Le langage paraît, en effet, naturel, car répétons-le, tous les hommes parlent quelque soit leur culture, la société dans laquelle ils évoluent. Cette universalité du langage nous suggère alors que ce doit être dans la nature même de l'homme que se situe l'origine du langage.
Seul l'homme parle et utilise des signes pour communiquer ses pensées. Il doit apprendre ces signes. Ces signes sont d'une autre nature que le cri inné et codifié des animaux. Parler est donc le propre de l'homme.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Un langage naturel, ou langage ordinaire, est une langue « normale » parlée par un être humain. Il s'oppose au langage formel, tel que le langage informatique, ainsi qu'aux langues construites.
Le langage a deux fonctions principales : l'expression et la communication. Par expression, on entend expression d'idées et de sentiments : c'est par le langage que nous les exprimons. La communication, elle, est action : on agit sur l'autre au moyen du langage.
L'expérience d'une impossibilité de parler ou de dire certaines choses est pourtant ordinaire. Mais c'est plus encore la possibilité de produire des énoncés dénués de sens, de croire dire quelque chose et de n'en rien faire, qui manifeste les contraintes grammaticales inhérentes à nos différents usages du langage.
On appelle langue construite, parfois improprement langue artificielle, une langue qui résulte d'une création normative consciente d'un ou de plusieurs individus et qui a suscité une communauté de locuteurs.
La grammaire explore les formes de la pensée dans le langage, c'est-à-dire le rapport sémantique du contenu à la forme. L'étude de la forme et de l'organisation des règles qui constituent avec les mots, la structure d'une langue, notamment le français, constitue la grammaire du français.
Depuis la fin du xixe s., un grand nombre de langues artificielles (dites aussi langues auxiliaires internationales) ont été créées et proposées pour unifier la communauté internationale : le volapük (1879), l'espéranto (1887), l'interlingua (1903, rénové vers 1950), l'ido (1907), l'occidental (1922), le novial (1928), ...
Le langage est naturel, les langues sont culturelles.
Cette capacité innée (donc naturelle) ne se développe que progressivement par l'acquisition d'une langue, par le biais de l'éducation de l'enfant et de son contact linguistique avec les humains qui l'entourent (aspect culturel du langage).
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
Au sens large, le langage se définit comme un système de signes qui associe des mots selon des règles grammaticales précises, il renvoie à la faculté de raisonner, de nommer les choses et de communiquer avec autrui. On dit que le langage est le propre de l'homme, que celui-ci est un être parlant.
Ainsi, le langage trahit la pensée parce que celle-ci n'est pas que consciente et qu'elle se dévoile malgré nous à travers lui. L'usage que nous faisons du langage manifeste notre origine sociale, notre éducation, notre culture, et même des pensées si intimes que nous n'en avons pas conscience.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Il reste qu'Aristote a attaché une attention particulière au langage, logos, le langage étant selon lui la différence spécifique de l'espèce humaine : l'homme est le ζ̃ώον λ́ογον ε'́χον, expression dont la tradition a fait animal rationale, animal raisonnable, mais qui signifie originellement que l'homme est l'animal ...
Qui énonce des jugements de valeur, institue, prescrit des règles, une norme. Par opposition à la grammaire descriptive. La grammaire dite "normative" repose sur des valeurs socioculturelles et envisage ses règles comme immuables et garantes d'un bel et bon usage de la langue.
Un analyseur syntaxique doit retracer le cheminement d'application des règles de syntaxe qui ont mené de l'axiome (élément initial d'une grammaire algébrique) au texte analysé. Une analyse descendante retrace cette dérivation en partant de l'axiome et en essayant d'appliquer les règles pour retrouver le texte.
La grammaire moderne est une grammaire linguistique indispensable qui décrit, à travers ses composantes, les dimensions de la langue française : la morphologie, la syntaxe, la sémantique, la ponctuation et l'utilisation de la langue en contexte de communication.
Parce que la langue a la caractéristique unique de changer en permanence, et très vite, lorsqu'elle est parlée par des groupes de plus en plus nombreux, et dans un espace géographique de plus en plus grand.
Les langues, dans leur sens moderne, ne seraient apparues qu'entre 80 000 à 60 000 avant notre ère, en Afrique de l'Est ou au Proche-Orient, alors que nos ancêtres, les Homo sapiens sapiens, n'étaient plus que quelques milliers d'individus.
Une langue internationale, simple à apprendre et à utiliser, pour permettre aux hommes et aux femmes du monde entier de communiquer entre eux. Utopique ? Pas tant que ça. Cette langue universelle, l'espéranto, existe depuis 1887 et compterait 3 à 10 millions de locuteurs.
Certaines choses sont difficiles à exprimer. C'est le cas dans le domaine des sentiments. C'est également le cas lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de mots pour exprimer l'inconcevable (un acte, une situation d'une horreur extrême).
Être capable de communiquer, ce n'est pas la même chose que maîtriser le langage. Maîtriser le langage signifie que l'on est capable de communiquer de manière à ce que les autres nous comprennent.
On peut donc quasiment tout dire avec le langage ; seulement , il faut mettre des barrières éthiques dans l'utilisation du langage. C'est pour cela que la bienséance réclame de nous une certaine retenue dans le langage, c'est ce qu'on appelle la politesse.