Note : il n'est pas utile de tirer votre lait pendant ou après la consommation d'alcool. L'alcool dans le lait maternel ne diminuera pas parce que le lait est tiré, il diminuera seulement avec l'arrêt de sa consommation.
Il faudrait idéalement éviter de donner le sein pendant environ deux heures après avoir consommé une boisson alcoolisée.” “La consommation occasionnelle n'oblige pas d'arrêter d'allaiter, étant donné l'importance reconnue à l'allaitement.
Oui. Lorsqu'une mère boit de l'alcool, celui-ci est transféré dans son lait maternel. Seul le temps élimine l'alcool du lait maternel. Des trucs comme boire plus d'eau, manger, pomper et jeter le lait et faire de l'exercice n'aident pas le corps à éliminer plus rapidement l'alcool du lait maternel.
Oui, si vous buvez de l'alcool, il se retrouvera dans votre lait. C'est environ 30 à 90 minutes après la consommation d'alcool que la concentration dans le lait maternel est la plus élevée. La quantité diminue doucement par la suite.
Les bébés allaités ne reçoivent en effet qu'une petite partie de l'alcool consommé par leur mère, car celui-ci passe dans le lait maternel de la même façon qu'il se retrouve dans le sang. Par conséquent, si votre sang contient 0,08 % d'alcool après 2 consommations d'alcool, c'est aussi le cas de votre lait.
Alcool et allaitement
Il est recommandé d'attendre un minimum de 2 à 3 heures par consommation avant d'allaiter. Une mère qui allaite peut donc, à l'occasion, boire un verre d'alcool ou siroter un apéro de manière sécuritaire. C'est à planifier !
Si l'allaitement n'est pas une formule magique pour perdre nos kilos de grossesse, il favorise l'élimination en nous faisant brûler des calories à chaque litre de lait bu par bébé... Explications avec Camille Chivé, infirmière et consultante en lactation.
Ainsi, la bière sans alcool est également recommandée même après la naissance de votre enfant, pendant la période d'allaitement. Et pourquoi ne pas la préférer blanche ? La légende dit qu'elle favoriserait la lactation grâce au houblon, à la levure ou encore au malt d'orge.
Commencez à tirer du lait après une tétée, plusieurs jours ou semaines (dans le cas d'un retour au travail) à l'avance. Tirer votre lait au même moment tous les jours stimulera votre corps à produire plus de lait à ce moment choisi de la journée.
En terme de chiffre, il peut être tout à fait normal de ne pas tirer plus de 30 ml si votre bébé est avec vous et tète régulièrement, comme il est possible de tirer 200 à 250 ml si l'on a une grosse capacité de stockage de lait et que l'on n'est pas avec son bébé.
Tirez votre lait au bon moment
Pour se faire, on vous recommande de tirer votre lait après une nuit de sommeil. C'est à ce moment-là que vous aurez la plus grande réserve de lait. Vous pouvez ainsi allaiter votre bébé à son réveil, puis tirer votre lait.
« Si l'allaitement se passe bien, on recommande de ne pas tirer son lait avant six semaines pour éviter de trop stimuler et d'avoir des engorgements. Pour un enfant prématuré, la maman doit tirer son lait au plus tôt pour avoir une bonne production de lait », indique la médecin.
Le fenouil, le favori des tisanes d'allaitement
On le retrouve dans de nombreuses recette de boisson d'allaitement, car il stimule la production d'œstrogènes et de prolactine. Le mieux est de l'associer avec d'autres plantes galactogènes comme l'anis.
Dans plusieurs cultures, on suggère aux nouvelles mères de consommer certains aliments pour augmenter leur production de lait, comme l'avoine, les amandes, le riz, le poulet et différentes herbes.
La bière favorise l'allaitement
La bière contient tout d'abord plusieurs vitamines du groupe B qui ont un effet relaxant bénéfique pour l'allaitement, et l'on a établi aujourd'hui que les polysaccharides présents dans la bière favorisent la lactation.
La grossesse, pour permettre le développement du bébé, a nécessité la modification de la taille de l'utérus. Il faut donc attendre environ 4 semaines pour que l'utérus retrouve sa position initiale même si le plus gros de l'involution utérine (utérus qui reprend sa place et son volume initial) se fait en 10 jours.
« Plutôt qu'un régime (inutile et dangereux) je conseille un rééquilibrage alimentaire. Faites des repas équilibrés, avec une portion de légumes, une portion de féculents et une portion de viande, d'œufs ou de poisson. On y ajoute 1 produit laitier, 1 fruit et 1 bonne graisse : avocat ou huile d'olive, par exemple.
Physiologiquement, à 6 mois, un bébé n'a plus besoin d'être nourri la nuit. Mais les tétées peuvent être un tel plaisir pour lui, qui a pris cette habitude depuis sa naissance, qu'il faut parfois l'accompagner en douceur s'il semble continuer à les réclamer.
Certains bébés s'alimentent très souvent au début - parfois même toutes les heures ou toutes les deux heures entre le début d'une tétée et le début de la suivante - puis, les tétées s'espacent de plus en plus. Ces tétées groupées sont normales. Il est normal d'allaiter au moins huit fois en 24 heures.
Faut-il éviter certains aliments lorsque l'on allaite ? Bonne nouvelle, hormis les poissons gras dont la consommation doit être limitée, aucun aliment spécifique n'est à éviter lorsque vous allaitez votre bébé. La caféine et l'alcool sont également acceptables, dans des limites raisonnables.
Vous pouvez consommer du miel, modérément, pendant l'allaitement car votre lait ne contient pas de spores de Clostridium Botulinum.
Et pourtant, biberon et lait maternel sont loin d'être incompatibles. Une solution trop peu mise en avant pour rendre l'allaitement plus flexible et équilibrer les rôles : « on peut tirer son lait dès la montée de lait, soit généralement 3 à 4 jours après la naissance.
Exprimer son lait, au moins dix à vingt minutes, après ou entre les tétées, permet d'augmenter le nombre de stimulations et d'inciter le corps à ajuster sa production. De manière générale, utiliser un tire-lait électrique en double pompage permet d'optimiser les séances d'expression.