La perfusion intraveineuse sur cathéter
Elle se fait le plus souvent au pli du coude ou sur le dos de la main. Le cathéter permet d'avoir un emplacement constant et identique de la perfusion.
Il existe deux voies de perfusion : la voie veineuse périphérique (le cathéter est placé dans une veine du membre supérieur) ; la voie veineuse centrale (le cathéter est implanté dans une grosse veine, comme la sous-clavière ou la jugulaire interne).
Utilisez des compresses chaudes si le bras de votre patient est froid. Si les bras de votre patient sont froid, vous devez les réchauffer pour dilater les vaisseaux sanguins. En faisant cela, vous pouvez faire sortir les veines rapidement. Vous pouvez utiliser des gants de toilette chauds par exemple.
Piquer à 1 centimètre au dessous de la saillie veineuse (pour certains dans le sens de la circulation veineuse ?). Faire pénétrer l'aiguille dans la veine et vérifier l'existence d'un reflux de sang prouvant la présence de l'aiguille dans la veine. Desserrer le garrot.
La peau recouvrant la veine devient rouge, et la zone est chaude et très sensible au toucher. Le sang dans la veine étant coagulé, la veine est ressentie comme une corde dure sous la peau, et non souple comme une veine normale ou variqueuse.
Choix du site de ponction
Le pli du coude est généralement l'endroit où les veines sont le plus accessibles pour prélever des échantillons de sang. Les veines de l'avant-bras sont ensuite privilégiées puis les veines plus superficielles du dos de la main. On évitera les petites veines sous le poignet.
Après chaque déplacement du patient, vérifier le débit et vérifier le site de perfusion. Une surveillance en continue du débit est requise. Assurez-vous du calcul du débit aux 15 minutes.
Les risques associés à la pose d'une perfusion sont le risque infectieux et le mésusage. Les risques immédiats sont la formation d'un hématome et l'extravasation du produit injecté, c'est-à-dire que le liquide va fuiter accidentellement vers les espaces péri-vasculaires ou sous-cutanés plutôt que dans la veine.
Complications des voies veineuses périphériques (VVP)
La perfusion extra-veineusepour les accès veineux périphériques immédiatement à la ponction ou retardée, se traduit par un œdème localisé voire une nécrose sous-cutanée si le perfusât est cytotoxique. Dans ce cas, l'abord veineux doit être retiré immédiatement.
L'injection nécessite la pose d'un garrot, destiné à faire saillir la veine et enlevé sitôt la veine piquée, ce dont témoigne l'arrivée de sang dans la seringue. Une injection intraveineuse se fait très lentement avec des seringues de 5 à 10 millilitres et des aiguilles de 4 à 5 centimètres de long, à biseau court.
Où poser un cathéter IV? Le site le plus courant pour un cathéter IV est l'avant-bras, le dos de la main ou la fosse antecubitale.
À la profondeur des veines : L'accès difficile aux veines peut être dû à l'épaisseur du derme ou au positionnement naturel des veines légèrement moins à la surface de la peau que chez d'autres patients. À des veines trop fines. À des veines mobiles. À une veine trop courbée.
Injectez le médicament dans le milieu de la cuisse où la couche de graisse est plus épaisse. C'est ce qu'on appelle le muscle antérolatéral de la cuisse. Utilisez la face externe du haut de la cuisse. Évitez la face interne ou l'arrière de la cuisse.
Avancer le cathéter dans la veine
Maintenir l'aiguille stable et faire glisser toute la longueur du cathéter en plastique sur l'aiguille et dans la veine. Le cathéter doit glisser facilement et sans douleur. Retirer l'aiguille. En cas de résistance ou de douleur, supposer que le cathéter n'est pas dans la veine.
par voie veineuse, péri-nerveuse ou sous-cutanée.
Pour mettre en place une perfusion intra-veineuse ou sous-cutanée, l'infirmier installe un cathéter grâce à une aiguille adaptée. Puis, un système de ligne (tubulures) relie la poche de perfusion au point de ponction.
Ne nagez pas avec le système de perfusion. Ne déconnectez pas le système de perfusion pour prendre un bain, une douche ou pour nager. Les « connecteurs à système clos » jouent le même rôle qu'un sas. Ils permettent de réduire le nombre de fois où votre système de perfusion est ouvert aux bactéries présentes dans l'air.
Perfusion courte de l'ordre de 30 à 60 min, toutes les 4/6/8/12 heures selon la pharmacocinétique des médicaments (ex : Antibiothérapie du patient infecté).
La perfusion sous-cutanée n'a pas d'effet curatif mais elle sert parfois à apaiser l'angoisse de « mourir » de soif qui ne peut être jugulée. Elle nécessite une surveillance de sa bonne tolérance.
On purge la tubulure pour éviter d'injecter de l'air dans les veines ce qui pourrait causer une embolie gazeuse. Si dans ta tubulure il reste des mini bulle d'air, ce n'est pas trop grave car les hématies vont les absorber avant d'atteindre le cœur.
Prélèvement de cellules, de tissu ou de liquide, à l'aide d'une aiguille fine, dans une partie du corps.
Lorsque l'extrémité du trocart se trouve en légère malposition, il est possible que la tentative de cathétérisation provoque une dissection du vaisseau. En langage courant, on dit alors que la « veine claque ».