En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchetscentres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Les déchets y seront stockés dans des alvéoles creusées à 500 mètres sous terre, dans un environnement géologique stable, au cœur d'une roche argileuse imperméable.
Compte tenu de leur longue durée de vie, de quelques milliers à quelques centaines de milliers d'années, et de leur niveau de radioactivité, ces déchets devront être stockés dans un centre (Cigéo) construit dans une couche d'argile située à environ 500 mètres de profondeur.
Chaque année, l'Andra dresse un inventaire de l'intégralité des matières et déchets radioactifs présents sur le territoire français.
Les déchets dits « à vie longue »
représentent 10 % du stock total de déchets radioactifs et concentrent 99,9 % de la radioactivité totale ; perdent leur radioactivité sur des durées supérieures à 31 ans et demeurent actifs pendant plus de 300 ans voire des milliers d'années pour les plus radioactifs.
Les déchets HA et MA-VL restant encore actifs pendant plusieurs centaines de milliers d'années, ce site d'enfouissement doit permettre un stockage longue durée sans qu'une intervention humaine ne soit nécessaire.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Les déchets HAVL sont les déchets ultimes les plus dangereux de l'énergie nucléaire.
Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
Au contraire, produire de l'électricité avec la fission nucléaire n'émet presque pas de CO2 ou de pollution aux particules fines. On dit que l'électricité nucléaire est « bas carbone ». Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie.
Si la contamination radioactive est externe (sur la peau, les vêtements, un local, du matériel…), elle peut être enlevée par un simple lavage de la surface concernée (douche ou nettoyage). Déshabillez-vous et mettez vos vêtements dans un sac plastique. Prenez une douche et lavez-vous au savon.
Le 8 juillet 2022 est paru au Journal officiel le décret reconnaissant d'utilité publique le projet Cigéo , un centre de stockage profond pour les déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL).
L'argilite. Agée de 160 millions d'années, l'argilite du Callovo-Oxfordien est une roche argileuse étudiée pour le stockage profond des déchets les plus radioactifs du fait de ses propriétés remarquables. Les recherches portent également sur les roches qui encadrent cette couche d'argile.
Si 62 % des déchets radioactifs produits en France sont issus de l'industrie nucléaire (exploitation de centrale nucléaire, de laboratoire de recherche, etc.), 38 % sont produis par d'autres secteurs comme la médecine (sources radioactives utilisées pour des examens type scintigraphie ou des traitements) ou encore la ...
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Les radionucléides « à vie longue », à savoir avec une période radioactive supérieure à 31 ans, comprennent l'américium 241 (432 ans), le radium 226, le carbone 14, le plutonium 239, le neptunium 237, l'iode 129 et enfin l'uranium 238 (4 470 000 000 ans).
Parce qu'ils concentrent la radioactivité, les déchets radioactifs sont dangereux et peuvent présenter un risque pour la santé. Ils doivent donc être pris en charge de manière spécifique et isolés de l'homme et de l'environnement aussi longtemps qu'ils présentent des risques.
La ville de Tchernobyl est encore « habitée » mais d'une manière bien particulière puisque les enfants et les femmes enceintes ou en âge de procréer n'y sont pas autorisés. Officiellement, un millier d'habitants peuplent le no man's land. Officieusement, elle en compte trois ou quatre fois plus.
"Tchernobyl est une bombe à retardement", assure Jean Geronimo, historien spécialiste de la Russie à l'université de Grenoble. Si les Russes ont pris le contrôle de la centrale nucléaire, c'est aussi "pour éviter des actes de sabotage. Mon interprétation est qu'ils veulent sécuriser l'espace, le contrôler.
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
Suite aux opérations de recyclage, 96% du combustible nucléaire usé (95% d'uranium + 1% de plutonium) peut être réutilisé pour fabriquer de nouveaux combustibles qui fourniront à leur tour de l'électricité.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air. Les centrales nucléaires françaises produisent environ 200 tonnes de déchets de haute activité par an, c'est-à-dire à peu près le volume de 4 ou 5 voitures.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.