L'alimentation est une source importante d'exposition, ce qui est dû à la concentration du mercure dans la chaîne alimentaire, notamment les poissons prédateurs. On en trouve également de fortes concentrations dans les crustacés, les huîtres et les moules.
Parmi les aliments les plus étroitement associés au niveau de mercure, les chercheurs ont identifié dans l'ordre : les poissons blancs, les poissons gras, les coquillages, la consommation d'aliments des rayons "diététiques", la consommation d'alcool et celle de tisanes.
Le mercure est un élément présent dans la nature que l'on retrouve dans l'air, l'eau et les sols.
"Il n'est pas nécessaire ni possible d'éviter complètement le mercure. En petites quantités, il n'est pas nocif», dit Charles Santerre, professeur de toxicologie alimentaire à l'Université Purdue et expert en contaminants de poissons.
Les poissons qui peuvent être consommés sans restriction
Selon le rapport, l'aiglefin et le saumon sont les deux espèces de poisson qui présentent le moins de mercure et peuvent donc être consommés librement.
Il est riche en phosphore et en vitamine D, deux éléments essentiels qui contribuent au maintien d'une ossature normale. Donc, en plus des muscles, le thon contribue à la bonne santé des os. Il est riche en sélénium, un oligoélément au pouvoir anti oxydant qui protège les cellules contre le stress oxydatif.
Le mercure inorganique peut provoquer de l'insuffisance rénale et des lésions gastro-intestinales. Les sels de mercure sont irritants et peuvent provoquer des cloques et des ulcères sur les lèvres et la langue.
Eviter les espèces suivantes : bar, cabillaud, carrelet, crevette, églefin, espadon, limande, lotte, merlu, raie, saumon de l'Atlantique, sole, thon (albacore, germon, obèse).
Les experts disent que le saumon sauvage du Pacifique est votre meilleur choix. «Sauvage signifie une moins grande accumulation de mercure, moins d'antibiotiques et d'hormones, et aussi que le poisson peut nager librement», explique la diététiste-nutritionniste Monica Auslander Moreno chez Essence Nutrition.
Pour des raisons pratiques, le maquereau est plus souvent dégusté en conserve que frais. C'est également un poisson gras merveilleux. Il est quasiment aussi riche en oméga 3 (EPA et DHA) que les sardines. Une portion de 100 g de maquereau couvre 5 à 6 fois le besoin quotidien en EPA et DHA !
Le thon en boîte contient du poison, selon «60 Millions de consommateurs» H. B. L'association de consommateurs a analysé près de 130 produits à base de poisson consommés régulièrement, et le résultat n'est pas ragoûtant… Mercure, arsenic, fragments de cœur et d'ovocytes…
Généralement, la concentration de mercure présent dans tous les produits de thon en conserve, y compris le thon blanc, est inférieure à la norme canadienne de 0,5 ppm de mercure total. Cependant, certaines personnes consomment du thon en conserve aussi fréquemment que quotidiennement.
Les poissons et les mollusques et crustacés qui contiennent des concentrations plus élevées de ces acides gras tout en présentant une faible concentration de mercure sont les suivants : anchois, capelan, omble, merlu, hareng, maquereau, meunier noir, goberge, saumon, éperlan, truite arc-en-ciel, corégone, crabe, ...
Les espèces les plus contaminées par le mercure sont le marlin, le requin, le thon rouge, le maquereau roi et l'espadon ; ils figurent parmi les poissons à éviter ou à ne consommer qu'occasionnellement.
Le charbon végétal activé est efficace pour le mercure, le plomb, les insecticides, les herbicides et même certaines substances radioactives. La Chlorelle (ou Chlorella) est une algue unicellulaire d'eau douce, assez onéreuse à produire, mais qui a la capacité de fixer naturellement les métaux lourds et les polluants.
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Sardine, hareng et raie sont les plus riches en vitamine B12. Les poissons se distinguent encore par leur contenu en vitamine E antioxydante, ainsi qu'en vitamine D, laquelle participe à la solidité du squelette et à la vigueur du système immunitaire. Saumon, bar, limande et rouget en sont les mieux pourvus.
Le cabillaud est riche en acides gras poly-insaturés, oméga 3 notamment, dont l'effet protecteur sur la santé a largement été démontré. Dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée, la consommation régulière de ce poisson diminuerait le risque d'infarctus du myocarde et d'accidents cardiaques graves1.
Il faut éviter de manger des gros poissons le soir parce qu'ils sont riches en protéines, elles-mêmes excitantes. "Il faut privilégier les petits poissons comme les sardines, les petits maquereaux, les harengs et saumons" conseille la nutritionniste Alexandra Dalu.
Le mieux finalement est donc de privilégier le saumon sauvage pêché durablement en Alaska, région du monde moins touchée par la pollution. Ce dernier permet d'allier propriétés nutritives et risque minimum de présence de métaux lourds ou de produits neurotoxiques.
Il est notamment très apprécié pour ses vertus antiseptiques, ses performances pour l'amalgame des métaux ou encore en tant que métal qui reste liquide à température ambiante. Il est utilisé sous des formes variées dans des appareils de mesure, des vaccins, des composants électroniques ou encore comme pesticide.
Se détoxifier et nettoyer le corps
Une fois ces métaux lourds chélatés, l'organisme pourra donc les éliminer par le processus de détoxification notamment grâce à des plantes comme le chardon-Marie et le bouleau qui soutiennent les fonctions hépatobiliaires et rénales.
SUCCICAPTAL est le seul antidote per os actuellement disponible indiqué en cas d'intoxication chronique par le plomb ou le mercure. Les autres médicaments utilisés dans cette indication ne sont administrables que par voie injectable (dimercaprol par voie IM et calcium édétate de sodium par voie IV lente).