Nietzsche montre par là que pour lui la société ne repose pas tant sur un devoir de dire la vérité, comme le pensait Kant, puisque sinon tous les menteurs seraient exclus, mais plutôt sur le fait de ne pas nuire à autrui et de respecter ses intérêts.
Dire la vérité accroît la part d'humanité dans notre monde. Nous souhaitons tous être traités de manière humaine, avec respect et gentillesse. Nous montrer honnêtes les uns envers les autres en est un aspect, c'est une manière que nous pouvons choisir de rendre ce monde meilleur, pour les autres et pour nous-même.
Nietzsche et la Volonté de Puissance :
Par le nihilisme actif, détruisant les valeurs traditionnelles pour accéder à de nouvelles valeurs, par l'immoralisme, doctrine se plaçant par-delà le bien et le mal, nous pouvons espérer retrouver le chemin de la vie créatrice et de la Volonté de Puissance.
Nietzsche commence par poser le problème de savoir pourquoi les hommes condamnent le mensonge. Puis il répond en affirmant qu'ils fuient plus le préjudice social que le mensonge lui-même. Enfin, il tire les conséquences de sa thèse : la recherche de vérité n'a de sens que par rapport à l'amour de la vie.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Dire la vérité renvoie à une exigence sociale. C'est la condition de la confiance mutuelle entre les membres et, par suite, de la vie en société. Dans Le Gai Savoir, Nietzsche interroge la volonté de vérité. Habituellement nous considérons qu'il est rationnel de préférer la vérité à l'erreur ou au mensonge.
Husserl remet en question l'idée de vérité et de connaissance immuable, et ne présuppose aucune théorie quand à la nature de la connaissance. Comme chez Nietzsche, la démarche de Husserl rejette la métaphysique et la philosophie comme vision du monde.
En privilégiant le bonheur, nous nous exposons à une révélation de la vérité qui pourrait nous blesser. En préférant la vérité, nous nous fixons un idéal stable (le savoir n'est pas aussi fluctuant que notre satisfaction) et supérieur, plus digne.
Autrement dit : la science, surtout sous sa forme moderne et son essor inouï, est à mettre encore et toujours au compte d'une divinisation de la vérité, qui ne peut relever pour Nietzsche que d'une croyance, parce qu'il ne saurait y avoir dans ce domaine de connaissance : « nous autres qui cherchons aujourd'hui la ...
Pourquoi n'est-il pas du tout évident que c'est « moi » qui pense ? Si le « moi » n'est pas le sujet ou la cause de la pensée, d'où peut venir le fait qu'il y a de la pensée en moi ?
Nietzsche montre par là que pour lui la société ne repose pas tant sur un devoir de dire la vérité, comme le pensait Kant, puisque sinon tous les menteurs seraient exclus, mais plutôt sur le fait de ne pas nuire à autrui et de respecter ses intérêts.
"Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire." "L'homme est une chose qui doit être surpassée." "Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l'abîme, l'abîme finit par ancrer son regard en toi."
Les motivations et les causes du déni comprennent les croyances religieuses, le machiavélisme (populisme) et l'intérêt personnel (économique, politique ou financier, etc.) ; mais aussi, les mécanismes de défense destinés à protéger la psyché contre des faits et des idées mentalement dérangeants, souvent appelés ...
Vrai. Sincère, qui dit la vérité.
Le principe moral que dire la vérité est un devoir, s'il était pris de manière absolue et isolée, rendrait toute société impossible [...]. Dire la vérité est un devoir. Qu'est-ce qu'un devoir ? L'idée de devoir est inséparable de celle de droits : un devoir est ce qui, dans un être, correspond aux droits d'un autre.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ».
En philosophie, croire a le plus souvent le sens d'avoir une opinion. La croyance naturelle (qui se distingue de la croyance « surnaturelle », la foi) est un état qui se situe entre le doute et la certitude. C'est un assentiment, une reconnaissance comme vraie de quelque chose qui n'est que probable (Locke).
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
Imbécile heureux : personne à la fois sotte et satisfaite.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
Ici, vérité s'oppose à fausseté, à hypocrisie, à dissimulation. Affirmation conforme à l'exactitude des faits (« dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »). Ce qui est effectivement constaté ou éprouvé par un témoin. Dans ce sens, vérité s'oppose à mensonge ou à déformation.