Le béluga, une espèce protégée, se trouve "actuellement entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne", à environ 70 km au nord-ouest de Paris. Il est demandé à la population de ne pas tenter de l'approcher ou d'entrer en contact avec lui.
Sous-embr. Le béluga ou bélouga (Delphinapterus leucas), appelé également baleine blanche, dauphin blanc et marsouin blanc, est une espèce de cétacés de la famille des Monodontidae vivant dans l'océan Arctique et dans l'estuaire du Saint-Laurent.
Observation du béluga
Espèce protégée, le béluga est présent dans 2 secteurs précis : l'embouchure du Saguenay et la baie Sainte-Marguerite.
L'une des hypothèses met en cause l'évolution des pôles magnétiques terrestres. L'océanographe François Sarano interrogé par Ouest-France explique que cette évolution amène certains animaux comme le béluga " à ne pas prendre le bon chemin au départ" car ils "utilisent leur perception magnétique pour s'orienter".
Dernières nouvelles du béluga égaré dans la Seine
Depuis ce vendredi soir, le béluga repéré quelques jours plus tôt dans la Seine est piégé dans une écluse à environ 70 kilomètres de Paris. Il y est entré de lui-même et semble calme. Mais son état de santé inquiète de plus en plus. Il apparaît notamment très amaigri.
Il existe de nombreuses espèces de mammifères marins dans les océans, mais de tous, le béluga a sûrement la tête la plus sympathique. Son éternel sourire, qu'il affiche partout où il passe, n'y est sans doute pas pour rien !
L'opération de la dernière chance pour sauver le béluga n'a pas suffi: le cétacé de 800 kg, extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit, a dû être euthanasié mercredi après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados),.
Par contre, ces baleines s'habituent à la présence humaine et perdent leur méfiance; sans être agressives, elles peuvent alors avoir des comportements dangereux, pour elles comme pour les humains.
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, certaines s'approchent même des embarcations dans le but d'établir un contact. Cependant, il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin.
Vous partirez toujours de la baie de Tadoussac ou de la baie Sainte-Catherine, pour aller observer les baleines dans le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Chaque type d'excursion vous offrira les mêmes chances d'observer des baleines et des dauphins.
La meilleure période pour observer les baleines est de juillet à mi-octobre. La nature est bien faite, les baleines arrivent et repartent en même temps que les touristes !
Dans la première année de vie, les bélugas sont des veaux. On appelle «bleuvet» les jeunes d'un à deux ans, en référence à leur coloration gris bleuté. Les juvéniles plus âgés sont appelés «gris», jusqu'à ce que leur peau devienne complètement blanche vers 12 à 16 ans.
L'alimentation des bélugas dépend de la saison et de la région. Elle peut comprendre des capelans, des morues polaires, des harengs, des saumons, des éperlans, des eulakanes, des lamproies, des crevettes, des calmars et des vers marins.
La peau, la viande et la graisse de béluga se consomment crues, vieillies, séchées, cuites ou bouillies dans des soupes et des ragoûts. Nombreux sont ceux qui préfèrent la peau, aussi appelée muktuk ou maktaaq. La peau peut être consommée crue, vieillie ou cuite.
L'ours polaire est un prédateur pour les espèces arctiques comme le béluga et le narval. Pour les bélugas, l'ours profite du moment où ils viennent respirer à la surface par un trou dans la glace pour les assommer d'un coup de patte et les hisser sur la banquise.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.
Un superprédateur. Si les orques sont aussi surnommées baleines tueuses, ce n'est pas pour rien.
Un bassin d'eau de mer, dans une écluse du port de Ouistreham (Calvados), a été mis à disposition pour réceptionner l'animal, qui y restera trois jours, « le temps qu'on organise son rapatriement en pleine mer et qu'on observe son état de santé », selon la sous-préfète.
L'autre hypothèse pour expliquer la présence de cétacé dans la Seine est liée aux courants marins. « À l'échelle de la planète, il y a d'immenses courants appelés courants géostrophiques », explique Élodie Lafitte.
Le béluga bloqué dans une écluse dans l'Eure depuis une semaine a été sauvé cette nuit. Sorti de l'eau, il est actuellement transporté dans un camion en direction de Ouistreham (Calavados), où il va passer quelques jours dans une écluse d'eau de mer, avant un potentiel retour en mer.