Le choix du micro-foncier comme régime d'imposition vous facilite fortement votre déclaration d'impôt fonciers. Vous n'avez qu'à spécifier le montant de vos loyers bruts et l'administration fiscale applique automatiquement un abattement de 30 % pour calculer le montant de vos revenus locatifs imposables.
En optant pour le micro-foncier, vous profiterez d'un abattement forfaitaire de 30 % sur votre revenu foncier avant imposition sur le revenu et prélèvements sociaux. Si par exemple vous déclarez 10 000 € de loyers perçus sur l'année 2018, vous ne serez imposé en réalité que sur 7 000 €.
Si le total des charges déductibles est supérieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut opter pour le régime réel. Si le total des charges déductibles est inférieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut rester dans le régime du micro-foncier.
Choisir le régime micro-foncier ou le régime réel
Si les charges ou les travaux réalisés au cours d'une année civile excède 30 % du revenu foncier il peut donc s'avérer plus judicieux d'opter pour le régime du réel afin de déduire du revenu foncier brut les charges foncières réellement supportées par le contribuable.
Exemple micro-foncier :
Les loyers imposés sont donc de 7 000 €. On suppose que sa tranche d'imposition est de 11%. Il va payer les prélèvements sociaux : 7000 * 17.2% = 1 204 €. Il paiera aussi l'impôt sur le revenu : 7 000 * 11% = 770€.
Le Micro-foncier : pour moins 15 000 € de loyers par an
Le régime micro-foncier permet de bénéficier d'un abattement forfaitaire fixe de 30 % correspondant aux différentes charges quel que soit leur montant. Ce régime n'est applicable que pour les investisseurs dont les revenus locatifs n'excèdent pas 15 000 € par an.
Moins de 15 000 € Vos revenus locatifs sont soumis à l'impôt sur le revenu. Vous devez les déclarer. Vous serez automatiquement soumis au régime micro-foncier.
Les propriétaires qui peuvent bénéficier du régime micro-foncier sont ceux : dont le revenu brut foncier annuel est inférieur ou égal à 15 000 €, qui n'ont pas opté pour le régime réel d'imposition, et qui ne sont pas visés par un cas d'exclusion du champ d'application du régime (voir ci-dessous).
Du régime réel au micro-foncier
Après 3 années (ou plus) en régime réel, vous pouvez revenir au régime micro-foncier quand vous le voulez. Si vous avez des déficits fonciers des années précédentes que vous n'avez pas encore déduits, vous pourrez les déduire du revenu net foncier (revenu brut après abattement de 30 %).
Le choix du régime micro foncier
Pour calculer les revenus nets fonciers dans le régime micro-foncier, la procédure est relativement simple. Il convient de prendre la totalité des revenus bruts et d'appliquer l'abattement de 30% soit : 14 000 – (14 000 x 0,3) = 9 800 euros de revenus nets fonciers imposables.
En matière de revenus fonciers, un régime déclaratif (très) simple, le régime « micro-foncier » vous permet d'alléger vos obligations et de gagner du temps. Mais pour en bénéficier, vous ne devez pas percevoir plus de 15 000 € de loyers sur une année.
Oui, vous pouvez changer de régime d'imposition auprès de votre centre des impôts des entreprises avant le 1er février de l'année pour laquelle vous voulez en bénéficier. Il est conseillé de le faire par courrier recommandé avec accusé de réception.
Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges suivantes : les frais de gestion et d'administration du bien (rémunération d'un concierge ou frais d'une agence immobilière ou d'un syndic de copropriété par exemple) les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire telle que la taxe foncière.
Ces deux régimes ne proposent pas les mêmes avantages. Avec le régime micro-foncier, le contribuable bénéficie d'un abattement forfaitaire de 30%, tandis qu'avec le micro-BIC, l'abattement est de 50% (et même 71% lorsque le bien est classé meublé de tourisme).
Au régime micro foncier le contribuable bénéficie d'un abattement forfaitaire de 30 %; au micro BIC l'abattement est de 50 % (71 % lorsque le bien est classé meublé de tourisme).
Dans quel cas je peux choisir micro-foncier ou régime réel ? Le micro-foncier peut être choisi par un investisseur dont les revenus fonciers annuels sont inférieurs à 15 000 €. Au-delà de ce seuil, c'est le régime réel qui s'applique automatiquement sans que l'investisseur ne puisse bénéficier de l'abattement de 30 %.
Les revenus provenant de la location en meublé habituelle sont imposables dans la catégorie des BIC. Toutefois, vous n'avez pas à déclarer les revenus provenant de la location (ou sous-location) d'une partie de votre habitation principale. La ou les pièces louées doivent constituer la résidence principale du locataire.
Les charges déductibles
Les impôts locaux ; Les frais de gestion et d'assurances ; Les intérêts d'emprunt ; L'amortissement du mobilier et des améliorations : il se pratique sur une durée allant de 5 à 10 ans, soit un taux compris entre 10 et 20 % par an.
Si vous percevez des revenus fonciers par exemple, vos loyers imposables engendrent 17,2% de prélèvements sociaux, dont 6,8 % de CSG déductible en année N+1. Pour réduire l'impact des prélèvements sociaux, il faut diminuer les loyers imposables. Pour cela, il vous suffit d'augmenter vos charges déductibles.
La taxe foncière est déductible des revenus locatifs pour le régime réel et le BIC réel. Le micro foncier et le micro BIC ne permet pas de déduire la taxe foncière puisque les charges déductibles sont censées incluses dans l'abattement forfaitaire.
On peut citer, par exemple, l'installation ou le remplacement du chauffage central, d'une salle d'eau, d'une cuisine, du tout-à-l'égout, d'un ascenseur ou d'une antenne collective de télévision.
La location doit se poursuivre pendant 3 ans
Lorsqu'une année votre déficit foncier minore votre revenu global, vous devez continuer de louer durant les 3 années suivantes. Ainsi, pour des travaux réalisés en 2018 générant un déficit foncier, la location doit se poursuivre au moins jusqu'au 31 décembre 2021.
Pour changer de régime, il faut s'adresser au service des impôts des entreprises et demander la renonciation de l'option pour le régime réel. Cette démarche doit être effectuée avant le 30 septembre pour une application au 1er janvier de l'année suivante.
Le micro-entrepreneur peut toutefois changer de régime fiscal et opter pour un régime réel d'imposition. Dans ce cas, il doit adresser une demande d'option à l'Administration fiscale avant le 1er février de l'année au titre de laquelle il souhaite bénéficier du régime réel.
Avant le 1er janvier 2022, les entreprises relevant de plein droit du régime micro-BIC qui souhaitent se placer sous un régime réel d'imposition (normal ou simplifié) devaient exercer leur option avant le 1er février de la première année au titre de laquelle elles désirent relever de ce dernier régime.