On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
Nous verrons d'abord que la vérité doit être poursuivie à tout prix, car elle est en elle-même un idéal et une délivrance. De plus, l'homme veut la vérité parce qu'elle a un rôle utilitaire de plusieurs natures. Finalement, nous nous demanderons s'il est vraiment souhaitable de rechercher la vérité.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
Le mensonge est immoral, et nous sommes faits pour être vertueux, et non heureux. Si la vérité, étant propre à l'homme, doit être préférée au bonheur, selon Kant, il s'agit à la fois de la quête de la vérité au sens logique, et de la quête de la vérité au sens moral.
C'est une évidence admise socialement, familièrement, scolairement : il faut, il faudrait "savoir" et, par conséquent, il faut, il faudrait "vouloir savoir". C'est une injonction présentée comme indiscutable. D'ailleurs, l'ignorance est socialement et, peut-être même consensuellement, blâmée.
Dire la vérité renvoie à une exigence sociale. C'est la condition de la confiance mutuelle entre les membres et, par suite, de la vie en société. Dans Le Gai Savoir, Nietzsche interroge la volonté de vérité. Habituellement nous considérons qu'il est rationnel de préférer la vérité à l'erreur ou au mensonge.
Le principe moral que dire la vérité est un devoir, s'il était pris de manière absolue et isolée, rendrait toute société impossible [...]. Dire la vérité est un devoir. Qu'est-ce qu'un devoir ? L'idée de devoir est inséparable de celle de droits : un devoir est ce qui, dans un être, correspond aux droits d'un autre.
Ne pas dire la vérité c'est également s'exposer au risque de voir la personne la découvrir par elle-même, peut-être de manière plus brutale, et de perdre sa confiance.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Nier la vérité est un acte beaucoup plus facile que de l'affronter. En règle général il est plus facile de contourner son obstacle que d'y faire face. C'est un mouvement instinctif, courant et surtout humain. Pour certaines personnes fragile d'esprit, fuir la vérité les protègent du quotidien souvent sans pitié.
On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
La vérité est l'adéquation entre un jugement et la réalité dont il rend compte. S'intéresser aux notions contraires de la vérité permet de montrer d'autres significations. Ainsi, si la vérité s'oppose au faux, comme ce qui ne correspond pas à ce qui est, elle s'oppose aussi au mensonge ou bien à l'inauthenticité.
SOCRATE – Si pour chacun doit être vraie l'opinion qu'il conçoit du fait de la sensation ; si, ce qu'éprouve un tel, tel autre n'en sera pas meilleur juge ; si, s'agissant d'opinion, l'un non plus ne sera pas mieux à même d'examiner si celle d'un autre est juste ou fausse ; si au contraire […]
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
La vérité (du latin veritas, « vérité », dérivé de verus, « vrai ») est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère.
La première cause de la difficulté à reconnaître la vérité semble bien être la difficulté intrinsèque d'y accéder. La vérité réclame un effort ; elle ne se présente pas toujours à nous sous la forme d'une évidence, et même quand c'est le cas, les évidences peuvent être trompeuses.
Il faut que tu comprennes l'intérêt de dire la vérité et les conséquences d'un mensonge. Il vaut mieux toujours dire la vérité parce que le mensonge n'est qu'un raccourci pour échapper à une situation, qui te rattrapera plus tard. Si tu mens tu vas stresser et les conséquences seront plus dures à assumer.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
Mentir pour éviter la gêne est souvent associé à l'envied'être aimé des autres et de ne décevoir personne. Le plus évident des mensonges destinés à faciliter le quotidien relève de la politesse. Ce mensonge des conventions sociales a pour effet de créer du lien.
Pourtant, le mensonge peut être utilisé pour protéger ses intérêts, ou ceux de quelqu'un d'autre du danger, à l'aide du mensonge éthique, ou du mensonge par protection. Ainsi, le droit à la vérité, dans certains cas, se mérite.
La manipulation se distingue toutefois du mensonge par son caractère incitatif ; elle vise à produire un schéma comportemental ou affectif. Le mensonge, de son côté, n'appelle pas forcement une action, mais une croyance.