-infection pulmonaire. La bactérie causale se nomme Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch et est transmise par voie aérienne. Au stade initial, la bactérie atteint les poumons. Il n'y a parfois aucun symptôme.
Le TCT et les tests IGRA sont les seuls moyens de mettre en évidence une infection tuberculeuse latente. Cependant, ils ne permettent pas de différencier les stades de l'infection tuberculeuse latente et de la tuberculose-maladie.
Lorsqu'une personne atteinte de la tuberculose pulmonaire tousse et éternue, elle projette des microbes dans l'air. D'autres personnes peuvent s'infecter en inspirant ces microbes. La personne traitée contre la tuberculose cesse habituellement d'être contagieuse quelques semaines après le début du traitement.
S'il y a une réaction, de la rougeur et une petite bosse apparaîtra sur le bras. Une réaction de 10 millimètres ou plus est « positive » et signifie que vous avez le germe de la tuberculose dans votre corps.
La lecture du test, effectuée par le médecin, doit être réalisée 2 à 3 jours après l'injection. La positivité du test se traduit par une réaction cutanée d'intensité variable : bouton palpable de 0,5 à 2 cm, éventuellement entouré d'une rougeur de la peau. Dans de rares cas, de petites cloques peuvent se manifester.
La tuberculose est une infection particulière qui peut rester silencieuse (sans symptôme) pendant de nombreuses années, voire toute la vie.
La perte de poids fait partie des signes classiques de la tuberculose. La malnutrition constitue d'ailleurs un facteur de risque de cette maladie et l'absence de reprise de poids durant le traitement est connue comme étant associée aux rechutes et aux échecs thérapeutiques.
Si, dans la majorité des cas, la bactérie à l'origine de la tuberculose s'attaque aux poumons, d'autres organes peuvent également être touchés par la maladie comme les reins, la rate, les ganglions lymphatiques... Les symptômes de ces formes, dites « extra-pulmonaires », sont en rapport avec les organes touchés.
La tuberculose est une maladie grave due à un bacille qui atteint le plus souvent les poumons mais peut aussi toucher d'autres organes (tuberculose extrapulmonaire).
L'évolution de la tuberculose
Dans les formes extra-pulmonaires de tuberculose, des séquelles sont plus fréquentes : fibrose de la plèvre , séquelles neurologiques, diminution de la fertilité...
De fait, les complications de la tuberculose entrainent un état d'hypercatabolisme avec trois conséquences majeures : l'insuffisance respiratoire, la dénutrition et l'immunodépression.
L'incubation de l'infection (délai entre l'exposition et l'infection), c'est-à-dire le délai de positivation des tests tuberculiniques est de 4 à 12 semaines, délai qui est également retenu pour les tests IGRA. L'incubation de la maladie (délai entre l'infection et la maladie) est très variable.
La tuberculose est une maladie infectieuse liée à une bactérie, Mycobacterium tuberculosis, aussi appelée bacille de Koch. Une fois dans le corps la bactérie peut coloniser plusieurs organes. Dans la majorité des cas, elle atteint les poumons : on parle alors de forme pulmonaire.
La tuberculose pulmonaire ou phtisie
C'est la forme la plus courante de tuberculose (environ 70 % des cas). Les bactéries détruisent les tissus pulmonaires, créant ainsi des cavités. La maladie reste localisée dans les poumons.