et vient de Chine par la Route de la soie. Elle a été un secret jusqu'en 560. La production a commencé en Europe au VIe siècle. En France, la production débuta au XIIIe siècle.
On raconte en effet qu'une princesse chinoise aurait découvert la soie, 2700 ans avant JC, en faisant tomber dans sa tasse de thé un cocon de bombyx (le ver à soie, qui lui-même est la chenille d'un papillon) tombé d'un mûrier au-dessus d'elle.
La soie est une fibre naturelle et animale. Elle est issue de la sécrétion d'une chenille qui est souvent la chenille du Bombyx du mûrier. Le vers sécrète une bave et s'entoure de 800 à 1500 mètres de fil de soie en continu pour former son cocon et se transformer en papillon.
La Chine est le berceau de la soie. La sériciculture (l'élevage des vers à soie pour la production de la soie) a une histoire de plus de 6 000 ans. La légende raconte que Hsi-Lin-Shih (épouse de l'empereur Jaune) buvait le thé sous un mûrier lorsqu'un cocon tomba dans sa tasse.
La Grèce hellénistique apprécie hautement les productions chinoises et cherche à implanter mûriers et vers à soie dans le bassin méditerranéen. La Perse sassanide contrôle quant à elle le commerce des soieries vers l'Europe et Byzance.
et vient de Chine par la Route de la soie. Elle a été un secret jusqu'en 560. La production a commencé en Europe au VIe siècle. En France, la production débuta au XIIIe siècle.
Aujourd'hui, la production de la soie est en grande partie réalisée en Asie. Avec sa récente ouverture économique, la Chine en est devenue le principal producteur mondial et augmente d'année en année sa production.
Une légende raconte qu'au troisième siècle avant J.C., l'impératrice chinoise Hsi-Ling-Schi vit un cocon tomber dans sa tasse de thé ; elle aurait tiré de ce cocon échaudé un très long fil naturel : la soie. L'origine de la découverte de ce fil remonterait en fait à 4500 ans avant J.C., en Chine.
La soie brute ou soie sauvage, de texture naturelle. Cette catégorie de soie du Cambodge est considérée comme la plus belle au monde.
Les tissus de soie sont principalement issus du cocon produit par la chenille (ver à soie) du bombyx du mûrier (Bombix mori) pour la soie de culture, et du ver à soie tussah (plusieurs espèces de chenilles du genre Antheraea) pour la soie sauvage.
Nous commencerons par la Chine, ' berceau de la sériciculture, et qui demeure aujourd'hui encore le pays où l'on produit la plus grande quantité de soie.
Attention la soie en tissu naturelle ou sauvage est à laver à l'eau tiède voir froide idéalement a la main mais surtout ne jamais la laver à l'eau chaude car cela va trop l'abîmer et rétrécir la fibre de façon définitive et vous ne pourrez plus rien faire alors attention agissez avec précaution.
3 – La Soie est très chère !
La soie, lorsqu'elle est de qualité, est chère à produire. Jugez plutôt : entre 3000 et 5000 cocons de soie sont nécessaires en moyenne, à la production d'1 kg de soie !
On réunit plusieurs filaments de façon à fournir un fil de soie brute, la soie grège* qui est alors bobinée. Les vers à soie ont besoin d'une grande surface pour se développer. Le filage est le procédé qui consiste à tirer, puis bobiner ou retordre les fibres textiles pour obtenir un fil continu.
La femelle de ce papillon pond ses œufs sur un mûrier et les chenilles qui en sortent se nourrissent des feuilles de cet arbre. Quand les chenilles deviennent assez grosses, deux glandes dites séricigènes se développent dans leur corps. Ces glandes produisent un fil de soie qui peut mesurer 1 km de longueur !
En 1466, alors que la soie française est essentiellement fabriquée en Provence, Louis XI monarque de l'époque, décide de délocaliser la production pour l'installer à Lyon, place économiquement stratégique, et à proximité de l'Italie, principal fournisseur de vers à soie.
Les inconvénients de la soie :
La soie est particulièrement sensible aux agressions chimiques. La transpiration, les déodorants et parfums ainsi que les lessives non appropriées peuvent la détériorer.
Comment reconnaitre la soie naturelle? Il existe trois méthodes pour cela. La flamme : Un fil de soie naturelle ne se consume pas, il brule par la flamme et se transforme instantanement en cendre en dégageant une odeur de cheveu brulé, A l'inverse, un fil de soie synthétique se consume, fond et dégage une fumée noire.
non-absorbante
Trois fois moins absorbante que le coton, la soie ne déshydrate pas la peau ni le cheveu, car elle ne boit pas les soins appliqués en surface. Riches en protéines et acides aminés, ses fibres permettent ainsi un excellent maintien de l'hydratation de la peau.
Un premier voyage sur la route de la soie
C'est donc en 1271 que Niccolo et Matteo repartent en Chine, emmenant cette fois le jeune Marco, alors âgé de dix-sept ans. La grande aventure commence. Les deux moines dominicains qu'ils ont convaincus de venir en Chine font rapidement demi-tour.
L'intérêt majeur du tissu de soie est qu'il peut être teint et brodé au fil d'or. Il devient un tissu de luxe que les hommes eux-mêmes aiment porter.
Louis XIV crée en 1667, la « Grande fabrique » qui rassemble tous les inter- venants et établit les critères de qualité à respecter. Lyon devient véritablement la capitale de la soie.
Meilleurs pays producteurs de soie
L'Inde est un des pays qui en produit beaucoup et qui possède une très grande tradition du tissage de la soie. Les soieries d'Inde sont particulièrement réputées et magnifiques. La France aussi commença la production de soie en 1470 justes après les Italiens.
Le début de la fabrication de la soie en France se situe aux alentours du 18ème siècle. Plantés en abondance en France et surtout dans le Languedoc, les mûriers se multiplient dans l'Uzège.