Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.
Ils s'en distinguent par leur électorat, essentiellement provincial pour les girondins tandis qu'il est parisien pour les montagnards, par leur position sur la guerre, voulue par eux pour affermir la Révolution, et par le sort à réserver au roi déchu, qu'ils souhaitent épargner.
Mettre fin à l'influence de la noblesse, des royalistes et du clergé. « Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes, symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Après la disparition des Girondins, les Jacobins exercent une tutelle sur la Convention et ce sont eux qui gouvernent. Les membres du Comité de salut public sont Jacobins de même que tous les membres des comités de gouvernement. Un grand nombre de Montagnards fait aussi partie de la Société.
Loi de prairial
La loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) est instaurée par le Comité du salut public, qui supprime des garanties de justice (témoins et avocats notamment). Face à une justice toujours plus expéditive, le nombre d'arrestations augmente à Paris.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.
Le texte du décret est très bref : « La convention nationale décrète à l'unanimité que la royauté est abolie en france. » Suivent les signatures de Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794), président de la Convention, de Jean-Pierre Brissot de Varville (1754-1793) et de Marc David Alba Lasource (1763-1793), secrétaires ...
C'est le Club des jacobins qui désigne la députation parisienne (24 députés) aux élections à la Convention. Robespierre est élu le premier, Danton le deuxième (avec plus de voix que Robespierre, 638 sur 700 présents).
Les journées du 31 mai et du 2 juin 1793 entraînent l'exclusion et l'arrestation des députés girondins de la Convention nationale, sous la pression de la Commune de Paris et de la Garde nationale commandée par François Hanriot.
La première allégorie de la République sous les traits d'une femme coiffée d'un bonnet phrygien remonte à la Révolution française : ce bonnet porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome, apprécié des marins et des galériens de la Méditerranée, est fièrement repris par les révolutionnaires venus du Midi comme ...
Après le massacre du Champ-de-Mars en 1791, leur habit devient le symbole de leur lutte. Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres.
Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II ( 28 juillet 1794 ) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).
La Convention nationale entre alors dans un processus de durcissement de son pouvoir, afin de contenir les contestations qui proviennent à la fois des royalistes, des girondins, des modérés, avant que les montagnards ne se déchirent entre eux et que soient à leur tour frappés les sans-culottes — aussi appelés les « ...
Pressentie pour entrer au Panthéon, elle fut la première des féministes et le paya de sa vie. Guillotinée en 1793 sous la Terreur, Olympe de Gouges avait commis le crime de rédiger une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Ses combats contre toutes les injustices annonçaient ceux de notre siècle.
Le tribunal révolutionnaire est institué pour punir les ennemis du peuple.
Combat de Boussu (3 novembre 1792), par Hippolyte Lecomte. Le roi de France Louis XVI annonce qu'il exige de l'électeur de Trèves qu'il chasse les émigrés français de son territoire.
La Convention girondine ( 21 septembre 1792 – 2 juin 1793 ) est la première période de l'histoire de la Convention nationale dominée par les Girondins. Lors de sa première séance, elle proclame l'abolition de la royauté le 21 septembre 1792, faisant place à la Première République.
Les clubs de femmes
En mai 1793, la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires est fondée, par Pauline Léon, chocolatière, et Claire Lacombe, actrice. Toutes ces sociétés sont dissoutes par la Convention le 30 octobre 1793.
Voici l'ordre de succession légitimiste (et théorique) au trône de France. L'actuel prétendant est S.A.R. Louis de Bourbon, duc d'Anjou, né en 1974, qui serait appelé « Louis XX » s'il était « roi de France ».
Louis XIV est communément considéré comme le plus célèbre et le plus grand des rois de France, voire du monde, comme le lui écrivaient et le lui clamaient ses sujets les plus flatteurs.
Clovis est considéré comme le premier roi des Francs.
L'élément déclencheur de l'insurrection vendéenne est sans nul doute la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention girondine le 23 février 1793. Ce décret exempte de l'enrôlement dans l'armée tous les fonctionnaires et les membres de la garde nationale qui sont mobilisés sur place.
Aux frontières, les armées européennes coalisées contre la France et soutenues par les émigrés royalistes, veulent abattre la République. À l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives fédéralistes constituent des menaces sérieuses.
Pourquoi un régime de Terreur a-t-il été mis en place ? La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
15 janvier : Louis XVI est déclaré coupable de conspiration contre la liberté publique, à l'unanimité (693 voix). L'appel au peuple est rejeté par 423 voix contre 281. 16-17 janvier : condamnation à mort du roi Louis XVI par la Convention, à une majorité de 387 votes « mort sans condition » sur 721 députés ayant voté.