Ils ne sont pourtant pas encore partis. La migration vers l'Afrique centrale et équatoriale est à partir de début août, après trois mois passés ici. Pourquoi cette espèce protégée est-elle « quasi menacée » ? Les martinets sont insectivores.
Il chasse le reste de la journée et dort la nuit dans sa cavité ou en vol (BRUDERER & WEITNAUER, 1972). Le Martinet noir est migrateur. Il revient sur les lieux de reproduction dès la fin de mars mais surtout dans les deux premières décades d'avril.
"Ils dorment peut-être en planant"
Pendant les dix autres mois, ils sont en vol, se nourrissant et hibernant tout en migrant vers le sud du Sahara. Chaque jour au crépuscule et à l'aube, les martinets noirs montent jusqu'à une altitude de 2000 à 3000 mètres, note Anders Hedenström.
De même, quand il pleut, les insectes ne volent pas, ou presque pas, et il n'y a pas grand intérêt à sortir se faire tremper le plumage... Ou alors, comme la Hulotte le décrit dans son numéro 79, les Martinets sont obligés de partir loin pour éviter les précipitations, ne revenant pas au nid avant de longues heures.
Les martinets attendent le redoux du printemps pour venir nidifier chez nous. Mais ils peuvent être piégés par un refroidissement subit : les insectes se cachent, les martinets n'ont plus rien à manger et ne peuvent plus nourrir leur progéniture : c'est la catastrophe. Pourquoi cette passion pour les oiseaux ?
C'est un oiseau migrateur qui passe l'hiver dans le Sud de l'Afrique et revient nicher en Europe, notamment en Provence, à la belle saison.
Pendant la période de reproduction il peut établir des colonies et il a aussi un comportement social lors de sa migration hivernale et de son hivernage en Afrique subsaharienne . Généralement le martinet noir vit entre 6 et 10 ans mais le record de longévité est de 21 ans.
Tous les soirs, les martinets montent à la limite de la stratosphère et donc de l'oxygène. Là, ils dorment, du moins en partie, comme le font souvent les grands migrateurs : une moitié du cerveau reste en veille, l'autre est en sommeil profond.
Lorsqu'il fait froid, le couple dort avec les plumes gonflées et le dos rond, et les deux partenaires dorment souvent l'un au-dessus de l'autre pour conserver la chaleur. Pendant la saison de reproduction, ils effectuent des parades aériennes.
Les martinets sont des oiseaux très rapides
Ses pattes sont courtes et il ne peut pratiquement pas se poser car il ne pourrait plus s'envoler. Son nom latin est "Apus", c'est-à-dire "sans pattes". C'est la raison pour laquelle il est toujours en vol et cela même pour l'accouplement. Le martinet dort même en volant.
Pour rester en contact, ils émettent en permanence un petit gazouillis, « pijj-pijj », qui se transforme en un sifflant « zjirr » quand ils ont faim. Et lorsqu'ils sont énervés ou effrayés, ils poussent un strident « zjierrr-zjierrr ».
Ces derniers font évoluer leur comportement en fonction du degré d'hygrométrie, c'est-à-dire le taux d'humidité de l'air. Avant que la pluie ne se produise effectivement, l'humidité de l'air augmente et pèse sur les insectes qui volent donc plus bas, plus près du sol. Les oiseaux suivent logiquement leurs proies.
« Nous ne sommes pas certains que les martinets dorment en volant. Ces oiseaux migrateurs passent la majeure partie de leurs vies dans les airs : ils peuvent y passer jusqu'à dix mois sans se poser au sol. Il est donc probable qu'ils se reposent dans l'atmosphère.
Le martinet noir est le premier à partir. Déjà fin juillet/début août, il s'en va vers ses quartiers d'hivers africains. Parmi les espèces qui migrent en octobre, une partie des individus hiverne aussi dans nos régions. Les oiseaux qui migrent tôt dans la saison vont en Afrique et volent généralement de nuit et seuls.
Un repas comprend environ 3 à 6 grillons par jeune mar tinet noir. Les jeunes oiseaux doivent être nour ris toutes les heures de 7 h du matin à 21 h. Il faut donc compter 40 à 60 grillons par jour et par jeune martinet.
La fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) est un oiseau peu facile à observer. En effet, c'est un oiseau rapide et solitaire qui sait se faire discret dans les forêts. Son retour annonce l'arrivée du printemps.
L'oiseau n'en est pas avare, en particulier lors des poursuites aériennes typiques de l'espèce. Il l'émet également au nid, particulièrement lorsqu'une troupe bruyante passe à proximité. Il n'y a pas de chant à proprement parler. Les jeunes au nid émettent un petit grésillement de quémande, typique lui aussi.
Que mange un martinet ? - Adulte et bébé
Les martinets ne mangent pas de croquettes pour animaux domestiques, ni de viande, d'œufs ou de graines. Ces oiseaux se nourrissent juste d'insectes qu'ils chassent en volant, étant donné qu'ils sont insectivores.
Les plus sportifs comme les hirondelles ou les martinets boivent en vol en effleurant la surface de l'eau.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, un instrument sévère à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, surtout dans l'Empire britannique ; et au knout, surtout connu de l'Empire russe.
Avec son corps fuselé et sa large poitrine, le faucon pèlerin bat tous les records de vitesse… lorsqu'il est motivé. En moyenne, il plane à 90 km/h, ce qui n'est pas très spectaculaire, mais, quand il effectue des descentes en piqué pour attraper des proies en vol, il est capable de doubler voire quadrupler sa vitesse.
Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu'il porte encore aujourd'hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), le colonel Martinet, de l'armée de Louis XIV, mérite une place à côté de ce tacticien par les changements qu'il a introduits dans les manœuvres de l'armée.
Cette ascension pourrait fonctionner selon deux modes différents. Soit ils cherchent à monter au plus haut qu'ils peuvent (jusqu'aux limites physiologiques compatibles avec le vol), ce qui leur permet d'élargir considérablement leur horizon visuel.
Son alimentation
Très grande diversité d'insectes (généralement de moins d'un cm de longueur) : tipules, moustiques, taons, fourmis volantes, bourdons, scarabées, taupins, chrysomèles, charançons, staphylins, vers luisants, coccinelles, pucerons, cicadelles, punaises…
Le résultat en 2022 est dramatique : il en reste moins de quarante. En seulement trente ans, 60% des hirondelles ont tout simplement disparu en Bretagne. Alors gardez votre calculette et continuez : dans trente ans il ne restera que seize hirondelles ! Mais en fait elles auront totalement disparu.