Un manque de confiance en soi et d'estime de soi. Par peur d'être abandonnés car ils se sous-estiment, les égocentriques aiment faire croire qu'ils valent plus que les autres en se mettant sans cesse en avant. Des traumatismes psychologiques qui sont survenus dans l'enfance et qui ont bloqué l'évolution de la personne.
Un manque de confiance en soi peut aussi être à l'origine de cette « perfectionnite aiguë ». La crainte de décevoir son entourage, de ne pas être à la hauteur sont d'autres raisons qui expliquent une telle attitude.
À l'origine de ce type de comportement, on retrouve très souvent un manque de regard valorisant, en particulier dans l'enfance, qui a fragilisé la confiance en soi. En réaction, la personne a développé un sentiment de toute-puissance qui lui permet de se sentir suffisamment valorisée et écoutée par les autres.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres.
Un égocentrique, appelé également narcissique, a une très haute opinion de lui-même. Il aime parler de lui et de tous les problèmes qu'il rencontre. En revanche, il ne vous écoute pas et trouve toujours une parade afin de parler de lui lorsque vous êtes en train de lui raconter quelque chose.
Lorsque l'apitoiement devient récurrent, répétitif et que la personne qui se plaint tout le temps en fait un schéma d'être, une façon d'exister dans la relation, alors on parlera effectivement d'un syndrome de Calimero.
"On aime tous avoir le dernier mot, dès lors que le sujet est important pour nous. Ça nous structure, ça nous définie, et nous cherchons à être du bon côté de la barrière. On veut être dans le camp des gens intelligents et on ne veut pas céder la dessus", analyse Jean-François Marmion, psychologue.
Le critiqueur ne rate aucune occasion de vous juger ouvertement, de vous rabaisser ou de relever vos plus infimes imperfections.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.
Couper la parole et recentrer le sujet sur soi peut aussi cacher un évitement des émotions de l'autre. Pour éviter de faire face au stress, à la tristesse ou au questionnement de son interlocuteur, la personne préfère détourner la conversation au profit d'un sujet qu'elle connaît bien, c'est-à-dire elle-même.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation. Toutefois, assez fréquemment, il n'admet pas qu'il a peur d'échouer. Les personnes qui ont une tendance à la procrastination sont en effet des perfectionnistes.
omniscient, omnisciente
Littéraire. Qui sait tout ou paraît tout savoir.
Les traits de la personne psychorigide
Les personnes psychorigide présentent un certain nombre de comportements : des difficultés à évoluer, peu d'adaptabilité, beaucoup de mal à aller de l'avant, besoin de beaucoup de temps pour prendre des décisions peu importantes.
Les Français, le peuple qui se plaint le plus au monde ? Selon un sondage réalisé par l'institut Opinion Way auprès de plus de 1 000 Français, 93 % d'entre eux déclarent que la population française aime grogner.
Pourquoi jouent-elles le rôle de victime ? Les personnes qui deviennent victimes ont souvent une faible estime de soi. Ils ne font pas confiance à leur potentiel. Ils croient qu'ils ne sont pas capables de surmonter les obstacles de la vie et de gagner l'admiration des autres par leurs propres efforts.
Le syndrome de Calimero désigne les éternels plaintifs qui passent leurs journées à voir tout en noir. On les redoute, on les fuit. Mais on a peut-être tort. Dans un essai étonnant, Saverio Tomasella explique que leurs plaintes, rarement infondées, peuvent faire écho à une plainte universelle.
Le terme égocentrisme, issu du latin ego (qui signifie moi) et de centrum (qui signifie centre) signifie littéralement "centré sur soi". Ce trait de personnalité se caractérise par une tendance à ne penser qu'à soi, à se focaliser sur ses intérêts et à considérer son opinion comme la plus importante.
Manipulation égocentrique
C'est ce manipulateur qui fera tout pour vendre des encyclopédies aux personnes âgées, sans se préoccuper de l'intérêt de celles-ci, c'est ce manipulateur qui met des bâtons dans les roues de ses collègues pour se faire « bien voir » de la direction ou pour obtenir une promotion à leur place.
Il faut savoir que les failles des uns et des autres s'emboîtent, alors si vous attirez ou avez attiré des personnes narcissiques dans votre vie, sachez qu'ils ne sont le reflet que d'une partie de vous. Les personnes narcissiques ont le don de s'infiltrer exactement là où vous avez un manque, un besoin.