Être non-binaire implique que la langue devienne un terrain de lutte. L'absence de pronoms neutres, et donc de conjugaison neutre, dans la langue française académique impose la binarité.
La non-binarité représente les identités de genre autres que la binarité exclusive homme/femme. Les personnes non-binaires peuvent se sentir comme ni homme ni femme, comme les deux, ou comme toutes autres combinaisons des deux. La non-binarité inclus les identités en lien avec la fluidité des genres.
non-binaire : « Personne qui ne se reconnaît pas dans le genre qui lui a été assigné à la naissance, mais pas entièrement dans le genre opposé.
Le département d'État, chargé des relations internationales, a déclaré sur CNBC que toutes "les personnes non-binaires, intersexes et ne se conformant pas aux genres" auront accès à cette option d'ici le début de 2022. La première personne a y avoir droit est Dana Zzyym, activiste intersexe du Colorado (en photo).
Au-delà de "iel" en français, il existe bien d'autres néo-pronoms, tels que "ul", "ulle", "ol", "olle", "ael", "aelle", "ille", "im", ou encore "ellui", "soi", "elleux" et "euxes", qui sont cependant beaucoup moins répandus.
On vous dit tout sur les nouvelles définitions du genre. Entre "cisgenre", "trans" et "queer", les nouvelles définitions du genre sont parfois délicates à décoder. Petit lexique, conçu avec le sociologue Arnaud Alessandrin (auteur de "Genre!", éd.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Qu'est-ce que c'est, la non-binarité? Comme le mot queer, « non-binaire » est un terme parapluie qui inclut, entre autres, les personnes qui s'identifient à la fois comme homme et femme, ou encore à ni l'un ni l'autre. Une identité de genre 100% légitime.
Le drapeau non binaire
Le jaune représente les personnes qui ne se reconnaissent pas dans la binarité homme-femme, le blanc, celles qui s'identifient à plusieurs genres, le violet est là pour celles qui se voient entre le féminin et le masculin, et le noir marque la neutralité.
On sait qu'il y a aussi l'identité queer, qui à priori pourrait ressembler à l'identité non-binaire. Quelle est la différence ? Pour résumer, l'identité queer va référer à l'orientation sexuelle, tandis que non-binaire réfère à l'identité de genre.
Tout dépend de la personne. Mais ce sentiment peut apparaître très tôt. Les adultes transgenres auxquels on a posé la question répondent souvent entre 4 et 8 ans, autrement dit au moment où l'on commence à construire ses premiers souvenirs. Tout ça pour dire que l'on naît trans, on ne le devient pas.
La majorité des parents trans laissent leurs enfants choisir la manière dont ils veulent les appeler (ex. : « papa », « maman », par le prénom, etc.). Le bien-être et les préférences de l'enfant sont alors au cœur de leur choix.
Cisgenre, transgenre ou non-binaire
Une personne qui ne se sent ni homme, ni femme, ou se sent justement les deux, est dite «non-binaire». Quelqu'un de non-binaire ne se sent pas du genre précis qu'on lui a assigné à la naissance, et ne rentre donc pas dans la binarité de genre homme/femme.
Lors de l'enfance et de l'adolescence, certains enfants ressentent une discordance entre leur identité de genre et le sexe assigné à leur naissance. Pour éviter l'apparition d'un grave mal-être, il est primordial de les accompagner.
Pour l'instant, iel reste le pronom le plus courant. Sa forme du pluriel, iels avec un s , s'emploie de la même façon que la forme du singulier. En outre, le iels pluriel peut aussi être utilisé en langage inclusif pour désigner un groupe d'hommes et de femmes.
Un trouble dans la construction personnelle genrée peut apparaître chez une personne n'ayant pas une idée claire de son identité. La non-binarité existe et il est tout à fait légitime de se sentir ainsi.
Le sigle LGBTQIA+ recouvre les termes suivants : Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans*, Queer et Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique. Tous ces termes sont importants puisque nommer, c'est faire exister. C'est permettre à une réalité d'être conçue, représentée, discutée et réfléchie en tant que telle.
La binarité de genre, aussi appelée binarisme de genre, bicatégorisation, genrisme ou genderisme, est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner la catégorisation de l'identité de genre en deux et uniquement deux formes distinctes et complémentaires : masculin et féminin.
C - Cisgenre
Cette catégorie comprend les personnes qui avaient indiqué que leur sexe assigné à la naissance était identique à leur genre actuel.
Connaître les variantes de iel
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
C'est l'inverse d'une personne transgenre, qui ne se sent pas en accord avec son sexe biologique. Trans : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au sexe de naissance. Non-binaire : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne se reconnait pas dans le genre masculin et le genre féminin.
(Argot) Fesses. Parfois abrégé en boul dans le langage parlé.
Une forte communauté transgenre en Indonésie
Il y aurait environ 7 millions de transgenres en Indonésie. Dans ce pays traditionnaliste, la communauté transgenre - nommée "waria" - est totalement intégrée dans la société, à l'image de la présentatrice de Trans TV, Dorce Gamalama.