L'électricité produite à partir de la géothermie est disponible dans plus de 20 pays dans le monde : la Chine, l'Islande, les États-Unis, l'Italie, la France, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, le Mexique, le Salvador, le Nicaragua, le Costa Rica, la Russie, l'Indonésie, le Japon et le Kenya.
La géothermie est une énergie encore peu développée.
Mais les engagements du Grenelle de l'Environnement, et plus récemment de la loi de Transition Énergétique ouvrent la porte au développement de la géothermie : en France, d'ici 2028, la production de chaleur par la géothermie devrait être multipliée par 3.
Les inconvénients de l'énergie géothermique. – Émissions potentielles : les gaz à effet de serre sous la surface de la terre peuvent potentiellement migrer vers la surface et dans l'atmosphère.
Depuis une trentaine d'années, la France, pays du nucléaire, néglige la géothermie. Le soutien est limité à la production de chaleur, mais bien loin derrière les programmes en cours dans d'autres pays. Le désengagement est manifeste dans la production d'électricité à partir de l'énergie du sous-sol.
88 pays produisent aujourd'hui de la chaleur géothermique et 29 pays produisent de l'électricité géothermique. En 2018, 284 TWh de chaleur géothermique ont été mis à disposition dans 88 pays selon l'IGA. La Chine et les Etats-Unis occupent les deux premières places. En Europe, c'est la Suède qui se place en tête.
On distingue trois grands types de géothermie, différenciables selon la profondeur, la température ou encore l'utilisation de la ressource de chaleur : la géothermie de très faible à faible énergie (température inférieure à 90 °C), la géothermie de moyenne énergie (température supérieure à 90 °C) et la géothermie de ...
Pour Vincent Peillon, «l'énergie la plus propre, c'est le nucléaire»
Le principal inconvénient de la géothermie dans une maison est le coût initial de l'installation pour extraire l' énergie thermique du sous-sol. Le processus d'accès à la source de chaleur souterraine implique que les premières phases du projet sont longues et économiquement coûteuses.
Problème de dimensionnement, défaillance électronique, corrosion ou encrassement, les installations géothermiques assistées par des pompes à chaleur présentent parfois des sinistres. Une étude menée en 2015 dans les données récoltées par l'AQC révèle les pathologies les plus courantes.
La profondeur d'installation
Les capteurs horizontaux sont enterrés à une profondeur qui varie entre 60 et 120v cm sous le sol. Les capteurs verticaux d'une pompe à chaleur géothermique sont, eux, enfouis dans un forage profond qui peut atteindre 100 m, et garantissent un meilleur rendement.
À plus de 1 500 mètres de profondeur, la roche devient instable et le puits peut s'effondrer sur lui-même. Pire, de mauvaises décisions de forage peuvent déclencher de petits tremblements de terre.
Les plus économiques sur la durée sont le chauffage au bois et les pompes à chaleur. Le fioul sera bientôt interdit et le gaz en prend le chemin. Pour changer de chaudière, vous pouvez bénéficier d'aides à la rénovation thermique. Avant de changer de système de chauffage, pensez à isoler.
Un entretien obligatoire
Un entretien annuel est obligatoire si le fluide frigorigène de votre PAC géothermique est supérieur à une charge de deux kilogrammes (environ 12 kW). L'entretien prend généralement la forme d'un contrat annuel. Le coût est compris entre 100 et 300 € par année.
Les modèles les plus performants à l'heure actuelle sont les radiateurs électriques à inertie (sèche ou fluide). Ils délivrent un confort proche d'un chauffage central avec une chaleur douce et homogène diffusée par rayonnement dans les pièces.
La pompe à chaleur géothermique possède un système de captage. Un fluide caloporteur composé d'eau glycolée le parcourt afin de restituer à la pompe les calories issues du sol. La chaleur est alors transmise à l'eau du système de chauffage via un fluide frigorigène.
Concrètement, le principe de fonctionnement de la pompe à chaleur géothermique est assez simple. Des capteurs sont enfouis dans le sol de votre cour ou de votre jardin, soit à la verticale, soit de façon horizontale. Un liquide caloporteur circule à l'intérieur de ceux-ci et récupère les calories contenues dans le sol.
Une unité d'exploitation géothermique n'a aucun impact sur la nappe phréatique, aucun impact olfactif, aucun impact routier pour la distribution de l'énergie produite, elle n'émet aucune pollution dans l'atmosphère ou le sol et ne présente aucun risque d'explosion.
Contrairement au solaire et à l'éolien, la géothermie présente l'avantage de ne pas être intermittente. Cela signifie qu'elle permet de produire la même quantité de chaleur et/ou d'électricité de façon quasi constante.
Selon les experts, la base de calcul est de 1,5 à 2 fois la surface à chauffer (soit une superficie de 150 à 200 m² pour un logement de 100 m²). L'objectif étant d'avoir assez d'espace pour placer les capteurs horizontaux de manière à ce que les tubes forment des boucles.
Une centrale géothermique produit de l'électricité grâce à la chaleur de la Terre, une source d'énergie renouvelable inépuisable et gratuite.
La géothermie, lorsqu'elle consiste à chauffer une maison individuelle, est dite géothermie à très basse énergie. Il s'agit d'exploiter seulement la chaleur superficielle du sol qui, en général se situe autour de 15°C. Il est également possible d'extraire cette chaleur des nappes phréatiques.
L'aérothermie est un principe thermique utilisant les calories naturellement présentes dans l'air. En effet, même avec des températures négatives, l'air est porteur de calories. Le chauffage par aérothermie utilise donc cette ressource abondante et naturelle afin de porter à température l'air ambiant de l'habitation.
Le gaz naturel est actuellement l'énergie fossile la moins polluante, puisque sa combustion émet principalement de la vapeur d'eau et une quantité réduite de CO2. Le gaz naturel génère en effet 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles fossiles.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19).