Les ganglions mammaires internes se trouvent à l'intérieur du thorax, autour du sternum. Les ganglions lymphatiques axillaires se trouvent à l'aisselle (creux axillaire). On en compte de 30 à 50 par aisselle. Ils sont répartis en 3 niveaux selon leur proximité au large muscle du thorax appelé grand pectoral.
Les ganglions lymphatiques sont situés dans tout le corps, mais beaucoup d'entre eux sont regroupés dans le cou, les aisselles et l'aine. Ils gonflent lorsque l'organisme est atteint d'une infection ou d'un cancer.
Est-ce que les ganglions sont dangereux ? Les ganglions ne sont pas dangereux en soi, puisqu'ils aident le corps à se défendre. En revanche, leur présence prolongée peut être le signe d'une anomalie. Aussi, il est important de consulter un médecin lorsque leur taille augmente sur une longue période.
Les ganglions peuvent être atteints par des cellules cancéreuses. Lorsqu'ils augmentent de volume, on parle d'adénopathie. Mais cela n'est pas systématiquement synonyme de cancer.
Infections : Les infections bactériennes et virales peuvent également causer l'inflammation des ganglions lymphatiques. Cependant, dans ces cas, les ganglions enflés sont généralement douloureux, tandis que dans les cas de cancer, ils sont habituellement indolores.
Les médecins emploient généralement le terme cancer métastatique pour désigner un cancer qui s'est propagé à des organes ou à des ganglions lymphatiques éloignés (métastases à distance). Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons.
Les principaux symptômes consistent donc en une augmentation de la taille des ganglions. Le diagnostic repose sur l'analyse de la biopsie des ganglions atteints. Des examens d'imagerie – scanners et pet-scanners – seront réalisés pour évaluer l'extension de la maladie dans l'organisme.
Si vous apercevez des ganglions sans signe d'infection évidente, qu'ils restent gonflés et qu'ils sont non-sensibles, durs, qu'ils se généralisent, il est nécessaire de consulter un médecin sans plus tarder, car ils pourraient être évocateurs de la propagation d'un cancer.
Les ganglions sous mandibulaires libèrent de nombreux globules blancs et enflent : c'est un signe de défense tout à fait normal. Ils sont souvent douloureux, mais dégonflent en quelques jours. Le gonflement des ganglions lymphatiques a pu, par exemple, gêner certains patients atteints de la Covid-19.
Un ganglion qui a gonflé pas mal sous l'effet d'une infection met souvent des mois à disparaître, parfois 6 mois. Donc aucune raison de vous inquiéter.
Lorsqu'un ou plusieurs ganglions commencent à gonfler sous l'aisselle et provoquent des douleurs, on considère qu'il s'agit d'un cancer dans environ 1% des cas.
La présence d'un ou plusieurs ganglions volumumineux, non douloureux quand on les touche, et persistants, sont des symptômes évocateurs de lymphome non hodgkinien.
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Les médecins emploient généralement le terme cancer métastatique pour désigner un cancer qui s'est propagé à des organes ou à des ganglions lymphatiques éloignés (métastases à distance). Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons.
Certains cancers peuvent donner des ganglions mais la découverte d'un ganglion ne doit pas évoquer systématiquement un cancer.
Le lymphome de Hodgkin se manifeste par une augmentation de volume des ganglions lymphatiques, le plus souvent au niveau du cou. Ces ganglions ne sont pas douloureux et leur évolution est lente. Cela s'accompagne dans certains cas d'une perte de poids, d'une fatigue, de sueurs nocturnes, de fièvre et de démangeaisons.
Une diminution du nombre de différents types de cellules sanguines peut signifier que le cancer s'est propagé aux os et qu'il a atteint la moelle osseuse.
Malgré les nombreuses inconnues autour de cette maladie, les progrès de la médecine ont permis de guérir près de 80 % des lymphomes hodgkiniens. Du côté des lymphomes non hodgkiniens, on distingue deux grandes catégories, l'un à un haut grade de malignité qui se guérit dans plus de 65 % des cas.
Pratiquée sous anesthésie générale au bloc opératoire, la médiastinoscopie est en général effectuée pour prélever et étudier des ganglions médiastinaux suspects de tumeur, infection, inflammation, repérés en imagerie (scanner, scintigraphie), et non accessibles à un prélèvement par fibroscopie bronchique.
Un ganglion gonflé disparaît généralement de lui-même. Selon l'infection, le gonflement peut spontanément s'en aller au bout de quelques jours et jusqu'à trois semaines environ. Au-delà, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé au plus vite.
L'hématologue suit aussi des cancers du système ganglionnaire (lymphome, maladie de Hodgkin) ou du système immunitaire (myélome).
Comment reconnaître un ganglion au niveau du cou ? Ceux-ci prennent la forme d'une boule dans la gorge. Si vous avez la sensation d'avoir le cou gonflé, de la présence d'une grosseur dans le cou, c'est peut-être un ganglion. L'endroit où il se situe peut varier.
Les ganglions lymphatiques sont fréquemment retirés au niveau des aisselles en cas de cancer du sein, de l'aine en cas de cancer des organes du bassin, ou du cou en cas de tumeurs à la tête ou au cou.
La présence de ganglions envahis traduit le pouvoir métastatique d'une tumeur et est le signe de la présence probable de métastases diffuses microscopiques. Elles rendent ainsi le pronostic plus incertain et incitent souvent à la prescription d'un traitement adjuvant de radiothérapie et/ou de chimiothérapie.