Ulysse est le héros valeureux qui résiste au chant des. sirènes, l'athlète triomphant qui traverse les mers pour. retrouver Ithaque, l'homme intelligent qui trompe le. cyclope et l'homme raisonnable qui protège son.
Ulysse, un guerrier rusé
Il parcours le monde et grâce à son intelligence sait se tirer de toutes les situations en inventant." L'Odyssée d'Homère raconte son périple pour rejoindre Ithaque. Il est également l'un des personnages de l'Iliade, épopée de la Grèce Antique qui relate la Guerre de Troie.
Ulysse est un héros épique car il parvient à surmonter toutes les épreuves dressées sur son chemin grâce à sa ruse (la Mètis).
Ulysse est un bel homme qui séduit nymphes et déesses : il fait preuve d'une grande force physique lors des jeux athlétiques. Il est d'ailleurs souvent qualifié d'endurant, en référence à sa capacité à endurer les épreuves, braver les éléments déchaînés. (chant X : il tient le gouvernail pendant 9 jours.)
Qualités et défauts d'Ulysse « Bon orateur », fait semblant d'être cultivé, éduqué… Arrogant et égoïste, menteur. Vaniteux sur son apparence. Voleur.
Le roi d'Ithaque revient au foyer non par la force, mais par son intelligence, sa ruse, et grâce à ses mots. Ulysse est un conteur, qui sait manier la langue, ses douceurs et ses mensonges. Sa pensée au fond de lui-même et qui dit autre chose. » (Iliade, IX, 309-3102.)
L'histoire d'Ulysse illustre plusieurs points. Tout d'abord, il sait qu'il est faible face aux sirènes. Sans cette sincérité initiale, il n'y a pas d'action possible. Ensuite, dans le moment présent, celui de la décision, il définit des contraintes qui permettront à son moi futur de compenser cette faiblesse.
Au cours de son voyage, Ulysse manifeste des qualités (intelligence, ruse, respect des rites de l'hospitalité, courage, compassion…) et les gens qu'il rencontre ne sont pas des Grecs civilisés.
La ruse et la tromperie récompensées
Tous les actes d'Ulysse tendent vers ce but qu'il veut atteindre. Pour y arriver, il met en œuvre des qualités qui ne sont pas seulement celles d'un guerrier. Il fait preuve de ruse, d'habileté, de duplicité, n'hésite jamais à piéger les autres.
Ulysse apparaît comme le héros d'une épopée de l'absence, de la perte, du retour qui ne cesse d'être repoussé. Lors de la dernière étape de son voyage, chez Alcinoos le roi des Phéaciens, Ulysse a perdu tous ses compagnons, n'a plus rien. Il est devenu « Personne » comme il l'a annoncé, par ruse, au Cyclope.
Ulysse est très rusé, il met en place des stratagèmes pour se libérer des créatures qui tentent de le tuer. Par exemple, il s'attache au mât de son bâteau pour ne pas succomber au chant des sirènes, il fabrique un pieu pour crever l'œil du cyclope. C'est donc un héros très malin.
Les valeurs humaines : Ulysse possède, en plus d'un savoir purement technique, une qualité précieuse : une curiosité et une soif de savoir qui sont rares pour un héros épique. À chacune de ses étapes, il cherche à connaître le peuple et le pays dans lequel les Dieux l'amènent.
Il n'est pas seulement courageux, il est très courageux, il n'est pas seulement vaillant, il est très vaillant, il n'est pas seulement rusé, il est très rusé. Il est donc tout à fait hors du commun. Je crois donc que c'est un personnage qui a toute sa place au théâtre.
Le mythe d'Ulysse traverse les millénaires, symbole de la destinée errante de l'homme, homo viator. Ce symbole est particulièrement riche. C'est la quête de la paix, de la vérité, de l'immortalité.
Dans l'Odyssée, il est dit polutropos, « Ulysse aux mille tours », c'est-à-dire aux mille ruses, qui surpasse en ingéniosité tous les autres héros : sa prudence et sa ruse (déguisements, mensonges) lui sauvent la vie à plusieurs reprises au cours de son périple puis de sa vengeance contre les prétendants de Pénélope.
Dans l'Iliade et l'Odyssée, Homère met en scène deux figures du guerrier antithétiques, mais inséparables : Achille, dont la force exprime le courage et l'excellence ; Ulysse, dont les ruses dénotent l'habileté et l'intelligence.
L'identité ne se définit pas d'une façon auto-réflexive. Toute l'Odyssée repose sur un jeu de dissemblance et de ressemblance qui fera qu'à certains moments Ulysse apparaîtra tel un dieu par un procédé de sur-assimilation (VI, 239-246), et à d'autres moments, tel un mendiant par sous-assimilation.
Dans L'Odyssée, elle se présente par définition comme le lieu de tous les possibles, de toutes les transformations. À un tel univers, la créature humaine représentée par notre voyageur est sans arrêt obligée de s'adapter ou d'exploiter toutes les diverses facettes de sa nature.
Le voici enfermé dans la grotte du cyclope Polyphème, fils de Poséidon, qui a déjà dévoré plusieurs de ses camarades. Ulysse a l'idée d'enivrer le cyclope pour l'endormir et il lui fait croire que son nom est « Personne ».
Ulysse erre pendant 10 ans sur la mer car il a provoqué la colère du Dieu Poséïdon. En effet, Ulysse a crevé l'œil de Polyphème le Cyclope. Or Polyphème est le fils de Poséidon et celui-ci décide de se venger.
Ce nom provient du nom grec ἥρως (hèrôs) et désigne un « demi-dieu », c'est-à-dire un être né de deux parents qui n'ont pas la même nature. Ainsi, Achille, l'un des chefs grecs de la guerre de Troie, est un héros, c'est-à- dire un demi-dieu, car il est issu de la nymphe Thétis et du mortel Pélée, roi de Phthie.
Athéna est née de façon originale : parce qu'il avait avalé sa mère, Athéna sortit armée de la tête de Zeus, son père. Elle apporte son soutien à Ulysse.
La quête d'Ulysse est de nature spirituelle et humaine. Sa volonté est mise à l'épreuve, sa fidélité aussi. Le but est pour lui de ne pas se perdre pour arriver intact à Ithaque, tel que l'a quitté sa femme, tel que son fils se le représente, modèle de droiture et de sagesse.
Avec beaucoup de tristesse Calypso l'écoute et va annoncer à Ulysse qu'elle le laisse partir. Il refuse ce qu'elle lui propose : l'épouser et devenir immortel. Alors, elle lui donne de quoi survivre, de la nourriture, et des affaires en cas de tempête. Il construit un bateau pour repartir à Ithaque.
Ulysse et ses compagnons aveuglent Polyphème
En définitive, deux figures dominent L'Odyssée : Ulysse, qui souffre, et Poséidon, qui le persécute.