Actuellement, on ne peut déterminer avec précision les causes d'une grossesse extra-utérine, mais certains facteurs lui sont favorables : le tabac (fumeuse active ou passive) le port d'un stérilet au cuivre ou hormonal (ils n'empêchent pas l'ovulation, donc une fécondation peut se produire, dans de très rares cas)
La conclusion générale est tout d'abord qu'on peut rassurer les femmes qui ont un désir de grossesse après grossesse extra-utérine: 70 % d'entre elles parviendront à avoir une nouvelle grossesse dans les 2 ans, soit un taux proche de celui de l'ensemble des femmes.
En effet, avoir des relations sexuelles protégées peuvent réduire le risque de contracter une maladie transmise sexuellement ou une maladie inflammatoire pelvienne, de ce fait le risque de grossesse ectopique est diminué.
Rappel anatomo-physiologique. Chez la femme, l'ovule provient de l'ovaire, chemine dans la trompe utérine et vient se nider au niveau de la muqueuse utérine. L'ovulation a lieu vers le 15e jour suivant les règles.
Le méthotrexate n'a pas d'effet sur la fertilité. Cependant, il peut entrainer des malformations chez le foetus. Il est donc recommandé d'attendre 3 mois après un traitement avant d'essayer à nouveau d'être enceinte.
Par contre il n'y a pas de risque accru de cancers sous traitement par méthotrexate chez les patients traités pour un psoriasis. Il n'a pas été observé non plus de prise de poids sous traitement.
Les personnes qui ont déjà eu une grossesse ectopique ont 10% de risque d'en avoir une autre (1, 5). Mais cela ne signifie pas pour autant que vous avez plus de risque de faire une fausse couche (4).
Une grossesse ectopique non diagnostiquée et non traitée peut provoquer la rupture des trompes de Fallope et des hémorragies intra-abdominales mettant en danger la vie de la mère. En raison de ce risque, une grossesse ectopique est considérée comme une urgence médicale, nécessitant une intervention médicale immédiate.
Facteurs de risque
vous avez eu une grossesse extra-utérine auparavant. vous avez subi une intervention chirurgicale sur une trompe de Fallope ou sur d'autres zones du bassin ou de l'abdomen. vous avez eu certaines infections sexuellement transmissibles. vous avez eu une maladie inflammatoire pelvienne.
Environ 20 % des GEU régressent spontanément. Cette conduite est préconisée lorsque le taux des bêta-HCG est inférieur à 1000 mUI/ml chez des patientes présentant une stabilité hémodynamique et de l'hématocrite, et dont l'échographie montre une absence d'hémopéritoine et de sac ovulaire.
L'endométrite est l'inflammation de l'endomètre, une muqueuse qui tapisse la cavité de l'utérus. Elle est toujours causée par une infection. Les infections pouvant causer l'endométrite sont : Les infections sexuellement transmissibles (IST), telles que la chlamydia, mycoplasme et la gonorrhée.
Des saignements importants risquent de provoquer une chute de tension entraînant des symptômes d'état de choc, dont la pâleur, la transpiration, la faiblesse et les évanouissements. En général, la grossesse extra-utérine rompt la paroi de la trompe de Fallope entre les 6e et 8e semaines après les dernières règles.
Sous anesthésie générale, le chirurgien va en fonction de la situation pouvoir conserver la trompe en faisant une salpingotomie (ouverture de la trompe, évacuation de la grossesse) ou devra au contraire sacrifier la trompe et en faire l'ablation (salpingectomie).
Tomber enceinte est généralement encore possible après une grossesse extra-utérine, même avec une seule trompe, mais les taux de grossesse sont plus faibles les risques de récidive sont importants. Un suivi médical est donc recommandé pour vérifier que l'embryon s'est bien logé dans l'utérus, après la fécondation.
Au moment de l'ovulation, l'une des deux trompes capte l'ovocyte qui va être fécondé par un spermatozoïde, se transformer en ovule puis en embryon. Cet embryon va ensuite voyager jusqu'à l'utérus où il va s'implanter et générer une grossesse.
Étant donné le nombre élevé d'ovules qu'un seul de vos ovaires peut fabriquer, vos chances d'être de nouveau enceinte sont presque aussi grandes qu'avant cette intervention. Le seul problème est qu'il peut exister une petite anomalie de la deuxième trompe.
On peut se tromper de sexe à la première échographie mais à la seconde ou la dernière cela relève de l'exceptionnel. Il peut y avoir le cordon entre les jambes, le bébé peut avoir les cuisses serrées, ou bien moins de liquide amniotique.
En cas de grossesse, le taux de bêta-hCG double environ toutes les 48 heures, et la progestéronémie est supérieure à 5 pg/ml. » En effet, le taux double en cas de grossesse, mais il chute en cas de fausse couche, et il stagne en cas de grossesse extra-utérine.
Vers 5 semaines et demie d'aménorrhée, il est possible de voir l'embryon sous forme d'un petit renforcement à côté de la vésicule ombilicale. Puis rapidement, il sera possible de déceler l'activité cardiaque.
Plusieurs examens permettent de mettre en évidence l'obstruction des trompes de Fallope : l'hystérosalpingographie, la sono-hystérographie, la laparoscopie ou l'hystéroscopie.
Traitement chirurgical
Dans la majorité des cas, pour traiter la GEU, le chirurgien va agir sous cœlioscopie. Il introduit ses instruments et une caméra, fait une incision dans la trompe et aspire l'œuf et le sang.
Lorsque l'œuf s'implante dans la trompe, il se développe dans une petite cavité rétrécie. Par manque de place, l'œuf se décolle et provoque un saignement dans la trompe (hématosalpinx). Ce saignement se manifeste par un saignement génital peu abondant, de couleur sépia (marron). Il s'accompagne de douleur pelvienne.
Une grossesse extra-utérine est l'implantation d'un ovule fécondé à un endroit anormal. En cas de grossesse extra-utérine, le fœtus ne peut pas survivre.
Pour vérifier que le méthotrexate a fait son effet, vous devrez retourner à la clinique pour faire une prise de sang une semaine après l'avoir reçu. Vous devrez refaire une prise de sang une fois par semaine jusqu'à ce que les analyses montrent qu'il n'y a plus aucune hormone de grossesse dans votre corps.
◗ La dose de Méthotrexate sera déterminée par votre poids et votre taille. Elle vous sera administrée par injection dans le muscle (intramusculaire). ◗ Vous devrez revenir pour d'autres prises de sang le 4e et le 7e jour suivant l'injection, et par la suite, chaque semaine.