Comme toute situation de copropriété, l'indivision peut générer des tensions, voire des conflits, quand les copropriétaires ne partagent pas les mêmes objectifs ou ne respectent pas leurs droits et leurs devoirs.
Le principal inconvénient de l'indivision est qu'en cas de désaccord, vous risquez donc de vous retrouver dans une situation de blocage sans solution. En outre, toutes les dettes liées à l'indivision – que ce soit les impôts ou les travaux engagés sur le bien – doivent être remboursées par les indivisaires.
Autrement dit, lorsqu'un autre indivisaire veut céder ses parts, il est prioritaire. Si un indivisaire a trouvé un acheteur extérieur par exemple, il doit d'abord proposer ses parts au même prix aux autres indivisaires et leur laisser un délai raisonnable pour prendre une décision.
Le principe de l'unanimité implique donc une entente dans les choix et dans la gestion quotidienne du bien. Cet élément peut constituer l'un des principaux inconvénients lorsque les propriétaires indivisaires ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente.
Selon la loi, « nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision et le partage peut toujours être provoqué » (article 815 du code civil). En tant qu'héritier, vous avez donc la possibilité de sortir d'une indivision en demandant le partage de la succession afin de recevoir votre part d'héritage.
En résumé, les frais de partage seront d'environ 3,5% de la valeur des biens, soit par exemple 17 500 euros pour une succession comportant des biens pour une valeur de 500 000 euros.
Chaque indivisaire peut ainsi user et jouir des biens indivis, conformément à leur destination, dans la mesure où l'usage et la jouissance sont compatibles avec le droit des autres coindivisaires.
Le régime de l'indivision présente un inconvénient majeur : il est instable. La loi précise, en effet, que nul n'est tenu de rester dans l'indivision. Cela veut dire qu'une partie peut exiger de l'autre qu'elle cède le bien sans délai pour récupérer son argent.
L'achat en indivision présente l'avantage d'être simple et pratique lors d'une acquisition de bien en couple ou en groupe. Ce régime, s'il s'impose par défaut, n'entraîne ni formalité, ni délai supplémentaire lors du processus d'achat.
Dans le principe, la vente d'un bien indivis nécessite l'accord de tous les membres de cette indivision. Ils devront décider à l'unanimité, du prix de vente du bien immobilier et de la règle de partage. Cependant, si l'un des indivisaires souhaite vendre sa quote-part, il en a parfaitement le droit.
Les indivisaires sont tenus d'assumer collectivement les dépenses liées à l'entretien et au fonctionnement du bien. Chacun participe aux dépenses à hauteur de sa quote-part : les dettes, les frais d'assurance, les charges d'entretien, les grosses réparations et les impôts de la propriété.
Qui paie les charges d'un bien en indivision ? Le paiement des charges d'un bien en indivision doit être effectué par tous les indivisaires. Tous les indivisaires sont tenus du paiement des charges et de la taxe foncière proportionnellement à leur quote-part dans le bien.
D'un point de vue juridique et fiscal, plusieurs dispositifs à mettre en place sont possibles pour protéger les deux conjoints : l'achat en indivision, la clause de tontine et l'achat en SCI.
Comment la taxe foncière est-elle établie ? En présence de 2 ou 3 indivisaires, l'avis d'imposition est établi avec les noms de chacun d'eux. S'ils sont plus nombreux, l'avis est établi au nom de l'indivisaire qui a la part la plus importante, suivi de l'une des mentions suivantes : Et consorts.
Après le décès et avant le partage de la succession, les biens du défunt sont en indivision, c'est-à-dire qu'ils appartiennent à l'ensemble des héritiers : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée.
Il existe trois façons de sortir de l'indivision : Un héritier sort individuellement de l'indivision, en donnant ou vendant sa part dans l'indivision. Il doit en informer les autres indivisaires par actes d'huissier. Ces derniers ont le droit d'acquérir en priorité sa part dans l'indivision.
L'achat immobilier en indivision
Moins contraignante que la création d'une SCI, sa mise en place ne demande ni formalité ni frais (à l'exception des frais de notaire lors de la rédaction éventuelle d'une convention). Tout bien immobilier : terrain, appartement ou maison, peut faire l'objet d'un achat en indivision.
L'indivision, qu'est-ce que c'est ? Après un décès, le patrimoine du défunt est en indivision, s'il y a plusieurs héritiers. Cela signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives ne soient matériellement individualisées.
Dans le cadre d'une indivision, lorsque l'un des indivisaires souhaite vendre ses parts de l'indivision, les autres indivisaires sont alors prioritaires. Ils bénéficient d'un droit de préemption.
Un indivisaire seul :
Il s'agit des actes matériels ou juridiques qui sont nécessaires pour préserver le bien ou éviter sa perte et ce, "même si (ces mesures) ne présentent pas un caractère d'urgence" (article 815-2 du Code civil). Cela peut par exemple concerner la remise en location du bien.
La principale différence entre une indivision et une SCI est la suivante : la durée d'une société civile peut être de 99 ans (au maximum) alors que l'indivision est toujours un état précaire.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Par principe, pour vendre un bien en indivision, il faut l'accord de chaque indivisaire (Propriétaire). Un indivisaire ne peut alors, seul, prendre l'initiative de mettre le bien en vente sans l'accord des autres.
La possibilité de céder sa part indivise à un coindivisaire ou à un tiers à l'indivision. Il est toujours envisageable pour un indivisaire de céder sa part indivise dans la succession, ou sa part sur un bien précis.