Savoir gré est une locution très ancienne dans laquelle le mot gré est un nom qui signifie « gratitude, reconnaissance ». On en trouve la trace dans un des premiers textes français, La Vie de saint Alexis, qui date du milieu du XIe siècle.
Quand on est redevable de quelque chose à quelqu'un, on ne lui en « est » pas gré, on lui en « sait » gré. C'est donc le verbe « savoir » qu'il convient de conjuguer au futur ou au conditionnel présent, et non pas le verbe « être » !
Cette expression est utilisée généralement dans le genre épistolaire pour marquer des remerciements ou sa reconnaissance. Elle se trouve également dans des formules consacrées. La langue l'a déformée sous la forme "être gré". Exemple : Je vous saurais gré de bien vouloir m'accorder un entretien.
Cette expression est utilisée comme formule de politesse, pour remercier à l'avance une personne pour l'acte qu'elle accomplira, pour le service qu'elle rendra. Exemple : Je vous saurais gré de l'attention que vous porterez à ma proposition.
Locution verbale
Être satisfait d'une chose que quelqu'un a dite, qu'il a faite ; être content de sa conduite, de son procédé. Je lui en sais gré. Je vous saurais gré de bien vouloir corriger votre erreur.
Être reconnaissant de, remercier.
On n'écrit jamais « Je vous serais gré »
« Serais » c'est le conjugué du verbe être au conditionnel présent. On n'utilise pas «Être gré » à l'oral ni à l'écrit. On n'écrit jamais « Je vous serais gré », mais plutôt « Je vous saurais gré ».
On n'écrit jamais je vous serai gré , ni je vous serais gré , ni encore nous vous serions gré ou je vous suis gré ! De plus, gré est invariable, on n'écrit pas nous vous saurions grés au pluriel, ni je vous saurais grée au féminin.
Je vous saurai/saurais gré
Le futur simple de l'indicatif et le conditionnel présent sont tous deux possibles, mais dans la mesure où l'on demande poliment quelque chose à quelqu'un, il est recommandé d'utiliser le conditionnel (car il force moins la main).
Définition "contre son gré"
Malgré soi. D'instinct.
Simplement agité par le souffle du vent. Le drapeau flotte au gré du vent.
L'expression "je vous serais obligé(e) a le même sens dans les deux phrases : je vous serais reconnaissant(e). -Je vous serais obligé de me faire parvenir ce document.
Consentement, reconnaissance. S'utilise dans des locutions.
adv. Que l'on soit d'accord ou non; avec résignation.
avec la locution « Être reconnaissant envers quelqu'un ». Exemple : Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me retourner ce questionnaire dûment renseigné.
A la place, on rencontre souvent l'expression fautive « il vous serait gré ». Pourtant, à l'infinitif, on dit « savoir gré », et non pas « être gré ». Il en est de même dans l'expression courante « cela ne saurait tarder » et non pas « cela ne serait tarder ».
Cette locution permet de souligner l'indétermination ou l'indifférence vis-à-vis de l'objet ou de la personne dont il est question. Exemple : Il acceptera les conditions de ce contrat, quelles qu'elles soient.
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
La réponse simple. On écrit toujours : « quel que soit ».
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
On écrit « ou » lorsqu'il est possible de remplacer la conjonction de coordination par « ou bien ». Si le remplacement par « ou bien » ne fonctionne pas, alors on écrit « où ». « Ou » sans accent et « Où » avec accent grave sont des homophones grammaticaux.
Par exemple on n'écrit pas quel que soit les circonstances (car il faut accorder quelles au féminin pluriel et soient au pluriel), ni quels que soient les difficultés .
je viendrai : venir au futur : je viendrai demain, c'est sur! je viendrais : venir au conditionnel : je viendrais peut être demain, on verra.
Si vous écrivez "je serai", vous employez le futur, tandis que "je serais" est conjugué au conditionnel. Dans le premier cas, il s'agit d'un engagement ; dans le second, c'est juste une éventualité.
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.