Trouver une commune qui accepte les Tiny House
Le PLU est le document de référence en termes d'urbanisme, d'habitat et de déplacements urbains de la commune. Chaque commune a ainsi ses propres règles et sa politique en terme de Tiny House. Elle peut donc accepter ou refuser votre projet.
Pour installer votre tiny house, vous pouvez le faire sur une propriété privée c'est à dire votre terrain ou celui d'une connaissance. Il faudra cependant ne pas dépasser les trois mois sans déclaration. Si vous souhaitez rester plus longtemps vous devrez effectuer une demande d'autorisation auprès de votre mairie.
Cette autorisation dépend essentiellement de la superficie globale de la tiny house. Si sa surface habitable est inférieure à 40 m², il suffit de faire une déclaration préalable. À partir et au-delà de 40 m² de surface habitable, il faudra demander un permis avant d'installer ou de construire la maison.
Premier obstacle : une tiny house, ça coûte cher. Moins qu'une maison classique, certes, mais si on compare le prix au mètre carré, l'addition est salée. Le plus coûteux, c'est la remorque, comptez au moins 6000 euros.
En règle générale, pour les surfaces les plus réduites avec équipement d'entrée de gamme le prix tournera aux alentours de 38 000 – 42 000 euros là où les modèles haut de gamme avec mezzanine de 8 mètres carrés seront de 60 000 – 80 000 euros. Le prix moyen d'une Tiny house équipé est de 55 000 euros.
Une Tiny House peut être raccordée aux réseaux (électrique, gaz, eau…) ou bien être 100% autonome, grâce à un kit solaire photovoltaïque, un filtre pour les eaux usées, une bouteille de gaz et un petit poêle à bois.
Puis-je habiter un mobil-home sur un terrain acheté ? Il est impossible d'habiter un mobil-home au titre de résidence principale sur un terrain acheté, même dans un parc de loisirs où le terrain devra atteindre une surface de 200 m² minimum.
Un terrain est par défaut non constructible. Pour pouvoir accueillir une habitation, un terrain doit être constructible au sens du PLU et viabilisé, c'est-à-dire raccordé aux réseaux disponibles. De plus, il n'est pas possible d'installer une habitation mobile ou démontable sur un terrain non constructible.
Cas d'un terrain constructible :
Une déclaration préalable suffit. Par exemple, pour le cas d'une yourte, à partir du moment où elle est une « habitation légère de loisirs », son implantation est soumise à déclaration préalable si la Surface hors oeuvre brutes (SHOB) est comprise entre 2 et 20 m2.
Dans les faits, l'aménagement de ces pastilles est du ressort des mairies. Celles-ci doivent les prévoir dans leur PLU (Plan Local d'Urbanisme). Mais force est de constater qu'à l'heure actuelle, peu d'entre elles ont accepté de les aménager. Le mieux est alors de contacter directement les communes pour en discuter.
Pour quelles raisons un terrain peut-il être considéré comme tel ? Parce qu'il n'est pas prévu pour accueillir une habitation décente : il n'existe pas de voie d'accès ni de raccordement à l'eau potable, à l'assainissement ou à l'électricité.
Ce genre d'infrastructure n'est pas faite pour passer l'hiver dans nos région. Par endroit les parois sont très froides et l'humidité présente dans l'air vient s'y condenser, ce qui peut endommager prématurément les matériaux. Il faut nettoyer régulièrement afin d'éviter que cette humidité se transforme en moisissure.
Un mobil-home installé sur un terrain privé peut être soumis à la taxe foncière. Un mobil-home installé sur un terrain privé qui n'a pas vocation à être déplacé régulièrement et facilement est susceptible d'être imposé à la taxe foncière sur les propriétés bâties.
Vous pouvez installer une caravane dans votre jardin sans autorisation d'urbanisme si vous ne l'utilisez pas comme habitation ou comme annexe à votre logement. La caravane doit conserver en permanence ses moyens de mobilité (roues, barre de traction, ...) pour pouvoir quitter son emplacement à tout moment.
Une arrivée d'eau
Il faut prévoir une vanne de remplissage (entrée d'eau) pouvant être connectée au réseau d'eau intérieur ou à votre citerne. À l'intérieur, tout votre système de plomberie fonctionnera comme tout autre système que l'on retrouve dans les maisons classiques.
Le concept de Tiny house
Si elle est bien conçue, son isolation et étanchéité permettent d'y vivre quelque soit la température extérieure. C'est une alternative intéressante pour des personnes souhaitant vivre simplement, proche de la nature et à moindre frais, car plus confortable qu'une cabane ou une roulotte.
Le processus s'avère finalement plus classique : les futurs habitants prenne en charge les aménagement (accès à l'eau et l'électricité). Ils ont également à déposer un permis de construire. Quant au loyer, il passe à 60€/mois. La durée du bail est prévue pour 10 ans.
Les seniors (personnes de plus de 50 ans) sont, de loin, les principaux acheteurs de Tiny House.
Le coût moyen d'une tiny house se situe aux alentours de 55 000€. Cependant, pour ce prix la surface sera de 15 à 20 mètres carrés. Donc, si vous espérez plus d'espace dans votre future tiny house, il vous faudra investir plus de 55 000€.
La grande différence avec la caravane ou le camping-car sont les matériaux. En effet, la Tiny House est fabriquée et isolée comme une maison en bois. De cette façon, il est possible d'y vivre à l'année sans souffrir de la chaleur ou de l'humidité.
L'avantage d'une tiny, c'est quelle ne nécessite pas un gros budget. Le prix d'une tiny house varie entre 10 000€ pour une tiny house en auto construction, à 100 000 environ pour une “tiny de luxe”. Un achat de tiny vous permet donc d'être propriétaire plus facilement qu'avec une maison ou un appartement standards.