Pour les ponctions, il est recommandé de piquer : • en dessous de l'hématome pour l'artère. au dessus de l'hématome pour la veine. Si un hématome s'est produit, il faut vérifier le fonctionnement de la fistule, surtout avant le départ du patient.
Il existe deux techniques pour piquer les FAV. Soit on pique avec des aiguilles tranchantes selon une technique dite en échelle de corde (Rope-ladder rotation), soit on utilise des aiguilles émoussées selon la méthode de la boutonnière (Buttonhole, BH).
On choisit le plus souvent une veine de l'avant-bras ou du bras préférentiellement sur le bras "non-dominant" (c'est à dire le bras gauche pour les droitiers et réciproquement), moins sollicité dans la vie courante.
Il faut éviter: de porter une montre, un bracelet ou un vêtement trop serré du côté de la fistule, de façon à ne pas gêner le débit sanguin. de vous appuyer sur le bras de la fistule, lorsque vous vous allongez, afin de ne pas la comprimer.
L'intervention est pratiquée sous anesthésie locorégionale (seulement le bras), en salle d'opération. Elle dure environ une heure. A tout moment, vous pouvez communiquer avec l'infirmière et l'aviser de tout inconfort ou malaise. Exceptionnellement, l'opération est réalisée sous anesthésie générale.
L'hémostase ne sera plus assurée que par un caillot, pouvant sauter à tout moment, et provoquer une hémorragie dramatique. Par contre lorsque la fistule est située à l'avant- bras, il faut éviter de piquer le bras, pour ne pas compromettre la réalisation de nouveaux abords.
Ne gênez pas la circulation sanguine
Évitez toute pression sur le bras de votre fistule car cela peut provoquer une thrombose, en particulier en situation de tension artérielle basse. Évitez également de: Porter des vêtements serrés ou des objets tels que des montres ou bracelets sur le bras de la fistule.
tout est question d'étiologie : si ta fistule est “bouchée” par une sténose, rien de grave mais en effet, si il s'agit d'un caillot sanguin, là il s'agit d'une urgence. non pas pour un danger potentiel au coeur mais bien à cause des poumons.
Dès la création de la FAV, la surveillance est essentielle pour prévenir et/ou diagnostiquer les complications. Elle est basée sur l'examen clinique (EC), les explorations échographiques et radiologiques, les mesures de débit de la FAV, les mesures de quantité de dialyse.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
De nombreux dialysés souffrent de troubles du sommeil (insomnie, somnolence diurne, syndrome des jambes sans repos et apnées du sommeil) qui risquent d'aggraver la fatigue ressentie et de favoriser la dépression chez certains patients.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
Une fistule est la formation anormale d'une connexion : entre deux organes internes : entre le vagin et l'intestin par exemple ; entre un organe et la surface du corps : entre le rectum et la peau par exemple ; entre deux vaisseaux sanguins, comme entre les artères ou les veines.
Les fistules peuvent être excisées ou éliminées au laser, sinon, des substances sont parfois injectées dans la fistule pour bloquer le flux sanguin.
Une fistule anale se guérit en deux étapes : d'abord, on procède à un drainage de l'abcès en cause, par une incision pratiquée dans la peau près de l'anus ; ensuite, sous anesthésie locale ou générale, un médecin pratique une fistulotomie.
Le matériau introduit dans le canal de la fistule pour la boucher peut être de la colle (biologique le plus souvent), une pâte synthétique, ou un bouchon fait avec de la muqueuse animale. Le taux de succès de ces techniques varie selon les études scientifiques de 30 à 70% à quelques années de suivi.
FISTULE, subst. fém. PATHOL. Canal étroit d'origine congénitale ou accidentelle (traumatique, pathologique ou chirurgicale) donnant passage de façon continue à un produit physiologique (urine, matière fécale, bile, etc.)
Une fistule est un abouchement anormal d'une cavité dans une autre au cours d'un processus évolutif pathologique. On la distingue des malpositions d'organes, ou des malformations anatomiques.
La fistule artério-veineuse (FAV)
La FAV est l'abord vasculaire privilégié car elle présente moins de risque d'infection. Il s'agit d'une connexion par chirurgie (anastomose) d'une artère à une veine. Sous la pression sanguine plus importante, la veine va se dilater.
Une fistule durale est une communication anormale entre une ou plusieurs artères vascularisant la méninge, qui enveloppe le parenchyme cérébral, et une ou plusieurs veines cérébrales, pouvant être à l'origine d'une gêne au retour veineux du cerveau. Il s'agit d'une lésion acquise à l'âge adulte.
Fistule artério-veineuse native
Elle consiste à relier une veine superficielle du bras à une artère. Sous l'effet de la pression artérielle, la veine se dilate et sa paroi s'épaissit. Au bout de quatre à six semaines, la veine devient suffisamment solide pour tolérer les ponctions répétées.
Lorsque les reins ne fonctionnent plus, les déchets et l'excès d'eau peuvent être retirés du sang grâce à l'hémodialyse ou à la dialyse péritonéale. Dans l'hémodialyse, le sang est transféré de l'organisme vers un dialyseur (appelé rein artificiel) qui filtre le sang.