En 2012, lorsque Renault décide de célébrer en grandes pompes les 50 ans de la berlinette avec le concept-car A110-50, c'est naturellement un bleu métallisé qui a été choisi. « Il a été accueilli comme le bleu Alpine iconique mais c'était une nouvelle teinte », affirme Antony Villain.
Débuts de la société Après plusieurs victoires, Jean Rédélé crée la société anonyme des automobiles Alpine en 1955 en référence à ses succès sur les routes alpines. Le coach 106 est né. Le numéro est une référence à la mécanique des 4CV de la série 1060.
La marque Alpine, symbole de prouesse sportive, d'élégance et d'agilité, sera désignée sur le châssis et rendra hommage au savoir-faire qui a donné naissance à l'A110. Pour Alpine, il s'agit d'une étape clé pour accélérer le développement et le rayonnement de la marque.
« Une Alpine ça doit être bleu. » Dans le souvenir fantasmé d'une bonne partie de la population elles n'étaient disponibles que dans la livrée Bleu Alpine RE331/RE341. Même si c'est vrai que la couleur la plus demandée était celle-ci elle n'était pas la seule à avoir été produite.
Avec un poids à vide à 1,1 tonne, l'Alpine A110 est en effet souvent saluée pour sa légèreté, à l'image de son ancêtre des années 60 qui avait déjà à l'époque intégrée les pelotons de gendarmerie.
Une voiture en bonne partie rose, à cause du partenariat avec l'entreprise autrichienne BWT. Depuis l'annonce de l'arrivée de l'entreprise autrichienne BWT comme sponsor-titre, on se doutait que la nouvelle Alpine allait se parer de rose, la couleur phare de la société spécialisée dans le traitement de l'eau.
Plus rigoureuse, plus rapide, plus efficace, l'Alpine A110 S (71 500 €) l'est sans conteste comparée à ses sœurs.
La Berlinette, le résumé de ce que doit être une sportive
Elle est légère et peut ainsi se permettre de reprendre des mécaniques Renault de série, suffisantes pour offrir un rapport poids/puissance exemplaire. Cette légèreté sert également la tenue de route. La voiture bondit de virages en virages, en virant à plat.
Alpine dévoile les tarifs de sa nouvelle gamme pour le coupé A110. Les prix s'échelonnent de 59 500 € à 71 500 € pour la version S.
Cette sportive sera présentée officiellement en mars au Salon international de l'automobile de Genève et sa commercialisation devrait débuter à la fin de l'année. Son prix ? Entre 55 000 et 60 000 euros.
Alpine, une marque du Groupe Renault - Renault Group.
Renault Group a annoncé avoir racheté à Genii Capital sa participation minoritaire de Alpine Racing Limited. Voilà le losange propriétaire à 100% de son écurie de F1.
Dessinée par l'Italien Michelotti, la Berlinette A110 est dévoilée en 1962. Son design, qui a été peaufiné à Dieppe chez Alpine marque les esprits.
Actuellement, cette dernière ne produit que des A110. Mais en 2025, ce ne sera plus le cas. Le SUV électrique de la marque va en effet y être assemblé. Une Alpine R5 dérivée du modèle Renault sera également produite dans ces locaux, dès 2024.
L'usine de Dieppe est le berceau d'Alpine. La marque a fait son retour avec le lancement de l'Alpine A110 en 2017.
Son usine, qui fabrique actuellement la nouvelle Emira et l'hypercar Evija, est située à Hethel, dans le Norfolk, un comté de l'Est de l'Angleterre.
Une association chromatique légendaire
Ce n'est qu'avec la berlinette A110, que le bleu métallisé, qui va bientôt devenir emblématique, fait son apparition. Il semblerait d'ailleurs que ce soit à la demande particulière d'un client désireux de voir son A110 peinte dans un bleu dénommé Panama.
Comme l'A108, l'A110 est disponible en berlinette « Tour de France » et en cabriolet, dessinés par Giovanni Michelotti .
La nouvelle Alpine s'appellera finalement A110, comme l'illustre berlinette dont elle s'inspire directement sur le plan du style. La filiation est clairement revendiquée, en particulier pour la série limitée Première Édition, qui marquera le lancement du modèle avant la fin 2017.
Cette série de photos est l'occasion de découvrir la nouvelle Alpine A110S, une version dont la puissance du moteur a été portée à 292 chevaux (40 chevaux de plus que la version classique), celui qui lui permet d'abattre le 0 à 100 km/h en 4,4 secondes (260 km/h en vitesse de pointe).
A raison. Avec des moyens rationalisés, le Losange avait mis fin à l'hégémonie de Ferrari chez les pilotes comme chez les constructeurs. Ces doublés de 2005 et 2006 signés avec Fernando Alonso avaient créé un précédent : Renault était devenu le premier constructeur généraliste champion du monde de Formule 1.