Il n'existe aujourd'hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen gynécologique) qui permet ensuite d'orienter la prescription d'une échographie ou d'une IRM.
Mais attention, il est indispensable de faire appel à un radiologue expert de l'endométriose, qui a l'expérience de ce type d'échographie. Un médecin peu aguérri à l'imagerie chez la femme pourrait passer à côté du diagnostic.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Le diagnostic est effectué en laboratoire. Il repose sur le séquençage à haut débit des micro ARN présents dans la salive et sur l'utilisation de l'intelligence artificielle pour traiter le très grand volume de données ainsi généré.
L'endométriose touche 10% des femmes en France est difficilement détectée aujourd'hui (par IRM, coelioscopie ou échographie), le délai pour porter un diagnostic est encore de 6 à 8 ans selon le CNGOF.
Les douleurs liées à l'endométriose
Lorsqu'une femme souffre d'endométriose, il est fréquent qu'elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l'émission de l'urine ou des selles).
Concernant les atteintes profondes, l'échographie pelvienne réalisée par un échographiste expérimenté dans l'endométriose est un examen plus sensible que l'examen clinique pour diagnostiquer les atteintes endométriosiques des LUS et digestive (NP2) mais présente des limites pour les atteintes vaginales et de la cloison ...
Il n'existe pour l'heure aucun test sanguin ou autre prélèvement biologique permettant de diagnostiquer l'endométriose. De ce fait, et comme la maladie est encore mal connue des professionnels de santé, il existe une période d'errance médicale de 7 ans en moyenne entre les premiers symptômes et le diagnostic.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
La douleur à l'épaule : lorsque l'endométriose touche le diaphragme, cela peut provoquer des douleurs jusque dans l'épaule droite. La fatigue chronique : une forte fatigue ressentie lors des règles ou au-delà. L'absence de douleurs : l'endométriose peut aussi se développer sans douleurs.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
En cas de douleur pelvienne chronique associée à des symptômes urinaires du bas appareil et une suspicion d'endo- métriose, il est recommandé de réaliser en première intention une IRM ou une échographie de référence pour explorer une atteinte vésicale ou urétérale de l'endométriose.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
Les symptômes et conséquences de l'endométriose
La maladie peut être asymptomatique, mais dans certains cas, elle provoque de fortes douleurs, notamment au moment des règles, de la défécation, de la miction, ou lors des rapports sexuels. Elle peut également provoquer l'infertilité.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
Chez les femmes atteintes d'endométriose, ces petites lésions disséminées réagissent aussi aux hormones. Ce sont ces fragments de la muqueuse utérine qui vont se mettre à saigner. Tous les mois, ces petites lésions vont saigner, grossir, et amplifier le phénomène, si aucun traitement n'est mis en place.
Puis-je tomber enceinte même si je suis atteinte d'endométriose? Il peut être plus difficile de tomber enceinte si vous souffrez d'endométriose. Les tissus cicatriciels peuvent obstruer les trompes de Fallope et empêcher les ovules et le sperme de se rencontrer.
Vivre avec des douleurs chroniques liées à l'endométriose, cela implique de faire prendre en charge sa maladie par plusieurs professionnels de santé : médecin traitant, gynécologue, spécialiste de la douleur, chirurgien, radiologue, psychologue, kinésithérapeute, etc.
Les contraceptifs hormonaux combinés (comme la pilule, le timbre ou l'anneau) constituent un des traitements de l'endométriose les plus utilisés. Ces contraceptifs combinent l'œstrogène et la progestine. Ce traitement réduit les douleurs causées par l'endométriose.